CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Il n'est jamais trop tard pour bien faire; pourquoi dis-je ça ? Parce que nous avons présentement entre les oreilles pas moins que le huitième album d'ODIN'S COURT depuis 2003 et le premier dont nous osons parler. ODIN'S COURT est un groupe américain, originaire de Lexington Park dans le MARYLAND (à ne pas confondre avec le Lexington du Kentucky) et catalogué comme une formation de métal progressif.

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ODIN'S COURT est avant tout le projet musical du compositeur, chanteur et multi instrumentiste Matt BROOKINS, il suffit de regarder la liste des instruments joués sur cet opus pour vous en rendre compte, un projet dont il a fait un groupe au fil du temps.

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Et encore, devrais-je dire, une fort curieuse mise en musique car cette oeuvre conceptuelle dont nous avons zappée la "part one" en 2016 débute par un péplum de plus de vingt minutes dont le titre bien ironique est "A Brief History of Time". Et cette pièce est un vrai plaisir auditif même et surtout pour votre chroniqueur qui n'est pas à la base un fan avéré de prog métal, comme quoi...

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Bien aidé par la fratrie PIERPONT aux guitares et guitare basse, notre ami Matt nous délivre un vrai, bon et long morceau qui s’écoute d'une traite sans effort ce qui n'est pas le moindre des mérites de cet épique sous le signe des tortues.

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Et comme le vocaliste principal Dimetrius LAFAVORS n'est pas manchot dans son domaine de prédilection, enfin un chanteur de métal pas gueulard et avec un phrasé compréhensible !!! Comme stipulé quelques lignes plus haut, n’étant pas un habitué de ce genre de musique, il m'est difficile d'effectuer des comparaisons mais DREAM THEATER me parait etre un bon point de départ pour apporter un jugement sur ODIN'S COURT.

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Revenons à la musique en elle-même et gageons sans ambages, que les autres titres de cet album sont tous fréquentables, le second "Will I See you Again" me fait penser au JOURNEY des années Steve PERRY, avec des guitares mordantes et un chant remarquable d'aisance qui se mémorise facilement, le suivant "Unmoved Mover" est plus métal (normal me direz nous) avec un chant grandiloquent et un batteur (Gary RAUB) déchainé, le solo de six cordes à partir de la quatrième minute est lui d'une redoutable efficacité ; deux des trois pièces courtes qui suivent sont dans la même veine mais moins intéressantes car justement d'une durée plus réduite.

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"The Burning Tide of Times" ne dépare pas des titres cités auparavant avec simplement un passage plus atmosphérique dans son mitan. Enfin la pièce conclusive, comme son intitulé l'indique "The Final Journey", nourrie par ses notes de piano et sa guitare en fusion, passe comme une lettre à la poste.

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A signaler car je ne l'ai pas précisé avant, que les choeurs et les vocaux féminins de Michelle LOOSE SCHROTZ (par ailleurs chanteuse du groupe BRAVE) apportent un plus indéniable lors de ses différentes interventions sur cet opus d'ODIN'S COURT. Une bonne surprise pour un genre que je ne maitrise pas habituellement.