CHRONIQUE / REVIEW
roine stolt's the flower king
manifesto of an alchemist
Releases information
Release date: November 23, 2018
Format: Digital, CD, Vinyl
Label: Inside Out
From: Suède / Sweden
8,7
Marc Thibeault - November 2018
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Que peut-on dire d’un artiste qui transforme pratiquement tout ce qu’il touche en succès? Peut-on lui reprocher de demeurer dans une mouture qu’il brasse et re-brasse constamment avec succès? Pas s’il s’appelle Roine STOLT. Le musicien vétéran en est à son 8ième album ‘solo’, le plus complet de ses œuvres sous son propre nom. Il y a beaucoup de son et de styles qui vont vous ramener aux trente-quelques albums crées sous différents noms de groupes ou ses multiples participations comme invité sur d’autres albums pendant ses 45 ans de service au sein du monde de la musique. Ce qui ressort le plus à mes oreilles sur cet album, c’est l’impression qu’il y a un retour aux sources, un son plus épuré. C’est Roine qui chante la majorité des pièces, même si l’excellent chanteur Nad SYLAN fait partie de l’enregistrement.
«Rainsong» débute en beauté l’album : un intro presqu’a capella qui fait effet et qui nous amène à la pièce «Lost America», très FLOWER KINGS avec un riff de guitare basse un peu Funky qui sert de fil conducteur aux autres musiciens. J’aime le bout plus Rock vers 4:10 dans la pièce où l’on entend à-travers de temps à autre la chanson «Rainsong» qui a débuté l’album. La pièce «Ze Pawns» a un petit quelque chose de mystique et mélancolique à la fois avec une musique un peu symphonique par bouts et un rythme qui va de lent à moyen. La guitare qui se lamente parfois accentue l’effet de nostalgie et la voix du chanteur est presque murmurée par endroits. «High Road» est un mélange de TRANSATLANTIC, FLOWER KINGS & AGENTS OF MERCY ou Nad SYLVAN: des chants plus énergique et presque joyeux et un mélange de vieux sons avec du son plus moderne. On a aussi l’impression que le batteur Marco MINNEMANN s’amuse avec des contretemps ici et là et des changements soudain de rythmes ou des arrêts complets avant de repartir de plus belle. La pièce instrumentale «Rio Grande» débute comme peu de pièces de Roine STOLT: un début à la ZAPPA avec percussions et style un Jazz-Rock. On revient ensuite à un style plus reconnaissable et typique du guitariste. J’aime bien la façon dont cette pièce est montée: guitare électrique qui, au début, s’envole avec énergie sur ses notes pour ensuite être plus subtile, laissant plus la place aux claviers et percussions avant de revenir au style du début. Un peu orchestral tout en demeurant sobre, la musique nous transporte du début à la fin. «Next to a Hurricane» est une chanson un peu joyeuse à la AGENTS OF MERCY ou FLOWER KINGS. L’instrumentale «The Alchemist» a un style un peu Jazzé rappelant ZAPPA mais le son de la guitare est immédiatement reconnaissable. Plus Jazz-Rock que Prog-Rock, elle détonne du reste de l’album. «Baby Angels» est une berceuse chantée avec une voix «Retro» au début avant de revenir à la normale après une minute. «Six Thirty Wake-Up» est une très belle pièce Prog instrumentale où des sons et styles de générations passées sont amalgamés efficacement avec d’autres plus modernes. «The Spell of Money» aurait pu être ajoutée sur l’album «Wall Street Voodoo» tant le style et le sujet de la chanson sont pareils.
Il y a très peu de nouveautés sonores sur cet album, ce qui ne l’empêche toutefois pas d’être un album très agréable à l’écoute. J’ai préféré les pièces instrumentales à celles chantées. La production est, comme toujours, très bien faite et on se surprend à se demander comment il fait pour encore trouver une autre façon de nous présenter sa musique si reconnaissable.
PISTES / TRACKS
1. Rainsong (01:27)
2. Lost America (09:50)
3. Ze Pawns (08:27)
4. High Road (12:32)
5. Rio Grande (07:49)
6. Next to a Hurricane (04 :24)
7. The Alchemist (06:57)
8. Baby Angels (03:49)
9. Six Thirty Wake-Up (04:17)
10. The Spell of Money (09:48)
Musiciens / MUSICIANS :
Roine Stolt / Lead vocals, guitars, keyboards, composer
Jones (former known as Jonas) Reingold / Bass
Hans "Hasse" Fröberg / Guitars, vocals
Michael Stolt / Bass, vocals
With:
Marco Minnemann (The Sea Within, The Mute Gods, The Aristocrats, S. Wilson) drums, vocals
Max Lorentz (Kaipa da Capo) hammond Organ
Zach Kamins (An Endless Sporadic) keyboards
Rob Townsend (Family, Steve Hackett) sax, flute, percussion & vocals
Nad Sylvan (Unifaun, Agents of Mercy, Steve Hackett) lead & backing vocals