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The neal morse band

Chronique de concert / concert review

salle jean paul tardif - 1 février 2017

Par/by:  Fred Simoneau

Images par/by: Pierre Ménard

Français & English

CHRONIQUE / REVIEW

ENTREVUE / INTERVIEW

Version Française

 

Nous sommes le 1er février 2017, il est 19h15 et beaucoup d'amateurs de rock progressif attendent que les portes ouvrent pour s’assoir dans la salle Jean-Paul Tardif, cette salle qui fut rénovée tout dernièrement et qui certainement, prendra une place importante à Québec pour la présentation de concerts. Nous étions déjà bien informés quant au succès de la tournée « The Road Called Home » mais, rien ne vaut le fait d’y être présent et voir de soi-même !

 

Le concert de ce soir nous est présenté par JLC Music & La Capitale du Prog, promoteurs très actifs dans la région de Québec pour le Rock Progressif, le Jazz Rock et le Pop Rock. Neal Morse en est pas à sa première visite dans la capitale nationale mais sa venue est très attendu suite à la sortie du double album concept : The Similitude of A Dream. Ce dernier relate en partie l’histoire du récit classique du livre de John Bunyan; The Pilgrim’s Progress. En réalité, c’est cette histoire que nous allons nous faire exposer ce soir.

 

Je traverse les portes qui mènent aux places assises et peut déjà sentir l’atmosphère électrique qui s’y dégage. Contrairement aux concerts de certaines autres formations dans le genre, on peut apercevoir des gens de tous les âges mais certes, une grande majorité de fidèles sont au rendez-vous.

 

À 20h00 tapant, la soirée débute tout en visuel aux images de l’album alors que la trame de fond de « Long Day » résonne dans la salle au plaisir de tous et chacun. Une minute plus tard, le grand Neal Morse, vêtu de noir et d’un capuchon, apparaît seul avec sa lumière de poche, pour entamer la soirée qui s’annonce très puissante en chants et en harmonies. Au moment où les lumières s’allument et que la musique gagne en intensité, les gens sont littéralement levés de leurs sièges. Une première ovation debout est offerte aux musiciens et ce ne sera pas la dernière!

 

Malgré la cédule de tournée chargée et les journées de repos quasi inexistantes, le quintet semble en grande forme. Actif sur scène et doté d’une voix juste et chargée d’émotion, Neal Morse attire énormément l’attention de l’audience et ce dès le départ. L’aspect théâtral, les jeux de voix, les déguisements et la qualité sonores sont au rendez-vous. L’une de mes premières observations fut la justesse musicale en respect à l’album ainsi que l’ajustement parfait du volume de chaque instrument. À nos oreilles, tout semble parfait. Cela dit, l’une des pires craintes pour un musicien lorsque sur scène est de rencontrer des problèmes techniques… Bref, à quelques secondes vers la fin de la pièce « Overture », le système sonore ferme abruptement. Seuls la guitare électrique et la batterie sont toujours audibles. À ce moment précis, tous, incluant les musiciens, ce demandent ce qui arrive. Pour ma part, j’attends avec impatience la réaction des musiciens face aux difficultés. Vont-ils quitter la scène et attendre que le problème se corrige, vont-ils garder leur calme et tourner cette situation en humour, vont-ils animer l’audience et trouver une solution à court terme? Résultat: Mike Portnoy et Eric Gillette terminent la pièce à eux seuls pour ensuite laisser le plancher à Neal Morse. Au bonheur de l’assistance, l’artiste américain, accompagné de sa guitare sèche, nous offre les pièces « We all need some light » et « Shine » tiré du répertoire de Transatlantic. En réalité, Neal n’est pas seul et s’en réjoui. Il est accompagné au chant par une grande portion des gens présent dans la salle. L’action reprendra sous sa forme normale, une dizaine de minutes plus tard et ne prendra fin que lorsque les lumières seront allumés à la toute fin.

 

Tel que précisé au départ, l’album est joué dans sa version intégrale, de la première jusqu’à la dernière minute. Les ovations se multiplient et l’interaction entre les musiciens et le public se fait majoritairement à travers la musique et très peu à travers les discussions. