top of page

CHRONIQUE / REVIEW

phi

cycles

Releases information

Release date: Mars 23, 2018

Format: Digital, CD

Label: Gentle Art of Music / Soulfood

From: Autriche / Austria

8,4

Alan Charles - April 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Ce n’est pas parce que cet album de Phi contient une pièce intitulée « Existence » que je l’ai aimé dès la première écoute, mais plutôt pour une raison tout aussi fondamentale que fort simple : chacune des pièces possède une variété de dynamiques diverses, i.e. des changements dans le tempo, dans les tonalités, dans les ambiances, dans les thèmes. C’est varié, jamais linéaire, contrairement à trop de groupes qui se cantonnent dans un style et une ambiance unique pour tout un album, ce qui rend le tout mièvre même si chaque pièce, écoutée séparément, est bien. Phi ne nage pas dans ces eaux. Il ose varier.

​

Côté ambiances, on passe du « presque » new-age à du heavy-goth-metal, toujours en subtilité. Quand ça demande de la douceur, les musiciens sont au rendez-vous mais quand ça demande de la puissance, ils n’ont rien à envier à quiconque de soi-disant heavy. Et ce n’est jamais plaqué. On ressent l’authenticité.

​

Selon le texte explicatif qui nous a été envoyé, il semble que Markus BRATUSA a décidé de faire table rase de ce qu’était Phi jusqu’à ce jour, hormis Nick KOCH qui est de retour au sein de la formation. Pour moi, ça ne change rien puisque je ne connaissais pas le groupe auparavant. Je découvre donc et j’aime ce que j’entends. Autre point « nouveau » (si je puis dire…), BRATUSA aurait composé ces nouvelles pièces suite à un accident de travail qui aurait pu le laisser invalide ou, à tout le moins, incapable de jouer puisqu’il s’agissait de son majeur qu’il avait coupé… Je ne sais pas quel type de guitariste il était avant cet événement mais ça ne parait pas. Son jeu est impressionnant et je l’engagerais immédiatement!

​

Ces trois comparses sont par ailleurs également tous excellents. Et pour un groupe qui vient de se former, si on peut dire, la fusion est totale. Comme je le disais d’entrée de jeu, même s’il y a une cohérence à l’ensemble, les ambiances sont très variées. Il n’y a aucune longueur, aucune pièce ne semble étirée pour le sacro-saint besoin de faire du prog. Chaque mouvement est utile et sert le propos et l’ensemble. Et même si tous les musiciens sont excellents, on n’assiste pas une cascade de solos ou d’esbroufes inutiles. Les musiciens servent les pièces et non l’inverse. « Amber » est probablement ma pièce préférée de l’album pour sa vaste gamme de changements susmentionnés. Tempo, ambiance et changement de tonalité se succèdent sans perdre la mélodicité! « Existence » me plait aussi pour son côté plus sombre.

​

Côté production, c’est très bon. Côté innovation, c’est bon. Ce ne sont que ces deux critères qui me font enlever des points à Phi. Bref, rien pour brailler à sa mère surtout lorsque comparé à productions bien pires que nous envoient les majors chaque semaines!

​

Alors, si vous aimez Opeth (BRATUSA a un timbre de voix similaire à ÅKERFELDT lorsque ce dernier ne grogne pas) mélangé à un soupçon de Soudgarden et Dave KERZNER, vous aimerez Phi.

​

Ça roule en boucle dans ma voiture. J’ai vraiment aimé!

 

PISTES / TRACKS

 

01) Children Of The Rain (8:18)
02) Dystopia (7:26)
03) In The Name Of Freedom (6:04)
04) Amber (7:13)
05) Existence (6:22)
06) Blackened Rivers (7:01)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Markus Bratusa: vocals, guitar, synthesizer, sound design
Stefan Helige: guitar
Arthur Darnhofer-Demár: bass
Nick Koch: drums, percussion, keys, programming, backing vocals

bottom of page