ALBUM REVIEW
SOON !
Fred Simoneau -December 2016
Veuillez noter que cette entrevue à été traduite en français et anglais sous l'espace vidéo
Please note that this interview has been translated in French and English below this video
​PROFIL - Bonjour, ici Fred de Profil et aujourd'hui j'ai la chance de parler avec Daniel Gildenlow de Pain of Salvation. Comment allez-vous Daniel?
DANIEL GILDENLOW - Je vais bien et vous?
PR - Je vais très bien. Le vendredi 13 janvier, vous allez sortir votre 10ème album studio intitulé: THE PASSING LIGHT OF DAY. Comme vous le savez probablement, de nombreux fans ne peuvent pas attendre avant d'écouter votre prochain album. Félicitations pour cette longévité. Comment avez-vous réussi à garder Pain of Salvation vivant depuis plus de 20 ans?
DG - Je n'en ai aucune idée. La chose est que nous avons eu quelques changements de lineup et ce ne fut pas facile. C'est probablement parce que je ne peux simplement pas quitter! Chaque fois qu'un membre du groupe quitte, à mesure que nous vieillissons, on fonde une famille et on a des enfants, les gens ont besoin de prendre le temps de se concentrer sur la famille et les enfants et je comprends parfaitement, mais chaque fois, je dois renégocier avec moi-même pour trouver une sorte de motivation pour continuer. Ce qui arrive chaque fois c'est le fait que je ne peux pas arrêter. Être dans un groupe est livré avec des avantages et des inconvénients. Si je quitte le groupe, les inconvénients seraient toujours là. J'aurais toujours ma tête pleine de musique et de sentir l'envie de faire quelque chose avec elle. Je suppose que c'est qui je suis et ce n'est pas un choix pour moi et c'est ce qui fait en sorte que le groupe continue. Chaque fois que quelqu'un quitte le groupe, ils exhortent les autres à continuer en quelque sorte. C'est particulièrement vrai avec la formation originale du groupe, cette formation du premier album considèrent que Pain of Salvation est quelque chose de plus grand que le groupe. C'est une entité en quelque sorte et cette créature doit continuer.
PR - Beaucoup a été dit et nous savons que 2014 n'a pas été facile pour vous. Vous avez passé des mois dans un hôpital, récupéré d'une maladie presque mortelle. Dites-nous quel endroit la musique avait dans votre vie tout en luttant pour celle-ci. Vous mettiez des mots sur papier pour un album à ce moment la?
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DG - Non, j'avais envisagé la direction et je savais ce que je voulais faire. Il y avait des idées de chansons avant que je finisse dans un hôpital. Peut-être, pour la première fois que je me souvienne, j'ai arrêté le flot de musique. J'ai entendu parler de personnes qui ont des crampes d'écrivain peu importe comment ça s’appel, mais je ne connais pas ce sentiment. Je voudrais avoir un robinet pour l'éteindre de temps en temps et je pense que c'est à peu près ce qui s'est passé. Il y avait tellement d'autres choses en particulier dans les premiers jours de l'hôpital. Par exemple, quand je viens d'avoir la grande chirurgie et près de la fin du séjour après 4 mois à l'hôpital avec les efforts d'être là couché dans le lit jours après jours, mois après mois. C'est difficile sur l'esprit et le corps... Au début et la fin, il n'y avait pas assez de place pour la musique. J'essayais ... J'ai même demandé à mon père d'apporter ma guitare et j'ai eu cette idée que je pourrais pratiquer des chansons de la tournée transatlantique que j'étais supposé faire. En rétrospective, c'était une idée totalement stupide car il n'y avait aucun moyen que je puisse le faire. Ils ont appelé mon rétablissement «miraculeux» parce qu'il allait si vite, mais encore la, ça faisait 4 mois que j'étais à l'hôpital et une fois que je suis sorti, je ne pouvais même pas monter les escaliers. De ce point de vue, il était totalement impossible pour moi d'avoir envisagé de faire cette tournée. Je suppose qu'ils ne voulaient pas me le dire. Laissez lui ses rêves, il en a besoin pour trouver l'énergie de continuer Je ne sais pas ... Il n'y avait pas beaucoup de musique mais une chose qui me semblait vraiment saine et qui a beaucoup à voir avec la suite de Pain of Salvation en faisant cet album, comme vous savez dans notre vie quotidienne, nous nous réveillons le matin et nous avons cette énorme liste. Nous ne sommes peut-être même pas conscients de cela, mais nous avons cette énorme liste de choses que nous devons faire, les choses que nous devons faire, nos rêves, objectifs de vie, ceci et cela. La liste devient si ridiculement longue, il devient difficile de prioriser et même voir ce qui est sur cette liste. Vous savez, c'est sans fin. Vous devez mettre les pneus d'hiver, mettre en place les déclarations d'impôt, vous avez à choisir entre telle ou telle marque de détergent, il y a tellement de choses. J'ai sentait que quand c'était à propos du groupe, j'étais comme une "basse fréquence ambivalente" depuis 2007 ou 2008 alors que beaucoup des membres originaux ont quitté le groupe et je me sentais comme si j'étais ... Cette famille que j'avais créée, maintenue et nourrie au cours des années tout d'un coup se séparait. J'avais été comme je l'ai dit, stocké dans cette "basse fréquence ambivalente" en quelque sorte et tout d'un coup quand vous vous réveillez dans un hôpital, toute cette liste est réduite à quelques points très simple. Il n'y a pas de place pour les changements de pneus d'hiver sur cette liste; Il n'y a aucune déclaration fiscale sur cette liste. Il y a tellement de choses qui s'effacent et qui deviennent sans importance. Les quelques choses qui restent sont claires à bien des égards. Ils sont faciles à déterminer et à définir. Vous devriez essayer de prendre le petit déjeuner, c'est un bon point. Ce sont des objectifs qui sont faciles à réaliser ou cocher comme impossible. J'ai remarqué que l'ambivalence lorsque liée à l'existence de du groupe ou tout ce qui avait à voir avec la musique étaient vraiment clairs et évidents pour moi. Il n'y avait plus d'ambivalence. C'était encore sur cette très courte liste. De ce point de vue, c'est bon pour moi parce que je sais que même maintenant que je suis de retour à une vie régulière, cette liste que j'ai essayé de me promettre de garder plus court que d'habitude est de nouveau devenu cette énorme liste longe et impossible à prioriser. Je ne peux m'appuyer qie sur les décisions que j'ai prises il y a deux ans, car il y a deux ans, cette liste était vraiment réduite. Je pense qu'il ya quelque chose de vraiment bon qui est sorti de cela. J'ai mentionné que dans une interview suite à une question à savoir si j'avais changé mes priorités et mes valeurs dans la vie. J'ai répondu non, nous avons nos priorités et nos valeurs, et nous savons comment nous devons vivre. Nous savons que nous devrions stresser un peu moins, que nous devrions prêter attention aux petites choses dans la vie; Nous savons que nous devrions passer plus de temps avec la famille et les amis. Toutes ces choses que nous connaissons, mais nous échouons quotidiennement. Nous ne parvenons pas à maintenir ces valeurs. C'est quelque chose de très positif, je crois, d'avoir eu une si courte liste il y a seulement deux ans. Les gens devraient retourner à être des adolescents ou même avant ça et retrouver cette liste qu'ils avaient autrefois.
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PR - Vous pouvez être fier de vous d'avoir passé à travers.
DG - Je n'avais pas beaucoup de choix, je suppose.
PR - Avez-vous finalement changé de pneus d'hiver?
DG - Je l'ai fait oui! Je ne sais pas si l'univers peu aider ou non, mais nous avions un pneu crevé il y a quelques semaines... C'est quelque chose que j'ai probablement encore avec moi de mon passage à l'hôpital, les choses sont ce qu'ils sont, Et ils seront ce qu'ils seront et il n'y a aucun bienfait à combattre cela. Vous pouvez faire des plans, c'est ce que j'ai fait et puis vous vous retrouvez dans un hôpital pour la moitié d'un an et tous ces plans sont juste ... vous savez. Donc, nous avions un pneu crevé et il est si facile de réagir comme; C'est ennuyeux, je déteste ça, c'est terrible ou quoi que ce soit. Maintenant, je suis comme, ok, nous avons un pneu crevé; Il n'y a pas grand-chose à faire à ce sujet. Demain nous devrons faire une sorte de trouver des solutions logistiques comme; Toi tu t'occupes des enfants, je vais aller là, je vais laisser cette voiture là, vous savez ... Nous nous en occupons. Nous avons fait exactement cela, nous avons apporté la voiture au garage et... pourquoi pas en profiter pour mettre les pneus d'hivers!
PR - C'est bon! Diriez-vous que In the Passing Light of Day est l'album le plus introspectif, émotionnel et personnel de Pain of Salvation?
