top of page

CHRONIQUE / REVIEW

slychosis

v

SLYCHOSIS.jpg

Releases information

Release date: August 16, 2018

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self Released

From: USA

7,9

Francois Lavallee - September 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Slychosis, 5 albums… ah, que de découverte lorsque qu’on devient chroniqueur! Le cinquième album, V, titre surprenant lorsque les premiers ne sont pas des numéros. Mais bon, Spock’s Beard l’a fait avec son X, combien d’autres le font? Cependant, si on juge par l’absence de site web, les pages MySpace et Facebook peu peuplée, aucune présence sur Bandcamp, ça sent le groupe qui devient inactif.

​

La lecture de leur page Facebook confirme mes suspicions! 6 juin 2017: We took a hiatus with the loss of my parents and health issues. A couple of interesting side projects are moving forward and we'll keep you posted ~ Gregg »

​

GREGG JOHNS est le principal composteur et instigateur de ce groupe. Étonnant de voir une si grande variétée de style émanant d’un même compositeur. Hiatus donc… Dommage! Bien que V date de 2016, il est encore très d’actualité. On s’essaie pour le revival! Première surprise : la variété de styles!

​

Des réminiscences tout au long de l’album…attention, à chaque fois que des souvenirs de sonorités m’Assaillent, mes fils des demandent où je trouve des similarités comme ça…bref…interprétation très personnelle pour vous donner une piste… ou non!

​

Réminiscences donc…

​

•  Van Der Graff, probablement à cause de l’utilisation du saxophone et des certaines intonations du chanteur

•  Beatles : les mélodies de certaines parties de pièces et les harmonies

•  Camel: atmosphère douce et langoureuse, guitare lancinante.

•  Genesis: structure des pièces, mélodies complexe et enchaînes

•  Styx…bin oui, j’entends des claviers de Styx… un peu faible d’ailleurs les sons de claviers à certains endroits

 

Contrairement à mon habitude, je ne décrirai pas chaque pièce à la seconde prête. Trop de moment différent à décrire! Au global donc! Étonnante variété de style, je l’ai déjà dit. On passe du néo-prog à certains passages plus prog-métal. Des moments assez pop pour faire grincer des dents (peu nombreux), des moments de pur Van Der Graff (Alchemy autour de 2:45), d’autres qui me rappellent un peu Carptree ou Jupiter Society par leur lourdeur mélodique.

​

Les voix et harmonies sont intéressantes sans être particulièrement mémorable cependant, un des défauts de plusieurs groupes prog depuis 30 ans : un effort d’être aventureux tout en oubliant qu’au final… on veut des tonnes, des mélodies! Jon Anderson avait bien compris, Peter Gabriel aussi…Huh? C’est un peu ce que j’ai pensé en écoutant celle-là? Je n’arrivais pas à m’enlever de la tête BILL BRUFORD et Gradually turning tornado… plus jazzée que les autres pièces…Curieux de voir si je suis le seul à entendre cela!

​

Autre surprise sur un album de prog : un cover! The Doors rien de moins. Et quelle version! J’aime bien les Doors, mais je n’en écoute jamais. « Waiting for the sun » n’est pas ma préférée, mais la vision qu’on découvre ici sonne bien, un peu plus intense et rapide que l’originale. Je dois avouer que je me pose souvent la question en écoutant un cover : « Why bother » si le cover est moins intéressante que l’originale ? Mais je dois admettre que je me suis fait prendre au jeu avec celle-ci ! L’ajout de saxophone et la vigueur de l’interprétation en font une pièce à part entière! Hey, on s’entend, on ne peut remplacer le grand Jim, mais quand même…

​

Un petit point qui m’écorche un peu les oreilles cependant : la batterie. Le son et la performance sont inégaux, trop présents par endroit, peu original ailleurs. Je reviens souvent sur la batterie, mais un bon instrumentiste derrière les tambours et percussions fait toute la différence. Il ne suffit pas de donner le rythme comme le solide duo bass-drum d’AC-DC… le prog demande un musicien à part entière. On voit la différence de façon frappante depuis l’arrivée de GAVIN HARRISON dans Pineapple Thief… Bon c’était mon délire de cynisme de cette chronique. Une finale qui ne peut que nous faire pense à un STEVE HOWE ayant fumé de la camomille… enfin pour le début de la pièce. Le reste de l’éloge (The Steve Howe guide to Snobbery) continue la ressemblance avec plusieurs époques de ce grand guitariste et ferme l’album de 53 minutes d’une manière admirable.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Samsara 6:05

2. Pictures Move 6:07

3. Waiting for the Sun 5:05

4. Greed 7:27

5. Huh? 5:26

6. Pain 6:46

7. Frozen Moment in Time 8:18

8. Alchemy 5:00

9. The Steve Howe Guide to Elevator Snobbery 2:52

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Gregg Johns / Lead guitar, keyboards, bass, vocals, mandolin

- Tony White / Lead vocals, guitar, percussion

- Jim Logan / Saxophone, wind controller, keyboard, percussion, vocals

- Jeremy Mitchell / Drums, percussion

- Jimbo Richardson / Drums, percussion

 

With:

- John Goodsall (Brand X, Atomic Rooster, Fire Merchants) / Lead guitar (5)

- Kenneth Beanblossom /

- Troy Craft /

- Martha Johns /

- James Walker / Bass, vocals

- Richard "Boner" Johnson /

bottom of page