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CHRONIQUE / REVIEW

OBIYMY DOSCHU

son

Releases information

Release date: November 17, 2017

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self Released

From: Ukraine

9,4

Guillaume Desmeules

March 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Passons maintenant à un pays peu commun dans le monde progressif mais qui n'est pas pour autant moins créatif musicalement : l'Ukraine. OBIYMY DOSCHU, qui signifie embrassez la pluie, est un groupe qui débuta par une carrière solo de Vladimir AGAFONKIN en 2004. Ses amis Aleksey KATRUK et Mykola KRYVONOS vinrent le rejoindre un peu plus tard pour former le groupe. Ils sortirent leur premier album, “Elehia”, en 2009 et, après 8 ans de dur labeur avec plus de 200 heures d'enregistrement avec 10 ingénieurs de son dans 7 studios à 3 villes différentes (!), voilà leur second effort: “Son”. L'album a été mixé par Bruce SOORD, qu'on connait surtout en tant que frontman de PINEAPPLE THIEF, qui a d'ailleurs déjà travaillé pour des albums d'ANATHEMA, RIVERSIDE et OPETH. On reconnait d'ailleurs une certaine ressemblance au niveau de la production sonore à ce dernier sur cet album.

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Racontant une histoire plus ou moins rose à propos de la vie en générale avec les combats perpétuels qui vient avec, le tout en Ukrénien s'il vous plait, l'album tourne surtout autours de mélodies calmes et accessibles avec quelques montées rock progressive bien senties. Le quatuor à cordes accentues encore plus le coté poétique et émouvant à plusieurs moments. “Ostannya Myt” commence justement en beauté avec ce dernier accompagné de piano et de AGAFONKIN au chant pour le premier couplet pour inclure par la suite une petite touche électrique plus que bienvenue faisant fortement penser à Steven WILSON. Boris KHODORKOVSKIY nous livre ici un solo de saxophone un peu comme le fait justement Theo TRAVIS. “Kryla” est une autre pièce qui allie très bien douceur et agressivité qui me fait un peu penser à KATATONIA. “Razom” est une douce mélodie acoustique sans trop d'artifice cette fois-ci; seulement une pureté mélodique émouvante. “Temna Rika” est celle que je considère comme étant la plus intéressante de l'album avec ses nombreuses variations de styles musicaux. Le tout débute avec un rock bien senti qui me fait penser au dernier album d'OPETH pour revenir vers un rythme plus oriental avec les percussions adéquates au lieu de la batterie. Un crescendo musical montant en puissance nous ramène au rythme du début et c'est bon, frôlant presque la perfection. Le quatuor à cordes amène ici une texture très intéressante durant cette section. “Nazustrich Tyshi” est la première pièce instrumentale qui fait encore très OPETH, période “Damnation”, avec une petite touche de PINK FLOYD.

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“Kimnata” est une pièce à mi-chemin entre du folk et du rock plus accessible avec des parties instrumentales fort intéressante qui remet l'ambiance de l'album en place. “Interludiya” est, comme le nom l'indique, un petit interlude instrumental très expérimental guidé par NESTEROVSKA avec un son de violon inquiétant mais hypnotisant qui nous amène immédiatement à la pièce “Son” qui, elle, est beaucoup plus rassurante. Tel un rêve, cette pièce nous transporte dans un univers plus calme mais tout de même assez rock avec Olga SKRIPOVA en duo vocal. “Zemle Moya Myla” commence une fois de plus très calmement pour se transformer peu à peu en mini chorale épique en guise de finale; surprenant et époustouflant! “Novyi Pochatok”, l'autre pièce instrumentale, commence tout en douceur avec KHODORKOVSKIY au saxophone suivit de KATRUK qui nous enfile quelques solos dans les oreilles faisant un peu penser à Steve ROTHERY. Ce qui nous amène directement à la dernière pièce de ce voyage musicale au coeur de l'Ukraine: “ Yanhol”. Celle-ci inverse les rôles et place SKRIPOVA au chant et AGAFONKIN s'occupe des back vocaux ce qui amène une belle complémentarité au projet. Pour celle-ci, c'est Sergey GRIZLOV qui exécute un solo de guitare qui me fait penser à John PETRUCCI durant les premières années de DREAM THEATER. Les 2 dernières minutes, qui me font un peu penser à un happy ending nostalgique qui essouffle un peu le rythme de l'album mais, vu qu'on est à la fin, ça passe tout de même bien.

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Au final, on peut conclure que tout ce travail en a vraiment valu la chandelle! Coté musical, ils réussissent parfois même à nous chercher droit au coeur tout en sachant brasser un peu les tripes pour ne pas trop devenir banale. L'usage de leur langue maternelle peut sembler étrange à la première écoute mais ça rajoute un certain charme et un aspect encore plus poétique au projet. De toute manière, nous idôlatrons déjà largement nos italiens dans le monde du rock progressif, alors pourquoi pas adopter l'ukrainien aussi? Je le conseille à tous les amateurs de MARILLION, Steven WILSON ou d'ANATHEMA.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Ostannya Myt (The Last Moment) (8:36)

2. Kryla (Wings) (10:10)

3. Razom (Together) (7:33)

4. Temna Rika (The Dark River) (11:09)

5. Nazustrich Tyshi (Facing the Silence) (Instrumental) (4:10)

6. Kimnata (The Room) (5:13)

7. Interludiya (Interlude) (Instrumental) (1:13)

8. Son (Dream) (7:12)

9. Zemle Moya Myla (My Dear Land) (5:07)

10. Novyi Pochatok (A New Beginning) (Instrumental) (4:34)

11. Yanhol (Angel) (7:25)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Vladimir Agafonkin / Acoustic guitar, vocals

- Mykola Kryvonos / Bass guitar, sound producing, choir vocals (9), percussion (10)

- Aleksey Katruk / Electric guitars

- Olena Nesterovska / Viola

- Yaroslav Gladilin / Drums, percussion

- Yevhen Dubovyk / Keyboards, piano

With:

- Boris Khodorkovskiy / Sax, flute

- Kyrylo Bondar / Violin

- Anastasia Shypak / Violin

- Andriy Aleksandrov / Cello (1, 2, 4, 5, 9,10)

- Artem Zamkov / Cello (1, 3, 4, 11)

- Olga Skripova / Vocals (11), Backing vocals

- Sergey Grizlov / Solo guitar (11)

- Aleksandra Kryvonos / Choir vocals (9)

- Maxym Homyakevych / Choir vocals (9)

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