DG - Je détruirais simplement la question si je répondais non à cela. Je suis d'accord. Probablement à égalité avec Remedy Lane, mais traitant de différents sujets. C'est un retour à quelque chose de très intime. Cela a toujours été ma moto je suppose, si vous écrivez sur quelque chose que vous vous souciez vraiment et quelque chose qui vient naturellement, ce sera assurément encore plus vrai et intéressant. Je pense que j'ai toujours apprécié l'écoute d'autres groupes et d'autres artistes; J'ai toujours apprécié quand ils osent être vulnérables et s'exposer. De ce point de vue, afficher ses faiblesses est généralement la chose la plus forte pour moi en tant que récepteur et j'espère que lorsque nous transmettons aux récepteurs là-bas, j'espère qu'ils vont ressentir la même chose.
PR - C'est une qualité de la musique Progressive je suppose?
DG - Peut-être mais je ne sais pas si elle est reliée à un style de musique ou pas. Quoi qu'il en soit, je pense que c'est la décision la plus intéressante
PR - Ais-je raison de dire que les fans peuvent s'attendre à un ton plus et une écriture plus sombre et un son plus lourd tout au long de l'album?
DG - Oui, bien sûr, c'est quelque chose que nous nous dirigeons et je suis très heureux que ce soit ce que nous avions imaginé dans nos têtes. Je me souviens quand nous étions à travailler sur Full Throttle Tribe, nous étions dans la salle de répétition et comme d'habitude, je jouais à la batterie et c'est probablement la raison pour laquelle l'album est ce qu'il est. Il est plus dans le style des 4 premiers albums. Pour ces albums, j'étais normalement assis derrière la batterie pour créer et écrire la musique. La musique est très représentative de mon jeu de guitare. Quoi qu'il en soit, nous étions dans la salle de répétition, RAGNAR jouait de la guitare et je jouais de la batterie avec une guitare sur le côté à ajouter tout ce qui doit être ajouté tels que les claviers et autres trucs pour voir la chanson se bâtir. Je pense que c'était Full Throttle Tribe sur lequel nous travaillions et nous avons commencé à utiliser les synthétiseurs analogiques dans le fond et quelques guitares fuzz et j'ai juste senti le son venait ensemble de la manière que je le voulais. Est-ce, c'est ce que nous recherchions. C'est l'album, le son, le paysage que nous voulions avoir pour cet album. Nous avons commencé revisiter les démos enregistrées et les avons adapté à ce paysage sonore et je pense que c'était une très bonne décision parce que je pense que l'album a un son très personnel. On a pas créé un son uniforme ou identique mais les chansons sont toutes dans le même créneau d'un point de vue sonore et ont leurs propres signatures de toute façon.
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PR - L'excellent single Meaningless a été vu plus de 200,000 fois sur youtube.
DG - J'en avais aucune idée
PR - L'album n'est pas encore sorti. Aviez-vous prévu une telle réponse de vos fans et pourrais tu me dire ce que cela signifie pour toi et les autres membres du groupe?
DG - Nous étions assez certain que cet album était très fort. Nous ne sommes pas surpris que les gens aiment. De l'autre côté, on ne sait jamais. Vous pouvez faire le meilleur album au monde; il n'a pas d'importance si les gens ne l'entendent pas. Je suis très heureux qu'après si peu de temps, la chanson possède déjà une certaine réputation. Il va être très intéressant de voir ce que les gens pensent en écoutant l'album en entier. Il a été intéressant de faire les interviews puisque de nombreux journalistes ont entendu l'album en entier. Je ne me souviens pas si les autres albums ont autant reçu de rétroactions positives de la part des journalistes lors des entretiens. C'est quelque chose de nouveau pour moi. Je ne dis pas cela habituellement et surtout pas durant une entrevue mais ils me disent combien ils aiment l'album. C'est une très bonne chose parce que; Les fans ont entendu la pièce Meaningless et seulement nous et les journalistes ont entendu l'album en entier. Cependant, nous sommes assez subjectif. Entendre ce que les journalistes ont dit est très intéressant. Ce sont les premières personnes, totalement en dehors du groupe qui ont entendu l'album en entier et c'est un bon signe.
PR - J'ai vraiment apprécié la voix de Ragnar sur cette chanson. On peut dire qu'il peut chanter! D'après ce que je comprends, c'est une chanson que Ragnar a écrit avant de se joindre à Pain of Salvation et qu'elle allait tout simplement à merveille avec le reste de l'album?
