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CHRONIQUE / REVIEW

powerized

the mirror's eye

Releases information

Release date: March 16, 2018

Format: Digital, CD

Label: Painted Bass Records

From: Pays-Bas / Netherlands

7,3

Benoit Rancourt - June 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Fondée par Nick HOLLEMAN (ex-Vicious Rumors), la formation Powerized aura attendu près de dix ans avant de finalement mettre son premier album sur la table. Les musiciens sont sans aucun doute fortement influencés par divers groupes de musique power métal tels que Avantasia, Helloween et Freedom Call. Il ne faut toutefois pas croire que le groupe n’en soit qu’une copie parmi tant d’autres. En fait, ce qui vient démarquer Powerized des autres, c’est que les pièces se veulent souvent assez progressives. Les nombreux et brusques changements de tempo ainsi que quelques riffs dont aux structures complexes rendent cet album power métal unique en son genre. À cela s’ajoute le côté très théâtral amené par les arrangements symphoniques, les chorales ou encore le chant assez particulier de HOLLEMAN.

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Chacun des membres tire plutôt bien son épingle du jeu, mais HOLLEMAN et GEISEN se démarquent davantage. Avec des solos et des lignes mélodiques plutôt épiques, GEISEN fait preuve d’une appréciable versatilité. On peut en dire tout autant, voire même plus de celle de HOLLEMAN au chant. Plusieurs de ses lignes vocales m’ont rappelé Tobias SAMMET ou encore Timo KOTIPELTO lorsqu’il chante en falsetto. HOLLEMAN atteint d’ailleurs des notes qui m’ont poussé à me demander s’il n’y en aurait peut-être pas quelques-unes qui pourraient avoir échappé à ma faculté auditive. Si vous sentez une exagération de ma part, la fin de la pièce « Satan’s Bat » saura vous convaincre du contraire, si vous parvenez à en entendre le dernier cri. Ce fait n’a malheureusement rien de positif en ce qui me concerne. Si la voix de James LABRIE ne m’a jamais incommodé outre mesure, il m’est arrivé trop souvent de sourciller devant cette exagération de notes poussées dans les extrêmes aigues par HOLLEMAN. La surutilisation du falsetto m’a effectivement beaucoup déplu. L’adage      « trop, c’est comme pas assez » est assurément de mise dans ce cas-ci.  

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De plus, le tourbillon incessant dans lequel l’auditeur est transporté constitue un autre point négatif de l’album. Les pièces évoluent souvent de manière inattendue et mal organisée.      « Ire Of The Monster » en est un bon exemple. On croirait pratiquement que les musiciens ont pondu assez de matériel pour en faire trois albums et qu’ils ont finalement décidé de plutôt nous servir un impressionnant pot-pourri d’environ 70 minutes. Ironiquement, les diverses pièces font aussi parfois dans la redondance. Les refrains toujours très entraînants sont parfois répétés si longtemps vers la fin des chansons que l’on en arrive à avoir hâte que cela prenne fin.

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D’un côté plus positif, la guitare rythmique m’a parfois fait penser aux groupes Symphony X et Epica. Voilà là un bel atout pour un groupe qui à la base est surtout comparable à des groupes de power métal. Cependant, là encore, certaines rythmiques m’ont franchement laissé sur mon appétit. Par exemple, dans la pièce « King Alas! », l’accompagnement est d’une simplicité faisant un énorme contraste avec ce que l’on peut entendre dans la majorité des autres chansons.

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En conclusion, cet album mérite une attention particulière des fans de musique métal en général. La formation Powerized, qui d’ailleurs porte très bien son nom, ose innover dans un style où tout semblait avoir déjà été fait. Chacun de ses membres semble en parfait contrôle de son instrument. Pour moi, le plus grand problème est que le groupe semble malheureusement réussir à transformer chacune de ses plus grandes qualités en défauts. Pour d’autres dont les goûts sont différents, ces qualités pourraient possiblement être perçues comme étant exploitées de façon juste et parfaite. C’est entre autre pour cette raison qu’une écoute attentive est requise afin de vous faire votre propre idée de cet album. Il pourrait peut-être tout autant pour vous devenir une pièce d’anthologie comme tomber immédiatement dans l’oubli.

 

PISTES / TRACKS

 

  1. The Mirror (1:46)

  2. Where Worlds Meet The Eye (7:25)

  3. For The Fallen (10:21)

  4. King Alas! (8:01)

  5. Satan’s Bat (7:46)

  6. Forever Roaming (5:02)

  7. Ire Of The Monster (4:54)

  8. Behind The Gates (11:37)

  9. God Of This World (12:12)

  10. Edified Ascending (1:57)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Nick Holleman: Vocals, Piano

Joris van Rooij: Rhythm Guitar

Bart Geisen: Lead Guitar

Bart van Unen: Bass Guitar

Sean Brandenburg: Drums

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