CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

BLACK NOODLE PROJECT est un groupe qui nous proviens de la France et c’est après un silence de 4 ans qu’ils nous reviennent avec leur 6ème album qui a pour titre « Divided We Fall » Le groupe est centré autour des deux guitaristes Jérémie GRIMA et Sébastien BOURDEUX, seuls rescapés des albums précédent. L’album comprend 7 compositions et la majorité son instrumentales. Seulement deux sont chantés par Jérémie GRIMA. Les compositions sont de durés moyenne, de 5 à 10 minutes.

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Le groupe décrit sa musique comme étant un voyage au cœur d’un esprit divisé entre une tempête de mélodies mélancoliques et d’accords rugissants. Une aventure aérienne où la beauté rencontre les émotions profondes. C’est très bien décrit. Nous sommes donc en présence d’une musique qui lorgne du côté post-progressif, un genre où la dextérité musicale n’est pas de mise. Dans laquelle le groupe a développé une approche minimaliste reposant sur des compositions riches, planantes et sombres. L’album s’articule autour de la dualité et la complémentarité des guitares à la fois acoustiques et/ou électriques. Allons-y pièce par pièce.

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L’album débute avec « Isolation » Une pièce instrumentale qui rappelle les groupes ANATHEMA et RIVERSIDE de par les ambiances proposées. Débutant plutôt lentement jusqu’à mi-chemin où un riff de guitare saccadé vient alourdir le propos. Ça se poursuit avec « Memorial » une autre composition instrumentale qui fait mouche avec sa rythmique très « floydienne » et c’est excellent ! « Ashes to Ashes » est la première pièce avec des paroles. On y retrouve le chant posé de Jérémie et un très émotionnel solo de guitare que ne renierait pas Bjorn RIIS de AIRBAG. « Under a Black Sky » est un court et joli intermède exécuté à deux guitares acoustiques. « Absolom » est le premier extrait tiré de l’album et celui-ci me ramène au groupe THE GATHERING version instrumentale avec une inclinaison trip-rock. « Cosmic Dust » s’étale sur dix minutes, ce qui en fait la plus longue compo de l’album. Bâti sur un rythme plus rapide alternant envolées de guitares aériennes qui nous font planer tout en haut. C’est beau et on veut y rester... Un point fort sur l’album. La dernière pièce a pour titre « Left Behind » l’autre pièce avec paroles. On y entend encore une fois un beau solo de guitare bien émotif dans le style de Bjorn RIIS. Belle manière de terminer l’album.

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En résumé le caractère instrumental des pièces n’est pas rébarbatif étant donné l’émotion et la richesse exposée. Voici un album qui nous fait s’élever, se transporter. À écouter dans le calme en priorité pour bien laisser les nuances nous envelopper. Les pièces qui se démarquent sont « Memorial », « Ashes to Ashes » et « Cosmic Dust » ! À vous maintenant de découvrir !