DG - Oui, il a envoyé un tas de matériel et il a dit qu'il avait cette chanson que j'ai immédiatement aimé. J'ai pensé que ce serait parfait pour l'album. Il ne l'avait pas utilisé de façon officielle, mais oui, c'était sa chanson. Nous avons ré-écrit la fin et nous avons apporté des changements dans le studio alors que j'ai réécrit une partie des paroles afin qu'elle fasse partie du concept. Je me sentais presque réticent à le faire parce que je voulais garder autant que possible la version originale mis à part la fin. C'était un très bon ajout à l'album je pense.
PR - Comment diriez-vous qu'In the Passing Light of Day s'accorde avec le reste de la discographie de Pain of Salvation?
DG - Je suis tellement subjectif et je détesterais dire quelque chose comme; C'est le meilleur album que nous ayons jamais fait. C'est simplement du Pain of Salvation à son meilleur! Je pense que c'est probablement à cause de l'endroit où nous allions dans cet album et la faim et l'appétit de réussir. En passant par toutes ces choses, les retards, les séjours à l'hôpital et tout ... juste ces choses, les événements qui ont mené à l'album en fait un album très unique et je ne voudrais pas changer quoi que ce soit avec tout ce qui s'est passé avant. Je ne voudrais pas l'utiliser comme une base pour faire les prochains albums car, j'ai eu assez d'hôpital... L'album est semblable aux autres dans le sens que c'est du Pain of Salvation directement dans votre visage! De la musique forte qui ose aller dans toutes les directions et jumelé à de sujets psychologiques et très émotionnels, montrent beaucoup de vulnérabilité et de beauté d'une certaine manière. Ce mélange je pense, pour n'importe quel amateur de Pain of Salvation, saura leur plaire.
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PR - Beaucoup de gens disent que le rock Progressif est mort dans les années 70. Quelle serait votre réponse à cette déclaration?
DG - Je ne sais même pas. J'ai parlé de styles de musique dans une entrevue il ya quelques jours et mon opinion sur les styles de musique en général est que, Tous les styles de musique naissent de frustrations et un désir de réinventer. Je pense que c'est ce qui donne naissance à tous les styles de musique. Jazz, Pop ou Punk, Prog Rock ou Prog Metal, c'est une réaction à ce qui est autour à ce moment. Après cette première vague d'idiots agités qui construisent une nouvelle frontière, certain se diront; c'est un son très agréable, je veux faire partie de celui-ci, je veux faire de la musique qui ressemble à ça. Bien sûr, alors vous avez une force motrice totalement différente dans la fabrication de la musique. La musique peut sembler la même, mais la force motrice et l'origine de la musique est très différente. Je ne dis pas que l'un est meilleur que l'autre, mais certainement que le Prog Rock aujourd'hui est une recette utilisée afin de recréer quelque chose plutôt que de créer quelque chose de nouveau. Je pense que c'est vrai avec tous les styles de musique. Il y aura toujours quelques-uns de ces individus agités qui ont quitté et progressé. Je pense que quand il s'agit de Pain of Salvation, peut-être que je devrais parler de moi-même ici, je suis certainement plus du premier type de personne. Je suis agité et frustré et j'ai un fort désir de réinventer en tout temps. Cela rendra le voyage un peu bosselé, mais vous arriverez à une conclusion qui pourrait surprendre. Cela me sera toujours plus intéressant que d'essayer de recréer quelque chose. Je suppose que le Prog Rock est mort probablement dans les années 70 et quel que soit le genre de personnes qui l'ont inventé, ont ensuite formé d'autres styles de musique dans leurs générations respectives. Tout dépend de ce que vous recherchez dans la musique. Personnellement, j'aime les deux parties. Je peux aussi apprécier quelqu'un qui essaye de perfectionner quelque chose que d'autres ont inventé il y a des décennies. Tout dépend de comment je me sens et ce que j'aime, vous pouvez apprécier les deux côtés, je pense.
PR - Pain of Salvation sera à bord et jouera sur la prochaine croisière Cruise to the Edge en Février 2017. En plus de cela, il y a quelques dates et lieux déjà sorties pour la tournée et la promotion du nouvel album. Je suppose que nous allons en savoir plus dans les semaines à venir mais quelque chose que vous aimeriez partager avec Profil aujourd'hui à ce propos?
DG - Il ya tellement de parties de cela que j'ai juste une idée approximative. La seule chose que je sais, c'est que nous allons faire la croisière et ensuite visiter les États-Unis, principalement la côte est et vers le centre du continent. Ce que nous allons jouer et tout ce qui précède est ...Ça été si dur faire l'album et puis l'œuvre d'art de l'album et maintenant, des interviews. Après cela, nous nous approchons de Noël et 'il y a tant de choses à faire. Fondamentalement, je vais juste me réveiller avec une énorme attaque de panique. Jésus Christ, nous devons tout savoir, nous allons en tournée! Les tournées sont toujours une bonne idée quand ils sont un peu loin dans le temps ou quand vous êtes au milieu de la tournée. Deux semaines avant la tournée, c'est un moment terrible... Vous commencez à vous demander pourquoi vous avez réservé toutes ces dates et vous êtes comme; c'est insensé! Je prendrai les jours comme ils se présenteront.
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PR - Maintenant, c'est la partie de l'entrevue où ça devient un peu moins évident. Les questions suivantes nécessiteront une réponse à un seul mot. Si vous ne voulez pas répondre, vous dites simplement "passe". Tu est prêt?
DG - Wow, je suppose oui oui.
PR - Ok! En utilisant qu'un seul mot, comment décririez-vous chaque chanson de l'album?
DG -
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On a Tuesday – j'ai besoin d'un meilleur vocabulaire. Le suédois est très difficile ... Complexe!
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Thong of god – Lourd
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Meaningless – Intransigeant
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Silent Gold – Belle
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Full Throttle Tribe – Vraie
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Reasons – Drôle... non, dûre c'est mieux
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Angels of Broken Things – Mauvaise augure
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The Taming of a Beast – Impitoyable
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If this is the End – Désespérée
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The Passing Light of Day – Tranquilité
PR - Ok! Quelques-unes de plus. Quel est le meilleur groupe de Métal Progressif?
DG - Pain of Salvation
PR - J'adore ça!
GD - La politesse me demanderait de répondre autre chose, mais mon honnêteté exige que je réponde comme je l'ai fait.
PR - Votre groupe préféré suédois?
DG - ABBA? J'essaie de répondre quelque chose d'autre, mais je dois choisir un groupe que j'écoute beaucoup, je crois. Je vais rester avec ABBA, je suppose.
PR - La plus belle voix féminine
DG - Mélodie Gardot
PR - Votre sport favori?
DG - Parcours
PR - C'est ce que je croyais! Dans quel pays vous souhaiteriez jouer mais n'avez jamais eu la chance encore?
DG - Il y en a tellement... Népal
PR - Vous voyez, je vous avait dit que la fin d'une entrevue Profil est toujours moins évidente!
DG - Oui en effet mais j'aime bien.
PR - Daniel, c'était un vrai plaisir de vous avoir à Profil. Félicitations et meilleur succès avec ce tout nouvel album qui sortira en janvier 2017. En ce qui nous concerne ici à Québec, Canada, nous sommes très impatients de vous voir bientôt.
DG - C'est une excellente idée. Nous voulons y retourner. Je viens de réaliser que c'est la première entrevue à vie que je termine avec le mot Népal... hahaha
PR - Daniel, merci beaucoup!
DG - Merci, bonne soirée et joyeux Noël!
PROFIL – Hi, this is Fred from Profil and today I am fortunate to be talking with Daniel Gildenlow from Pain of Salvation. How are you Daniel?
DANIEL GILDENLOW – I am fine and you?
PR – I am doing very good. On Friday January 13th, you guys will be releasing you’re 10th studio album titled: THE PASSING LIGHT OF DAY. As you probably know, many fans simply can’t wait to enjoy your new work. Congratulations for such longevity. How did you manage to keep Pain of Salvation alive and kicking for more than 20 years?
DG – I have no idea. The thing is we’ve had some lineup changes and it’s not been an easy ride. It is probably down to the fact that I can’t quit. Every time a band member quit, as we grow older, get a family and kids, people need to take time off and focus on family and kids and I totally understand that but every time, I have to renegotiate with myself to find some sort of motivation to keep going. What makes it happen every time is the fact that I can’t quit. Being in a band comes with pros and cons. If I would quit the band, the cons would still be there pretty much. I would still have my head full of music and feel the urge to do something with it. I guess, it is who I am and it is not optional for me. That is what makes the band to continue. Every time someone quits the band, they also urge the others to continue cause every one, somehow, especially from the original lineup and forward from the first album consider Pain of Salvation to be something larger than the band. it is an entity on its own somehow and that creature needs to continue.
PR – A lot has been said and we know that 2014 was not easy on you. You spent months in a hospital, recovered from a near fatal illness. Tell us what place music had in your life while basically fighting for it. You were putting words on paper for a later album?
DG – No, I had been considering the direction I knew what I wanted to do. I there were ideas of songs and everything before I ended up to a hospital. For the first time that I can remember, it stopped the flow of music. I heard of people getting writer’s cramps or whatever it is called but I don’t know that feeling. I wish I would have a tap to turn it off every once in a while and I think that is pretty much what happened. There were so many other things especially in the early days of the hospitals stay when I just had the big surgery and near the end of the stay after 4 months in the hospital with efforts of being there lying in the bed days after days, months after months. It took a heavy toll on the mind and body as well. During the beginning and the end, there was not enough room for anything that had with music to do. I was trying… I even asked my dad to bring my guitar and I had this idea that I would practice songs from transatlantic tour that I had booked. In Retrospective, this was totally stupid idea cause there was like no way that I could. They called my recovery “miraculous” that it was going so fast but still it was 4 months and once I got out, I couldn’t even walk a normal set of stairs. From that perspective, it was totally impossible for me to even have considered going on that tour. I guess they just didn’t want to tell me that. Yes, let him have his dreams, he may need that and have the energy to continue I don’t know … There was not a lot of music but one thing that I think was really healthy and that has a lot to do with the continuation of Pain of Salvation in making this album, you know in our everyday life we wake up in the morning and we have this huge list. We may not even be aware of this but we have this huge list of the things we have to do, the things that were too late with, our dreams, life goals, this and that. The list gets so ridiculously long it gets difficult to prioritize and even see what is on this list. You know, it is endless. You have to put the winter tires, put up with the tax declarations, you have to choose between this or that brand of detergent, there is so many things. Everyday so many must, so many must not. It is very confusing, I felt that when it came to the band I had been dealing with this like “Low frequency ambivalence” ever since 2007 or 2008 when a lot of the original members were leaving the band and I just felt like I was… This family that I had created maintained and nurtured over the years all of the sudden just felt apart. I had been like I said, stocked in this “low frequency ambivalence” somehow and all of a sudden when you wake up in a hospital, that whole list is just boiled down to a few very simple points. There is no room to changes of winter tires on that list; there are no tax declarations on that list. So many things just clearly fall off away and become really unimportant. The few things that remain are clear in so many ways. They are easy to determine and define. You should try to eat breakfast, this is a good point. These are goals that are easy to achieve or tick off as impossible. I noticed that the ambivalence when it came with the band existence or anything that had to do with music or the band was just so clear and obvious to me. There was no ambivalence anymore. It was still on this very short list. From that perspective, it was very good because I know even now when I am back in regular life and the list I tried to promise myself that I would keep shorter than usual has again grown into this huge impossible list and confusion is already coming back when it comes with things that are very hard to prioritize. I can lean on the decisions I made two years back because two years back I had that really boiled down list. I think that there is something really good that came out of this. I mentioned that in an interview if I had changed my priorities of and values in life. I answered no, we do have those priorities and values, and we do know how we should live all of us. We know that we should stress a little less, that we should pay attention to the small things in life; we know that we should spend more time with family and friends. All those things we know but we fail on daily basis, we fail to uphold these values. It is something very positive I think to be able to have this list only two years back. People would have to go back at being teenagers or even before that to find that boiled down list that they once had. That is one good thing that came out of it and it helped me a lot with coming back to the band and maybe get an entire different hunger and I don’t know… appetite for it again.
PR – You can be proud of yourself to go through all this and succeed.
DG – I didn’t have much choice I guess.
PR – Did you finally change to winter tires? :)
DG – I did yes! I don’t know if the universe is helping out or not but we had a flat tire a few weeks back and it is easy to go like… That is something I probably still have with me from the hospital, things are what they are, and they will be what they will be and there is no point to fight that. You can make plans, that is what I did and then you end up in a hospital for half a year and all those plans are just… you know. In very close contact with the brain. So, we had a flat tire and it is so easy to go like; it is so annoying I hate that, it is terrible or whatever. Now I am like, ok we had a flat tire; there is not much we can do about this. Tomorrow we will have to make some sort of logistic solutions like; you will drop the kids, I will go there, I will leave that car there you know… We just deal with it. We did, we took the car to the garage and, we might as well change for winter tires.
