CHRONIQUE / REVIEW
tesseract
sonder
Releases information
Release date: April 20, 2018
Format: Digital, CD, Vinyl
Label: KScope
From: Royaume-Uni / UK
Interview here !
8,7
Benoit Rancourt - April 2018
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Après avoir fait très forte impression en 2011 avec son premier album « One », la formation TesseracT a su ne pas faire dans la redondance avec la sortie de ses deux albums suivants en 2013 et en 2015. Cela s’est fait sans pour autant que le groupe ne perde une once de sa touche qui le rend unique parmi les autres groupes émergents du même genre. J’étais donc très curieux d’entendre ce que les britanniques allaient cette fois-ci nous offrir avec leur quatrième album intitulé « Sonder ».
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Tout d’abord, étant moi-même un fervent amateur d’albums conceptuels, j’étais très content d’apprendre que toutes les chansons de ce disque sont reliées par une idée philosophique de base à la fois simple et complexe. Cette idée élaborée par John KOENIG stipule de façon concise que dans un monde où plus que jamais nous sommes déconnectés des gens qui nous entourent, il est d’une grande importance de prendre conscience que les personnes que nous rencontrons vivent elles aussi des vies toutes aussi complexes que la nôtre. Cette prise de conscience menant à la conclusion qu’une bonne communication est capitale afin de retrouver ces connexions réelles avec les gens que nous sommes appelés à côtoyer, faisant ainsi place à la paix dans nos vies.
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TesseracT communique ce message de façon à la fois subtile et directe avec un album dont les huit pièces ont une durée totale inférieure à 37 minutes. Contrairement à ses prédécesseurs, « Sonder » ne possède pas de longs passages instrumentaux qui trainent en longueur. Les riffs s’enchainent plus rapidement qu’auparavant et ils n’en sont pas pour autant moins lourds et complexes, bien au contraire. De quoi ainsi contenter les amateurs de la sonorité plutôt djent du groupe. Les pièces « Luminary », « King », « Juno », « Beneath My Skin » et « Smile » contiennent toutes des passages très heavy qui représentent la marque de commerce du groupe depuis ses toutes premières démos.
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Ceux qui comme moi apprécient aussi l’émotion pure que peut nous procurer la musique seront également comblés en plusieurs occasions. Par exemple, dépassant à peine les deux minutes, la chanson « Orbital » est d’une grande beauté. Elle m’a rappelé à la fois les excellentes pièces « Chivalry » de Circus Maximus, « Bound By Gravity » de Haken, « Music For A Nurse » de Oceansize et « Sheds » de Wolverine. Certaines parties de « Beneath My Skin » et « Mirror Image » sont aussi très belles grâce à la guitare et à ses douces mélodies mélancoliques, mais surtout grâce au chant de Dan TOMPKINS qui ose parfois surpasser la perfection.
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Abstraction faite de la musique, le chant à lui seul vaut une écoute attentive de cet album. TOMPKINS prouve une fois de plus que son registre vocal est immense. Il m’a sincèrement donné la chair de poule au beau milieu de la pièce « Smile » avec un enchaînement de multiples cris aigu et de sa voix grunge qu’on peut d’ailleurs également entendre dans la pièce « King ».
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Somme toute, le fan de TesseracT sera comblé par cet album, malheureusement si court qu’il se termine alors qu’on en voudrait beaucoup plus. « Sonder » se veut une combinaison du son percutant de « One » et de l’accessibilité de « Polaris », donnant un produit fini composé de pièces telles que « King » et « Smile » qui ne pourront que venir élargir la base de fans déjà bien établie du groupe. Porteur d’un message d’actualité, cet album est à écouter avec beaucoup d’attention. Et si jamais vous deviez ne pas l’aimer, vous en retirerez au moins une belle leçon au bout de cet investissement de seulement quelques minutes de votre temps. Et personne ne pourra ainsi vous dire : « You wasted so much damned time on it ».
PISTES / TRACKS
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Luminary (3:13)
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King (6:56)
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Orbital (2:19)
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Juno (5:13)
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Beneath My Skin (5:34)
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Mirror Image (5:47)
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Smile (4:47)
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The Arrow (2:37)
Musiciens / MUSICIANS :
Daniel Tompkins : Vocals
Jay Postones : Drums
Acle Kahney : Guitar
James Monteith : Guitar
Amos Williams : Bass