Chronique / Review

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THE GARDENING CLUB ou le retour d'un mal aimé, Martin SPRINGETT. Exagération peut être mais réalité quand même car Martin a produit son album en 1983 en pleine vague punk rock, là où les rois de la planète musique se nommaient THE SEX PISTOLS, THE CLASH et consorts, je ne peux pas me moquer car j'ai beaucoup écouté "London Calling" à l'époque...disons donc que ce fut le bon  disque au mauvais moment.

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Cette belle édition cd est l'oeuvre de Martin SPRINGETT lui-même ce qui vaut en plus quatre titres bonus enregistrés récemment. Martin est anglais de naissance mais vit au CANADA depuis de très nombreuses années, 1965 pour être précis, soit un demi-siècle !

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Que dire de la musique de ce THE GARDENING CLUB ? Simplement c'est une musique hors du temps où l'on pourra reconnaitre des influences folk rock avant tout, pour vous donner des pistes d'écoute je citerais volontiers FAIRPORT CONVENTION ou MAGNA CARTA et également sur certains titres une influence ENGLAND très marquée ce qui n'est pas le moindre des compliments, ceux qui connaissent l'album "Garden Shed" et les titres composés par Robert WEBB me comprendront.

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Le reproche que nous pouvons faire à cet opus, est qu'il libère toutes les influences et aussi toutes les envies de Martin SPRINGETT donc nous avons quelques titres dont la présence peut sembler incongrue comme le blues "Mole Hole Blues".

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Parmi les meilleures pièces de cet album, nous retiendrons "Three Days At Brighton" composé sur un rythme enlevé et délicatement jazzy, instrumental, puis "Rebirth" éclairé par le saxophone soprano de Bob BROUGH et surtout un morceau qui n'aurait dépareillé "Nude" de notre chameau préféré (toujours pour vous donner des envies d'écoute....) ou certaines pièces de l'ALAN PARSONS PROJECT de la même époque; toujours dans la même veine mélodique et tempo médian, le morceau suivant "The Stone That Speaks" s'écoute lui aussi sans anicroche (très MAGNA CARTA celui-ci). Les deux parties de "Endersby....", la première instrumentale et la seconde chantée me font elles penser non pas au chameau mais à la caravane de Pye HASTINGS (surtout la seconde), donc des morceaux fortement canterburiens, quand je vous disais que les influences étaient vraiment diverses...

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Les quatre titres bonus de la fin de l'album ont été enregistrés récemment (l'avant dernier étant largement au-dessus du lot) avec des musiciens différents et présagent de la possibilité d'un retour de THE GARDENING CLUB dans les prochains mois, quelques trente-cinq ans après.