PR – That is good! Would you say that In the Passing Light of Day is the most introspective, emotional and personal Pain of Salvation album to date?
DG – I would just destroy the question if I would answer no to that. I would have to agree. Probably on par with Remedy lane but dealing with different topics. It is a return to something very intimate. That has always been my moto I guess, if you write about something that you really care about and something that comes naturally, it is bound to become even more true and interesting. I think I always appreciated that listening to other bands and other artists; I have always appreciated when they dare to be vulnerable and expose themselves. From that perspective, displaying your weaknesses are usually the strongest thing for me as a receiver and I hope when we are transmitting to the receivers out there I hope that they will feel the same thing.
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PR – It is a quality of Prog Rock music I guess?
DG – Maybe but I don’t know if it is connected to a music style or not. Whatever it is, I think it is the most interesting decision
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PR – Am I right to say that fans can expect a darker tone and writing and a heavier sound throughout the album?
DG – Yes for sure, this is something that we were heading for and I am very happy that it came close to what we had pictured in our heads. I remember when we were doing Full Throttle Tribe, we were in the rehearsal room and usually I would be playing the drums and it is probably why the album turned out the way it does. It is more in the style of the first 4 albums. For those albums, I would normally sit behind the drums while making the music. They are very significant of my drumming. Anyway, we were in the rehearsal room, RAGNAR would play the guitar and I would play the drums with a guitar on the side and then we would add anything that needs to be added like keyboards and stuff to see this on grow. I think it was Full Throttle Tribe that we were working on and we started to use the analog synthesizers in the bottom and some fuzz guitars and I just felt the sound was coming together in a way that I felt, you know, you feel, this is it, this is what we are looking for. This is the album, the sound, the landscape we should be dealing with for this album. We started pulling the recorded demos more into that sound landscape and I think it was a very good decision because I think the album has a very personal sound. No sounding uniform or sounding the same but they all very much in the same neighbourhood from a sound point of vue and has its own signature anyway.
PR – The excellent single Meaningless have been viewed more than 200 thousand times already on youtube.
DG – I had no idea about that
PR - The album is not even out yet. Did you expect such a great response and what does it mean to you and the band members
DG – We have been very certain that this album was very strong. We are not surprised that people like it. On the other end, you never know. You can make the best album in the world; it does not matter if people don’t hear it. I am very happy that it is getting out there and it is getting a little bit of a reputation already. It is going to be very interesting to see what people think when listening to the entire album. It has been interesting to doing the interviews since many journalists have heard the entire album. I can’t remember for any albums having received so many extremely positive feedbacks already from the journalists during the interviews. That is something new to me. I usually don’t say this and especially not before an interview but they go on telling me how much they love the album. That is a very good thing because the thing is; the fans have heard meaningless and we have heard the entire album but we are fairly subjective. Hearing what the journalists have been saying is very interesting. They are the first people, totally outside the band that have heard the entire album and that is a good sign.
PR – I really enjoyed Ragnar’s vocal on this song. Man this guy can sing! From my understanding, this is a song that Ragnar wrote before joining Pain of Salvation and it just fitted perfectly on the album did it?
DG – Yes, he sent a bunch of material and he said he had this song and I instantly liked it. I thought it would be perfect for the album. He hadn’t used it in an official way but yes, it was his song. I pulled that in and we sort of wrote the ending and we made changes in the demo studio and I rewrote part of the lyrics so it would fit with the concept. I felt almost reluctant doing it because I wanted to keep as much as possible from the original which I thought, except of the ending, I thought it felt like a finished sound in so many ways. It was a very good addition to the album I think.
PR – How would you say In the Passing Light of Day stack up with the rest of Pain of Salvation’s discography?
DG – I am so subjective and I would hate a poor standing like; this is the best album we have ever made. It is Pain of Salvation at his finest! I think it really is probably because of where we were going in to this album and the hunger and appetite for it. I think it is very much displayed in the album. Going through all these things, delays, hospital stays and everything… just those things, the events that sort of led up to the album made it a very unique album and I wouldn’t want to change anything with all the stuff that happened before. I wouldn’t want to use it as a blueprint to make the next albums but I am satisfied with just that one time in the hospital… I think just getting that concept and being able to tap into when it came to lyrics made that combination of music and lyrics just like a perfect match I think. It became just like that typical Pain of Salvation world, in your face, strong music that dares going in all directions but paired with these sorts of psychological and very emotional topics, display a lot of vulnerability and beauty in a way. That mixture I think, for any Pain of Salvation fan will be hitting home and be as total as possible I think.
