CHRONIQUE / REVIEW
simon steensland
farewell to brains
Releases information
Release date: June 15, 2018
Format: Digital, CD
Label: AltrOcks Productions
From: Suède / Sweden
8,7
Denis Boisvert - June 2018
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Vous aimez MAGMA, la musique sombre et envoûtante, ce qui vient de la Scandinavie, les albums instrumentaux, le travail génial d’un artiste multi-instrumental, les paysages sonores et les kaléidoscopes? Et bien le remix de ‘A Farewell to Brains’ ne vous décevra pas.
STEENSLAND est tout un phénomène. Il crée des atmosphères magiques et sensibles où s’entremêlent harmonieusement des instruments classiques, des claviers ‘mellotroniques’ et des touches exotiques. Toute une scène idéale pour mettre en évidence le travail remarquable de ses collaborateurs préférés. Le jeu de batterie de MORGAN AGREN est aussi inventif et structurant qu’à l’habitude et il nous gâte en plus en revendiquant le remastering.
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Les envolées de basse de GUY SEGERS sont aussi bien senties et enveloppantes.
Que contient donc cet album qui suit une traînée d’autres excellents albums échelonnés sur une vingtaine d’année? Il nous offre un curieux sandwich où entre deux longs morceaux qui aurait fait presque un côté de LP chacun à 17 minutes on retrouve une garniture osée et plus expérimentale. Voici ce que j’en retiens. L’opus majeur est l’entrée. ‘Schrodinger’s Cat est un bel exemple de ces paysages mystérieux que nous offre STEENSLAND. Beaucoup de changements de tempos, des claviers menaçants, des drones désaccordés, des motifs répétitifs, du xylophone: on dirait par moments du Gentle Giant sur l’acide puis on vire sur le saxophone et des passages qui auraient pu figurer sur les plages plus obscures des premiers albums de KING CRIMSON. Un morceau classique et une pièce d’anthologie tant qu’à moi! La garniture du milieu du sandwich consiste en une bonne tranche de 13 minutes plus ZEUHL et éthérée et nettement plus cinématographique avec des délicatesses comme un bout ressemblant à de l’accordéon et des passages de guitares répétitifs mais aussi des vocalises étranges et des moments moins structurés. Un peu moins accessible pour les amateurs de choses prévisibles mais fascinante à tout le moins. De chaque côté de ONE on retrouve deux courtes piécettes ELEPHANTS et FADER VÅR plus dans un style de musique concrète qui aurait pu figurer dans le répertoire de KARLHEINZ STOCKHAUSEN. Tenez-vous le pour dit, ce n’est pas de la musique de danse. On ferme la marche avec ‘the Idiot’ qui ouvre sur une voix de femme qui chantonne et introduit les cuivres et les vents pendant que les cymbales se déchaînent, vous voyez le genre. J’ai lu quelques parts que le style ZEUHL est comme un opéra qui serait créé par des extra-terrestres et je trouve que c’est une bonne définition. Peut-être qu’on devrait soumettre notre ami STEENSLAND à un test d’ADN?
A mon sens un album fascinant qui demande plusieurs écoutes et qui est magnifiquement exécuté. Quelquefois les projets solos faits par les artistes multi-instrumental atteignent rapidement leurs limites, pas avec SIMON STEENSLAND, sa créativité est sans frontière et il puise peut-être dans des univers parallèles!
Un album de grande qualité et d’une grande richesse. A quand un nouvel album SIMON?
PISTES / TRACKS
1. Schrödinger's Cat (16:50)
2. Elephant (2:17)
3. One (13:04)
4. Fader Vår (2:59)
5. The Idiot (17:19)
Musiciens / MUSICIANS :
Simon Steensland: bass, cello, guitar, keyboards, mallets, pipes, voice
Invités:
Anna Lova Almén, Jenny Antoni, Karolina Hyllner,
Aurelia Le Huche, Frida Spång, Alexandra Zetterberg, Eva Rexed, Ellen Norlund,
Ylva Olaison, Josefin Ankarberg, Maia Hansson Bergqvist: voice
Görgen Antonsson: V8
Einar Baldursson: guitar-solo
Robert Elovsson: clarinet, synth-solo & assorted keys
Bertil Fält: bass clarinet
Morgan Ågren: drums
Sara Kihlman Wibe: violin
Peter Mörlin: bagpipe
Gustav Rådström: clarinet-solo
Arvid Pettersson: piano
Magnus F. Andersson: trombone
Yann Le Nestour: bass clarinet
Guy Segers: bass, voice & treatments