CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Vincenzo RICCA n’est pas un novice!!

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Je dirai même plus, c’est juste l’instigateur d’un triptyque musical dont EXEGI MONVMENTVM AERE PERENNIVS n’est autre que le petit dernier! Ce musicien a aussi une particularité propre, celle de s’être entouré de pointures mondiales provenant de groupes comme  STEVE HACKETT BAND, VAN DER GRAAF GENERATOR ou KING CRIMSON et Franck CARDUCCI (himself) qui a œuvré dans des univers génésisiens! Bon, ce troisième album est construit autour d’un thème central sur ROME et son aura jusqu’à sa déchéance, mais la musique est et reste enjouée jusqu’aux dernières notes, «car rien ne meurt réellement »!

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Avant de vous parler un peu plus musique, une question m’a plus ou moins hantée…et peut être vous aussi après l’écoute: comment et pourquoi de tels musiciens sont venus prêter main forte à cette œuvre ci? Il est évident que vous n’aurez pas la solution de moi, car je vais juste vous parler de l’âme de ce CD!

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Tout d’abord, une pièce d’intro au piano, juste pour échauffer vos oreilles avec « EXEGI MONUMENTUM » la pièce phare de plus de 12 mn avec un S. HACKETT au meilleur de sa forme, jonglant entre solo génésisien et hackettien; plantant le décor finalement, et un son propre dudit compositeur oscillant sur des sons déjà connus certes, mais clairement personnalisés. Les pièces suivantes sont plus des thèmes basés sur un artiste invité, mettant en avant de ci de là un saxo …rappelant KING CRIMSON, un violon et hop on plonge vers VAN DER GRAAF, une flûte et hop un peu de S HACKETT à ses débuts, un peu plus loin une guitare floydienne, oui, oui, chercher j’ai bien entendu, puis une guitare hackettienne et carduccienne! On peut même imaginer le thème d’un J. BOND sur le 3e morceau, signe qu’on est bien dans une pièce concept de progressive music! On ressent les envolées fluides des guitares, les notes langoureuses par instants, les notes poussées à leur extrême comme aux plus beaux jours des 70’s. On entend même un air ou deux de « Selling England  », c’est peu dire.

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Alors oui, chaque morceau pris à part n’aura pas la même envergure, la même poigne, le même charisme que si vous écoutez tout d’un bloc, mais rappelez-vous la suite « The Cinema Show – Aisle of Plenty » quasiment indissociable il y a de ça un certain temps, et vous comprendrez, j’espère, un peu ce que j’ai ressenti à cette écoute. La fin de l’album avec quelques notes diffuses du prélude de Bach, juste dans notre inconscient collectif, nous permet de retrouver air, l’air de 2018. Les trois titres suivants (extras) sont à mon avis dispensables et n’amènent rien de nouveau excepté la voix de Francesco palabrant sur ROME, le violon de qui vous savez (me rappelant aussi celui du groupe SOLSTICE et ses envolées jazzy) et la guitare enjouée, presque énervée de sir Steve !

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Pour résumer un peu cet album qui ne pourrait être qu’un disque (33, CD où K7!) instrumental, se révèle être un catalogue souvenir pour les anciens proggeux dont je suis, mais très jeunes d’âge (bien entendu!) et les néo proggeux en quête d’émotion en ce début d’année.