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CHRONIQUE / REVIEW

schizofrantik

ripping heartaches

Releases information

Release date: October 27, 2017

Format: CD, Dig

Label: Gentle Art of Music

From: Allemagne / Germany

9,1

Denis Boisvert - January 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Le label qui nous offre avec tant de discernement les RPWL, FREQUENCY DRIFT et BLIND EGO entres autres, nous donne le troisième album de la phase 2 de SCHIZOFRANTIK et produit continue de s’améliorer. La première phase de 98 à 08 était surtout le bébé de MAYRHOFER mais la phase deux qui nous a offert en succession un ‘Oddities’ intéressant mais inégal et un ‘Knight On The Shark’ surprenant mais éparpillé nous propose un 'Ripping Heartaches’ mieux dosé et plus mélodique. Nous voici carrément dans un progressif éclectique émotif qui comme comparatif est dans la même veine que BEARDFISH avec guitares en puissance, mélodies solides, claviers enivrants et rock transcendant. La combinaison de MAYRHOFER à la guitare et de LÜBBEN aux claviers est particulièrement brillante et le support inconditionnel d’OSMAJIC et SCHICHTL à la basse et à la batterie font de SCHIZOFRANTIK un groupe sous-estimé qui maîtrise le style et vont vous en donner pour votre argent. Tout y est: des soli des guitares, des envolées de synthés, des pièces majestueuses, des airs accrocheurs, des humeurs changeantes et une belle cohésion. La partie vocale est juste et vibrante mais c’est les parties instrumentales qui dominent.

 

On débute le voyage avec la pièce que j’ai le moins apprécié, le bruyant et frénétique ‘Satan and Death Separated By Sin’ qui est un peu cacophonique et sombre pour une pièce d’introduction. Bien conçu mais trop bruyant et frénétique et ne donnant pas vraiment un bon aperçu des forces de ce groupe. Dès la pièce suivante on revient à un registre plus émotif et accessible avec ‘A New Day’ et du rock touchant, un peu à la JOHN WETTON. ‘Personal Hell’ est aussi tout un tour de force et m’a rappelé le style nord-européen genre GALLEON, bien dosé, juste un peu trop court. Après deux autres pièces solides de 7+ minutes qui n’ont pas de faille et qui ravissent, on a droit un étonnant ‘Children Stopped Crying in Aleppo’ qui débute par une boîte à musique et qui enchaîne sur une ballade poignante sur la guerre en Syrie avec toute une prestation de guitare acoustique et qui se termine avec des choeurs floydiens bizarres, l’effet est saisissant. On ferme la marche avec l’excellent ‘INFINITY’ est un petit chef d’oeuvre de 12 minutes: l’éloquence et la virtuosité des FLOWERS KINGS, la richesse de GENESIS, le mordant de BEARDFISH, quel beau morceau!

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Le solo de clavier est un tour de force, les crescendos s’enchaînent et le nirvana prog n’est pas loin.  Je vous recommanderai de faire jouer ce morceau en premier pour vous convaincre que SCHIZOFRANTIK est un album excellent qui plaira à plusieurs et qui montre une belle maturité et une belle maîtrise. Un groupe à suivre qui mérite un auditoire international et qu’on adorerait voir en spectacle. Merci GAOM et merci Schizofrantik.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Satan and Death Separated by Sin (12:52)

2. A New Day (3:46)

3. Personal Hell (5:39)

4. Hungry Ghosts (7:24)

5. Why is my Mind (7:52)

6. Children Stopped Crying in Aleppo (4:02)

7. Infinity (11:52)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Martin Mayrhofer: guitars & vocals

Henning Lübben: keyboards

Marco Osmajic: bass

Christian Schichtl: drums

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