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CHRONIQUE / REVIEW

sproingg

sproingg

Releases information

Release date: July 4, 2017

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self Released

From: Allemagne / Germany

7,3

Stephane Couture - February 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Nous voici en présence d’un groupe au nom particulier qui nous présente son premier album. Ce groupe c’est SPROINGG et le titre de l’album se nomme aussi « Sproingg » Ils nous viennent d’Allemagne. Mais quel est ce nom ? SPROINGG. Qu’est-ce qu’il représente ? Est-ce une bibitte comme celle qui a été dessiné et colorié sur la pochette ? En parlant de la pochette, celle-ci représente un amalgame des huit compositions de l’album. Une chose est sure, SPROINGG fait office de bibitte cosmique, extra-terrestre, mais pas tant que ça quand on se penche sur le contenu musical.

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En effet, le groupe étale un style assez émancipé et éclectique alliant l’expérimental-prog, l’avant-prog et le psychédélique cosmique à la sauce jazz. Si vous avez en tête les groupes KING CRIMSON et OZRIC TENTACLES, alors bingo ! Ça donne un portrait de ce qui nous attend. Le groupe se résume avec humour comme étant « La musique que ta mère ne te permettrait pas d’écouter »

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L’album est entièrement instrumental et est constitué de huit pièces pour un total d’environ 45 minutes. Le tout débute par « Sugarwax Nailface » et dès le départ on ressent tout de suite une affiliation avec l’album « Discipline » du grand KING CRIMSON, ce qui donne la chanson la plus accessible de l’album. Car à partir du deuxième titre « And The Mountain Rat Saw God » on constate que le groupe aime improviser et a une propension à imager les  titres de ses compositions. Pour la suite, Improvisation est le mot clé pour cerner cet album. Chaque composition en regorge. On sent que les musiciens se font bien du plaisir à se laisser aller même si parfois ils nous perdent en chemin. Il n’est pas toujours évident de garder son attention lors de l’écoute. La pièce « No Place For Children » ainsi que « Krummfutter » contiennent du violon électrique, ce qui donne un petit côté U.K. meet KING CRIMSON qui n’est pas déplaisant. Par contre, étant donné que Johannes KORN joue de la basse et du violon, la basse s’absente quand le violon est présent, ce qui est dommage car ça crée un vide dans les compositions. C’est là qu’on voit les limites de la formule « jouer en trio » La dernière composition est un ovni et c’est le cas de le dire. En premier lieu par son tire qui est « The Aliens Have Landed, And I’m One Of Them » Elle est introduite par une nappe de synthé flottante sur laquelle repose des partitions bruitistes et percussives. Après plus de deux minutes, la batterie et le Chapman Stick font leur entrée tandis que la guitare tricote tout autour un peu à la manière de Robert FRIPP. Le résultat donne KING CRIMSON qui part en voyage cosmique !

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En conclusion, si vous avez aimé KING CRIMSON durant sa trilogie « Discipline » « Beat » et « Three Of a Perfect Pair » et que les improvisations ne vous rebutent pas, alors cet album est pour vous. À écouter en premier lieu « Sugarwax Nailface »

 

PISTES / TRACKS

 

1. Sugarwax Nailface (4:42)

2. And The Mountain Rat Saw God (6:16)

3. Homunculous Funkulous (4:32)

4. No Place For Children (6:06)

5. Krummfutter (3:03)

6. Mückmucke (7:15)

7. Alligator Peak (4:20)

8. The Alien Have Landed, And I’m One Of Them (8 :20)

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

Prudi Bruschgo: Guitars
Erik Feder: Drums, Percussion
Johannes Korn: Chapman Sticks, Electric Violin

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