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CHRONIQUE / REVIEW

oh

metallia

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Releases information

Release date: July 27, 2018

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Grèce / Greece

8,7

Alain Massard - September 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Olivia HADJIIOANNOU, ça y est je l’ai écrit, maintenant ça sera OH pour les intimes, bref OH vient de sortir son 3e EP après d’autres singles aussi, juste pour gonfler un peu sa discographie naissante. Le temps de vous parler de cette dame stratosphérique qui vient de nulle part ou d’une autre planète, celle du métal-prog-fusion-trash-onirique-envoûtante et pas que! Vous l’aurez compris, j’ai diablement aimé sa production juste pour ses titres et pas pour la pochette qui, même si elle est très belle, n’a pas besoin de ça pour vous tenir en haleine!

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Donc, pour y aller avec mon sens méthodique alambiqué, je dirais que je suis tombé « Fall in love » avec cette musique qui en quelques notes a rassemblé tout ce que je pouvais écouter dans la grande bible du PROG! On a des intros, courtes je conçois mais toutes différentes pour se poser la question du où va-t-on aller! Des thèmes différents pour se perdre dans une quelconque recherche de groupes dinosaures dans lesquels elle a pu se baigner étant jeune! Une structure de base par contre cyclothymique avec une basse assourdissante et une batterie un peu schizophrénétique pour vous tenir en haleine, et des guitares bondissantes, enjouées, avec changement de tempo pour ne pas vous laisser partir trop loin dans l’analyse,…et enfin des voix éthérées, provenant d’un rocher de sirènes, qui m’ont beaucoup dérangées au tout début, mais qui m’ont permis aussi à un moment de me sentir hypnotisé carrément, les intégrant de fait aux instruments.

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Au niveau références, car je sais que beaucoup attendent de savoir souvent « de quoi ça cause », je dirai que OH a fusionné les genres des années 70 à aujourd’hui…pour faire simple, mais pas que! Je dirais surtout que SACRILEGE, BLACK SABBATH période « Zero the Hero » et un peu d’EXCITER ont dû à un moment ou à un autre lui titiller les oreilles, mais aussi certains pans de PINK FLOYD pour les chœurs déstructurés ou animaux! En fait, l’écoute de cet EP « métal progressif » aura le don de vous transporter dans un pur moment de bonheur comme les albums de mantras des années 80s pouvaient le faire avec des titres en overloop purement jouissifs!

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Concernant les titres, « Red Lion » donne le ton avec des guitares dans une veine métal avec tempo rapide et toumperleki typique, le temps aussi de s’habituer à cette voix singulière et utilisée comme des vagues musicales. « Bee » dénote par l’intro flamenco du plus bel effet, amenant rapidement à un vol effréné de guitares venant se joindre à ces voix tenaces, guitares qui semblent jongler avec les notes et donner plusieurs rythmes à ce titre. « Androgyny » débute elle par un chœur dark-éthéré permettant au jeu de guitares de trouver sa voie de façon brute et saccadée; on est sur du métal-prog animal avec certaines notes de riffs que PAIN OF SALVATION affectionne entre douceur et brutalité. On est pris ensuite par un solo enivrant en boucle nous faisant oublier le temps. « Resurrection » où des battements lugubres interpellent dès l’intro, puis la guitare va aller chercher la mélodie pour permettre d’exploiter une structure musicale crescendo amenant à une finale jouissive, orgasmique et partant dans différentes variations. « Dragon’s Kiss » est un titre plus dur à écouter avec percussions cyclothymiques, guitares métal, violons époustouflants et voix à nouveau envoûtantes donnant de l’énergie primaire; les images proposées peuvent provenir directement des paysages scandinaves sombres où guettent elfes et autres dragons, à croire que là-bas en Grèce il y en a aussi. « Triumph » arrive juste pour conclure ce CD ultra rapide et trop court : ici en à peine plus de 3 minutes, la basse emmène sur un territoire sombre, la batterie sur un tempo où le temps lui-même semble ralentir par son côté pesant et répétitif, la(les) guitare(s) amène plusieurs solos en circonvolution et déroutant encore plus la trame supposée de ce titre pendant que les voix déchaînées, hurlantes, proches du délire amènent à l’incompréhension des oreilles! Oui, en moins d’une demi-heure, vous êtes parvenus à partir sans aucune drogue licite et illicite au firmament musical, là où la musique règne en maître et sans distinction.

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Pour clore…ce chapitre, une réelle jouissance que cet EP d’OH, du PROG multi factoriel bien loin de nos dinosaures bien entendu, mais avec des ambiances ultra travaillées amenant à la réflexion, à la détente, à la sagesse ou tout simplement à l’explosion de ses sens les plus obscurs, les plus inavoués, bref un pur moment jouissif sans mettre les doigts dans la prise de courant.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Red Lion (4:30)
2. Bee (5:08)
3. Androgyny (3:21)
4. Resurrection (3:56)
5. Dragon's Kiss (5:03)
6. Triumph (3:24) 

Total :24’40’’

Musiciens / MUSICIANS :

 

Olivia Hadjiioannou : Electric and acoustic guitars, bass, drums, keyboard, violin, vocals

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