CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

C’est la première fois que je réalise une chronique sur une production du groupe australien THE ETERNAL, et disons que ma surprise fut grande. Le quintette nous présente ici son sixième album. Le groupe s’est produit dans différentes villes de leur contrée mais aussi à l’étranger en première partie de formation comme Amorphis, Opeth, Anathema, Tarja, Katatonia & beaucoup plus. THE ETERNAL ont commencé leur carrière discographique sur le label finlandais Firebox Records, né sur les cendres du groupe culte de doom Cryptal Darkness. Sur ce label le groupe a produit 3 albums acclamés par la critique ; « The Sombre Light of Isolation » (2004), « Sleep of Reason » (2005) & « Kartika » (2009), qui ont été rapidement suivies de tournées dans toute l’Australie, l’Europe, l’Asie, l’Amérique, le Canada & l’Amérique du Sud.

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« Under the New Sun » suit en (2010), ce dernier fut produit par le légendaire musicien Jeff Martin de The Tea Party (Canada). Cet album se veut une expérimentation vers des sonorités plus progressives. Puis trois ans plus tard c’est un retour aux sources avec « When the Circle of Light Begins To Fade ». Le groupe est formé par Mark KELSON (Guitare & chant), Richie POATE (Guitare), Dave LANGLANDS (Basse) et Marty O’SHEA (Batterie). Martin POWELL (Claviers) est quant à lui présent en studio seulement.

‎Sachez tout d’abord que l’album dure soixante-quinze minutes, ce qui est assez impressionnant. On attaque avec une première piste : « The Wound », qui dure à peine moins de vingt minutes ! Tout est là : des instrumentaux d’une mélancolie juste parfaite, des passages vocaux magnifiques, un côté irréel omniprésent, il y a à l’intérieur une multitude d’univers qui vous sont proposées. L’enchaînement avec « Rise From Agony » se fait sans difficultés et au final cette nouvelle chanson de plus de onze minutes impressionne à nouveau par la complexité de sa composition. Une mention spéciale pour le refrain qui vous accrochera comme rarement par sa mélancolie et la tristesse qu’il dégage. « A Cold Day To Face My Failure » vient ensuite avec ses riffs de guitare accrocheurs, c’est douze minutes qui nous propose toute une nébuleuse d’univers et d’ambiances, c’est simplement bon! « I Lie In Wait » continue dans la même veine en ajoutant une pincée de splendeur supplémentaire aux guitares. Revenons à un format plus standard avec « Don’t Believe Anymore » qui pour dire les choses simplement, est juste planante, c’est un grand moment d’écoute rempli de rêves. Sur « In The Lilac Dusk » vous aurez droit à des contrastes, la raison principale, le chant doom de Mikko KOTAMÄKI mélangé aux ambiances nostalgiques toujours présente, vous serez surpris et envouté.  Prenez le temps d’écouter l’introduction aux claviers, elle est d’une grande beauté. « Waiting For The Endless Dawn » concluent l’album de belle manière, notamment la dernière avec sa mélodie de piano qui est sublime.

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Ce « Waiting For The Endless Dawn » est impressionnant, si je m’attendais à cela, non pas du tout. Le mélange de lourd et d’atmosphère planante est intelligent et innovateur, ajoutons à cela des mélodies accrocheuses et des performances musicales mémorables, vous serez servi. Personnellement je me suis laissé aller dans leur univers rempli de superbes mélodies fascinantes.  A écouter d’urgence pour tous les amateurs !