CHRONIQUE / REVIEW

CD

Septième album studio de matériel original de RIVERSIDE et les polonais nous en mettent encore plein les oreilles. On revient au style des albums précédent l’album Électronique de 2016 «Eye of the Soundscape». Il y a encore une certaine évolution musicale : chaque petite chose que l’on aime du groupe étant utilisée avec un bon dosage, rendant cet album plus accessible que les précédents. Le thème post-apocalyptique est présent sur la majorité de l’album.

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«The Day After» débute avec une touche mélancolique: Mariusz DUDA seul au chant pour le tiers de la pièce avant qu’une légère musique teintée de tristesse n’embarque pour nous mener à «Acid Rain», plus grave et plus Prog-Rock. Encore ici, la musique est sombre et un peu mélancolique. Le riff de guitare est la ligne de conduite de la pièce jusqu’à environ 03:00 où l’on change pour un style plus FLOYDien et le chant à la COLDPLAY embellit un peu la musique côté noire. Excellente pièce.  La pièce «Vale of Tears» a un style Prog-Rock accrocheur. Même si elle est teintée de noir, il y a un certain message d’espoir lors du refrain qui rehausse d’un cran la qualité de la pièce. Le riff lourd est mordant et la finale des deux dernières minutes est efficace. «Guardian Angel» est particulière : on a l’impression d’entendre du Leonard COHEN chanté par RIVERSIDE. Autant la voix que l’atmosphère de la musique y ressemble. Très FLOYDien et très réussi. Une de mes préférées. On revient au RIVERSIDE qui a fait leur succès avec «Lament» : un début avec guitare acoustique et un refrain plus lourd et accrocheur. Les petits sons d’ukulélé rajoutent un petit quelque chose que j’aime. Les trois dernières minutes sont tristes et fortes à la fois avec un peu de violon, un solo de guitare simple mais bien dosé et une finale qui vient vous chercher. Ma préférée.

«The Struggle for Survival» est une pièce instrumentale et aussi la plus longue de l’album. Avec un style un peu sombre au début, ça change ensuite pour un Rock un peu Rétro qui pourrait faire partie d'une trame sonore d'un film d'action ou d'espionnage. La guitare est un peu agressive et est en avant-plan, la basse et les percussions servent de fil conducteur. Il y a un solo de claviers vers 07 :30 qui a des airs de DREAM THEATER et puis ça se termine tout en douceur. Très bonne pièce. «River Down Below» est une jolie ballade avec guitare acoustique et un solo à la David GILMOUR. Très reposante. La pièce-titre «Wasteland» à des airs de JETHRO TULL, autant du côté musicale que du côté chant. Mariusz DUDA ne chante que pendant la première minute 45 secondes avant que la musique ne prenne la relève. On passe par du Space-Rock qui côtoient la musique de film Western Spaghetti et on retombe sur un solide Prog-Rock avant de revenir au riff du début. Une autre excellente pièce. «The Night Before» termine l'album en douceur et beauté mais sur des paroles sombres, avec piano et DUDA qui endort sa bien aimée pendant qu’il y a, selon les paroles, une pluie de bombes qui tombent à l'extérieur de sa demeure. Il y a un cachet FLOYDien dans cette chanson.

Un album à mettre dans sa collection de disques. Même si le sujet post-apocalyptique a été maintes fois repris, RIVERSIDE a trouvé une autre façon de le présenter avec style et panache. Bravo!