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CHRONIQUE / REVIEW

perfect beings

vier

Releases information

Release date: January 19, 2018

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Inside Out

From: USA

9,1

Marc Thibeault - February 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Si on prenait le son ‘vintage’ du groupe YES, PINK FLOYD ou GENESIS, on lui donne un petit ‘boost’ pour le moderniser en lui infusant du GENTLE GIANT ou du GLASS HAMMER par endroit, du VAN DER GRAAF GENERATOR à d’autres places, un petit épice de Mike OLDFIELD ou Jean-Michel JARRE juste à la bonne place, et on réunit des musiciens expérimentés pour en faire des albums? Si je vous disais que ce groupe existe déjà depuis 2013? Les états-uniens PERFECT BEINGS, formé par Johannes LULEY et Ryan HURTGEN, en sont déjà à leur troisième album studio : ‘Vier’ (compétitionner pour atteindre quelque chose) est une créature assez complexe divisée en quatre ‘étapes’ (Guedra ou danse de la séduction, The Golden Arc, Vibrational, et Anunnaki ou Dieux Régnants). Il n’y a rien de mauvais dans cet album!

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La partie ‘Guedra’ est composée de quatre pièces. ‘A New Pyramid’ débute avec un son rappelant le groupe YES du début des années ’70: le type de chant, les structures musicales, même le son des instruments. Très bonne pièce. ‘The Blue Lake of Understanding’ a, quant à elle, une musique qui est plus un croisé entre les groupes ANATHEMA et OPETH: le côté mélodieux des deux groupes et aussi le côté plus lourd! Ça donne quelque chose de toute beauté. ‘Patience’ sonne comme un croisement entre les BEATLES des dernières années et PORCUPINE TREE. J’aime la guitare de Johannes LULEY qui sonne quelque fois comme celle de Steve HOWE. La fin de la chanson me fait penser à la pièce ‘Narcissus’ du groupe THRESHOLD. Très jolie pièce! ‘Enter the Center’, avec son petit beat en contretemps qui est presque relaxant, a des airs de groupes comme ELOY. L’ajout de saxophone lui donne des touches VddG. Une autre beauté. La deuxième des quatre parties se nomme ‘The Golden Arc’ et débute avec ‘The Persimmon Tree’: du piano d’abord et avant tout, mais on se sent attiré par la musique, Classique par bout (surtout les premiers cinq minutes), plus Contemporain, presque Crooner par la suite. Et puis ça revient plus au Classique jusqu’à la fin de la pièce. ‘Turn the World Off’ continue là où la pièce précédente a arrêté mais avec une touche plus noire, plus Prog. ‘America’ est un solo de guitare à la David GILMOUR pendant 1:55  avec le chant en arrière-plan. J’aime bien l’effet que ça fait. ‘For a Pound of Flesh’ avec des airs d’ANATHEMA et un riff en continue à l’arrière-plan pendant la majorité de la pièce à l’exception des bouts plus doux.

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Troisième étape de l’album: ‘Vibrational’ avec ‘The System and Beyond’ comme première pièce. On change un peu de style pour s’en aller plus vers l’Électronique du genre VANGELIS ou Jean-Michel JARRE, voir TANGERINE DREAM. L’écho sur le chant donne un effet très planant, faisant penser à quelques pièces de YES ou JON & VANGELIS. Très agréable à l’écoute. ‘Mysteries, Not Answers’ est, elle aussi, une pièce plus axée sur le style Électronique. ‘Altars of the Gods’ est beaucoup axée sur la guitare sèche mais avec aussi une guitare électrique au son ressemblant à Steve HOWE. Puis la pièce coupe d’un coup vers 2:00 et c’est le piano qui prend la relève. On dirait qu’il y a, de temps à autre en arrière-plan, un battement de cœur. Une autre belle réussite. ‘Everywhere At Once’ est un défoulement de guitare, de voix, de la batterie qui dure 1:45. La jolie pièce ‘Insomnia’ nous berce pendant ses trois minutes trente-trois. Difficile de demeurer insensible. La quatrième partie de l’album se nomme ‘Anunnaki’. ‘Lord Wind’ débute le tout avec un Prog-Rock qui ressemble un peu à ceux de Steve HACKETT. Même la guitare nous y fait penser. ‘Patterns of Light’ fait penser à certaines pièces de CAMEL, ELOY, GTR ou Steve HACKETT. J’aime le saxophone qu’on entend en perte de contrôle. Entrainant! ‘A Compromise’ est complètement à-part des autres pièces: un Prog-Crooner, un peu à la Steven Wilson, solo de guitare un peu Crooner lui-même. Vous comprendrez plus lorsque vous l’écouterez. Bonne, mais la moins bonne du lot à mon goût. J’aime l’intro à la japonaise de ‘Hissing the Wave of the Dragon’. Cette pièce se termine avec un bout d’une des pièces précédentes. ‘Everything's Falling Apart’ termine cet album avec grâce: de la guitare sèche, la voix basse du chanteur, accompagné parfois d’une choriste, le synthétiseur qui embarque vers la moitié de la pièce et qui devient déjanté (un peu comme le saxophone dans une des autres pièces) et ça finit avec des sons électroniques qui donne l’impression qu’on a perdu le contrôle.

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Presqu’une heure et quart de beaucoup de genres différent de Prog mais pas de longueurs de décelés. On écoute et réécoute et on ne se tanne pas (dans mon cas, en tout cas). Je vous le conseille fortement.

 

PISTES / TRACKS

 

01. Guedra - A New Pyramid (4:55)
02. Guedra - The Blue Lake of Understanding (2:55)
03. Guedra - Patience (4:23)
04. Guedra - Enter the Center (6:09)
05. The Golden Arc - The Persimmon Tree (7:53)
06. The Golden Arc - Turn the World Off (2:14)
07. The Golden Arc - America (1:52)
08. The Golden Arc - For a Pound of Flesh (4:49)
09. Vibrational - The System and Beyond (6:51)
10. Vibrational - Mysteries, Not Answers (2:49)
11. Vibrational - Altars of the Gods (3:27)
12. Vibrational - Everywhere At Once (1:40)
13. Vibrational - Insomnia (3:31)
14. Anunnaki - Lord Wind (2:04)
15. Anunnaki - Patterns of Light (3:14)
16. Anunnaki - A Compromise (5:42)
17. Anunnaki - Hissing the Wave of the Dragon (4:12)
18. Anunnaki - Everything's Falling Apart (3:30)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Ryan HURTGEN / vocals, piano
Johannes LULEY (Moth Vellum) / guitars, bass
Jesse NASON / keyboards
Sean REINERT (Cynic, Death, Gordian Knot) / drums

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