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CHRONIQUE / REVIEW

talitha rise

an abandoned orchid house

TALITHA RISE.jpg

Releases information

Release date: June 1, 2018

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Sonic Bound

From: Royaume-Uni / UK

8,1

Serge Marcoux - July 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Venez. Venez, je vous invite. Nous allons découvrir des lieux apaisants, un peu mystérieux, magiques même. Qui sait? Peut-être découvrirons-nous une serre abandonnée. On y cultivait des orchidées dit-on. De ce lieu, de cet album émane une musique réconfortante, belle. L’invitation nous vient de THALITA RISE. Dès le début de notre exploration, le nom intrigue. Il est une référence biblique à une jeune fille que Jésus ressuscita. Pourtant, il n’est pas question de prêche ou de messages religieux. « An Abandoned Orchid House » parle de pertes, mais pas nécessairement de la mort, de recherches, de reconnaissance mais aussi d’espoirs. Nous ne sommes jamais seuls avec nos sentiments et nos pensées découvre-t-on au fil des dix chansons. 

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À l’origine, TALITHA RISE est un duo formé de la chanteuse et multi-instrumentiste Jo Beth Young et du batteur MARTYN BARKER, du groupe SHRIEKBACK. BARKER est toujours un précieux collaborateur car il a produit le disque en plus d’y assurer les percussions mais le nom est maintenant étroitement associé à cette gente dame.  Si sa voix est distinctive, elle évoque malgré tout TORI AMOS, ENYA, KATE BUSH, voire un peu STEVIE NICKS. Il y a définitivement une chaleur dans cette voix. Nous souhaitons suivre le chemin proposé et découvrir cet amalgame de folk, de musique du monde et un peu de prog. Les pièces sont autant de tapisseries faites de délicates notes, d’harmonies musicales. Tout est beauté et raffinement, y compris la magnifique pochette de l’album. Dès la première chanson, « Orchid House », on découvre cette voix et l’univers feutré qu’elle nous propose. C’est possiblement la pièce la plus progressive de l’album.  La suivante, « Valley », utilise un trajet un peu plus folk qui caractérise de nombreux moments musicaux du disque. La troisième, « Incantations » débute avec le piano et la voix claire et nette que l’on suit maintenant avec plaisir. Après quelques minutes une poussée de belle intensité, voix multipliée et rythme plus appuyé, nous transporte jusqu’à la finale où l’on découvre aussi une influence celtique. La quatrième pièce verra la voix de la dame un peu trafiquée mais juste ce qu’il faut.  Car, c’est toujours l’équilibre et la douceur qui priment. J’ai pensé à certaines pièces de TORI AMOS en l’écoutant. Puisque j’évoque des références, aussi bien signaler que « River » m’a fait penser à CLANNAD, voire même à l’album « Raising sand » de ROBERT PLANT et ALISON KRAUSS. « The Lake » et « Twisted Tree » nous ramènent sur des sentiers un peu plus progressifs tout en conservant les autres approches musicales déjà soulignées. Cependant, tout au long de l’album, l’énergie est contenue. C’est le léger reproche que l’on peut faire à un album qui privilégie des atmosphères un peu mélancoliques, une musique souvent plus contemplative. « An abandoned Orchid House » ne propose pas de solos remarquables ou de pièces contrastantes. Néanmoins, l’unité de ton couplée à cette voix magnétique ainsi qu’aux douces mélodies finement ciselées nous transportent bel et bien dans un lieu où il fait bon être. Quelque part en Angleterre, dans le Sussex, d’où origine TALITHA RISE. Aurions-nous trouvé l’endroit où l’on se sent bien, un lieu d’espoirs? Le charme bucolique de cet album peut certainement contribuer à vous conduire à bon port.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Orchid House (5:20)

2. Valley (5:18)

3. Incantation (5:45)

4. Hungry Ghost (3:58)

5. Bloodfox (4:27)

6. River (4:46)

7. Chapel Bell (4:42)

8. The Lake (4:46)

9. Twisted Tree (4:20)

10. Lifeboat (4:18)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Talitha Rise: Lead vocals, guitars, bass, ukelele, keyboards, autoharp, dulcimer, recorders, harmoniums, psaltery

Martyn Barker: Percussions

 

Guest musicians:

 

Juldeh Camara: Riti

Peter Yates: Guitars and ebows

Arnulf Linder: Cello

Rory McFarlane: Bass

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