CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Trio britannique des années quatre-vingt, plus exactement formé en 1986, et dissous en 1990, voici le retour de PLENTY. Le progmaniaque qui commence la lecture de la chronique se demande bien, ce que ce disque fout ici !!!

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Bon il lui suffira de regarder le line up du groupe pour comprendre ; en effet PLENTY fut le premier combo du dandy britannique Tim BOWNESS bien avant NO MAN et pourtant !!! L'inspiration est quasiment la même et la trame musicale globale également, un NO MAN avant l'heure donc, tout en délicates touches mélodiques, en substrats lyriques évanescents, en clair-obscur ou plutôt en noir et blanc ouatiné.

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De qui, de quoi pouvons-nous approcher ou rapprocher PLENTY ? En dehors de ce qui sera plus tard NO MAN évidemment. Clairement et sans ambages, la formation qui me vient à l'esprit et à l'oreille, c'est assurément le TALK TALK de Mark HOLLIS, le TALK TALK de "Spirit of Eden" pour celles et ceux qui connaissent, c'est à dire celui de leur carrière post hits mondiaux, post "Such a Shame" en quelque sorte, celui où Mark HOLLIS était devenu seul maitre à bord avec une musique proche de l'improvisation qui n'en était pourtant pas.....On pourra citer également et pêle-mêle des formations comme THE BLUE NILE ou PREFAB SPROUT et aussi un certain David BOWIE, le moins rock et le plus calme qu'il fut à une courte période de sa carrière.

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Accordons donc à PLENTY, un héritage musical en rapport avec ce qui vient d'être dit, tout en étant à l'époque totalement inconnue.

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Si nous devons donner des références pour faciliter votre écoute, les pistes une "As Tears go by", deux "Hide", sept "Every Stranger's Voice", neuf "The Good Man" et dix "It Could be Home" tiendraient sans hésitation le haut du pavé car plus faciles à mémoriser que le reste de l'album.

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En conclusion, un album à ranger plutôt dans la catégorie des souvenirs élégants que des vraies découvertes, intéressant sans être indispensable et à écouter surtout pour les fans de monsieur BOWNESS.