PR – Many people say that Progressive rock died back in the 70s. What would be your answer to that statement?
DG – I don’t even know. I talked about music styles in an interview a few days ago and my take on music styles in general is that; every music styles is born out of frustrations and restlessness and a desire to re-invent. I think this is what gives birth to any music styles. Being Jazz, Pop or Punk, Prog Rock or Prog Metal, it is a reaction to what is around at the moment. After that first wave of restless idiots that build a new frontier, whatever how you want to call it musically, there is going to be a lot of people who think; this is a very nice sound, I want to be part of it, I want to do music that sounds like this. Of course, then you have a total different driving force in making the music. The music might sound the same but the driving force and the origin of the music is very different. I am not saying that one is better than the other but for sure; Prog Rock today is pretty much a recipe peoples what to recreate something rather than create maybe. I think that is true with any music styles. There always going to be a few of those restless individuals who left and move on and progress. I think when it comes to Pain of Salvation, maybe I should only be talking for myself here, and I am definitely more of that first type of person. I am restless and frustrated and have a strong desire to re-invent at all times. This will make the journey a bit bumpy but you will arrive at a conclusion that might surprise. That to me will always be more interesting than trying to recreate something. I guess the restless and frustrated Prog Rock died probably back in the 70s and whatever kind of people who invented that moved on to form other music styles in their respective generations. It all depends on what you are looking for in music. Personally I like both parts; I can enjoy the mind boggling ground breakers of music that at first was doing something and will always be a bit like loose cannons. I can also enjoy someone who goes about trying to perfect something that others have done in decades. It all depends what I feel l like, you can appreciate both sides I think.
PR – Pain of Salvation will be onboard and performing on the next Cruise to the Edge edition in February 2017. On top of this, there are a few dates and locations that are out as far as touring and promoting the new album. I guess we will find out more in the weeks to come but anything you want to share with Profil today on that matter?
DG – There is so many parts of that that I just have a rough idea. The only thing I know is that we are going to do the cruise and then tour the States, mainly the east coast and toward the center of the continent. What we are going to play and anything above that is… I have been so hard on making the album and then the artwork of the album and now, making interviews. After that I guess we are getting close to Christmas and there are so many things to do. Basically, I will just wake up with a huge panic attack. Jesus Christ, we need to figure everything out, we are going on tour! The tours are always a good idea when they are a bit far away in time and when you are actually in the middle of the tour. Two weeks before the tour is a terrible time. This is when you start to question why you booked the tour and you are like; this is insane! I will take those days when they arrive.
PR – Now this is the part of the interview where it gets a little tricky. The following questions will require only one word answers. If you do not wish to answer, you simply say pass. You are ready?
DG – Wow, I guess so yes.
PR – Ok! Using only one word, how would you describe each song of the album?
DG –
-
On a Tuesday – I need a better vocabulary. Swedish is very difficult… Complex!
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Thong of god – Heavy
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Meaningless – Uncompromising
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Silent Gold – Beautiful
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Full Throttle Tribe – True
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Reasons – Funny… Hard is better
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Angels of Broken Things – Ominous
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The Taming of a Beast – Ruthless
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If this is the End – Desperate
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The Passing Light of Day – Tranquility
PR – Ok! Just a few more. What is the best Progressive Metal band out there?
DG – Pain of Salvation J
PR - I love that!
DG – Politeness would require me to answer something else but my honesty requires me to answer the way I did.
PR – Your favorite Swedish band?
DG – ABBA? I am trying to answer something else but I would need to pick a band that I actually listen to a lot I think. I will stick with ABBA I guess.
PR – The most beautiful female singer voice?
DG – Melody Gardot
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PR – Your favorite sport?
DG – Parcours
PR – That was my bet! In what country you wish to perform and never had a chance yet?
DG – There are so many… Nepal
PR – You see, I told you the end of a Profil interview is always a little tricky!
DG – Yes! I like that though.
PR – Daniel, it was a real pleasure to have you on Profil. Congratulations and best success with this brand new album to be released in January 2017. As far as we are concerned here in Quebec City, Canada, we are very anxious to see you soon.
DG – That sounds like a great idea. We want to get back up there for sure. I just realized that this is the first interview ever that I ended with the word Nepal :)
PR – Daniel, thank you very much!
DG – Thank you, have a great night and merry Christmas!