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CHRONIQUE / REVIEW

the neal morse band

the similitude of a dream: live in tilburg 2017

Releases information

Release date: June 15, 2018

Format: CD

Label: Radiant Records

From: USA

9,4

Serge Marcoux - June 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Novembre 2016 fut un mois marquant pour les amateurs de NEAL MORSE. En effet, la grisaille automnale s’éclaircissait soudain pour faire place au lumineux album double « Similitude of a dream ». Pour plusieurs, dont votre humble serviteur, il s’agissait d’une formidable réalisation, possiblement son meilleur album. À tout le moins, celui qui est le plus abouti en termes de chansons et de refrains que l’on peut fredonner. Après la lumière, ce fut la chaleur de cinq musiciens enflammés qui bousculèrent la froideur de l’hiver québécois en mettant le feu au CLUB SODA à MONTRÉAL et à la salle JEAN-PAUL TARDIF à QUÉBEC. Cette tournée du nouvel album, commencée à NASHVILLE, la ville d’adoption de Morse, voit le groupe poursuivre son périple en EUROPE au printemps. Le 2 avril 2017, le spectacle donné par le NEAL MORSE BAND est enregistré pour être immortalisé en son et en images, le résultat est « Similitude of a dream : Live in Tilburg 2017 ». Cette soirée magique néerlandaise est alors la vingt-huitième représentation du nouvel album. En plus, d’être rodé au quart de tour, le groupe n’est pas à sa première tournée, ni à son premier album. Et ça s’entend. Le POPPODIUM 013 est une salle de 3000 places où de nombreux artistes ont immortalisé des prestations en spectacle. Si on pense à l’univers de la musique progressive, mentionnons notamment PORCUPINE TREE, RIVERSIDE, TRANSATLANTIC et AYREON.

 

On retrouve sur les deux disques l’album en entier. En bonus, on trouve les quatre pièces qui constituaient le rappel de la tournée, soit la pièce titre de « Momentum », « Author of confusion » de l’album « One » ainsi que « Agenda » et « The call » tirés de l’album précédent, « The grand experiment ». Durant l’introduction orchestrale, on sent la fébrilité de la foule. L’arrivée en douceur de MORSE, souvenez-vous de l’effet de son visage camouflé par un capuchon et éclairé avec une lampe de poche, est vite éclipsée par l’énergie débridée de la pièce « Overture ». À l’instar de l’album original, la version en spectacle ne marque pas de temps morts. Les pièces se succèdent et aucun solo n’allonge vraiment la durée de l’une ou l’autre de façon significative. Même le solo de piano de BILL HUBAUER sur « The mask » n’est pas vraiment différent. Pourtant cette similitude ne masque pas, loin de là, l’énergie et la force que dégage le groupe. Tous ceux qui ont vu MIKE PORTNOY sur scène savent à quel point il est talentueux, enthousiaste et qu’il a un sens du spectacle tout à fait réjouissant. Grâce à sa contribution significative aux plus récents albums et aux tournées qui ont suivies, nous avons pu découvrir l’étendue du talent de guitariste et de chanteur d’ERIC GILLETTE. RANDY GEORGE à la basse et BILL HUBAUER aux claviers complètent d’admirables manières un portrait musical de haut niveau. La cohésion du groupe est tout simplement fantastique et pas seulement au niveau des instruments que chacun utilise de manière brillante. Mais en plus, l’apport des voix est une autre force de ce groupe. Les cinq musiciens contribuent à ce volet qui, malheureusement trop souvent, est un peu négligé ou moins important dans le prog.  Tout au long des disques, les chœurs sont beaux, justes et souvent angéliques et « Breath of angels », un peu facile mais très vrai, est un exemple frappant. La contribution d’ERIC GILLETTE au chant est un atout indéniable et même M. HUBAUER chante quelques lignes en lead. Vous ajoutez à tous ces ingrédients, le charisme et l’enthousiasme de NEAL MORSE et vous avez entre les mains une deuxième version d’un excellent album.

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Les occasions de voir et d’entendre NEAL MORSE ne manquent pas. Depuis 1999, il nous a offert une abondante production, tant au niveau son qu’au niveau image : quatorze albums studios, des albums et des DVD en concert et des combinaisons albums et DVD en spectacle aussi. Alors, est-ce que cette nouvelle production est nécessaire? Si vous êtes un amateur du groupe, voire un fan fini, la réponse est oui. Si vous n’avez pas un disque en spectacle du NEAL MORSE BAND, la réponse est oui. Si vous n’avez pas eu l’occasion de vivre cette soirée, la réponse est encore oui. Si vous voulez entendre et ressentir une prestation en spectacle de grande qualité, c’est toujours oui. Un vote unanime alors, oui. Bonnes écoutes.

 

PISTES / TRACKS

 

Disc One:

1.    Intro (2:58)

2.    Long Day (1:43)

3.    Overture (5:41)

4.    The Dream (2:43)

5.    City of Destruction (4:58)

6.    We Have Got to Go (2:25)

7.    Makes No Sense (4:00)

8.    Draw the Line (3:58)

9.    The Slough (2:59)

10.  Back to the City (4:16)

11. The Ways of a Fool (6:54)

12.  So Far Gone (5:08)

13.  Breath of Angels (7:15)

 (Total Time - 54:45)

 

Disc Two:

1.    Slave to Your Mind (7:00)

2.    Shortcut to Salvation (5:41)

3.    The Man in the Iron Cage (5:17)

4.    The Road Called Home (3:21)

5.    Sloth (7:59)

6.    Freedom Song (3:59)

7.    I'm Running (3:44)

8.    The Mask (4:48)

9.    Confrontation (3:49)

10.  The Battle (2:57)

11.  Broken Sky / Long Day (Reprise) (11:00)

12.  Momentum (8:34)

13.  Author of Confusion (10:08)

14.  Agenda (2:27)

15.  The Call (13:12)

(Total Time – 1:33:35)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Neal Morse – Vocals, Guitars and keyboards

Mike Portnoy – Drums and vocals

Randy George – Bass and vocals

Bill Hubauer – Keyboards and vocals

Eric Gillette – Guitars and vocals

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