CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Robert REED est un musicien multi-instrumentatiste qui provient d'Angleterre et qu'on connait surtout comme membre de la formation Magenta. Depuis quelques années Il mène une carrière solo en parallèle durant laquelle il nous a livré les albums "Sanctuary" et "Sanctuary II" parus respectivement en 2014 et 2016. Sa carrière solo est très inspirée de l’œuvre de Mike OLDFIELD et plus précisément de l’album Tubular Bells paru en 1973. Pour lui un artiste solo se doit de faire des disques en jouant tous les instruments, héritage encore une fois de l’influence qu’a eu sur lui ce précurseur. Il n’y a pas eu que Mike OLDFIELD qui a eu une empreinte sur lui. Il a eu aussi David BEDFORD (décédé en 2011), compositeur-musicien qui a livré 7 albums studios entre 1972 et 1985 et dont le fait le plus marquant pour REED fut sa collaboration en 1975 à la production de la version orchestrale de Tubular Bells.

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Étant un fan de David Bedford, il veut le faire connaître en lui consacrant un mini album intitulé “Variations On Themes by David Bedford” sur lequel il reprend et adapte 3 des compositions de l'artiste en les valorisant grâce aux moyens techniques modernes:

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Les 3 pièces qu’il nous sert sont :

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1) « Rio Grande », pièce composée en partenariat avec Mike OLDFIELD, qui est proposée aujourd’hui en 3 versions. La version en solo multi-instrumentiste, la version mixée par Tom NEWMANN (pour rester le plus fidèle possible à l’ambiance de Tubular Bells, Robert REED a recruté le légendaire producteur Tom NEWMANN celui-là même qui a produit cet album mythique), et finalement une version acoustique guitare-piano;

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2) « King Aeolus » qu'on retrouve sur l'album "The Odyssey" paru en 1976, qui est reprise ici en version solo multi-instrumentiste et en version mixée par Tom NEWMANN.

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3) « Nurses Songs With Elephants » qu'on retrouve sur l'album du même nom paru en 1972 et qui nous est proposée ici en version écourtée (4 minutes au lieu de 15:50 originalement) et dont on a droit à 3 versions, soient la version en solo multi-instrumentiste, la version mixée par Tom NEWMANN et une version acoustique.

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C’est donc un exercice de style (pas très long parce que l’album dure à peine 37 minutes) qui nous est proposée ici en déclinant des versions différentes de mêmes thèmes. C’est intéressant pour le spécialiste qui a le désir de décortiquer les chansons en détails, mais qu’en est-il de l’amateur ordinaire? Eh bien il va sûrement y tirer son profit aussi parce qu’il peut acheter séparément les versions dans le style qu’il préfère. Et ça vaut la peine parce que Robert REED nous offre ici la possibilité de partager un bel héritage d’un patrimoine musical historique.

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Je ne peux conclure cette chronique sans saluer la prestation parfaite de l’angélique chanteuse Angharad BRINN que l’on a entendu auparavant sur « Sanctuary I et II » et qui comme Robert REED, fait aussi partie de la formation britannique Kompendium.

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Et la cerise sur le Sunday c’est la présence du frère de Mike, Terry OLFIELD, flutiste qui a joué en 1975 sur Ommadawn. Tous les ingrédients y sont.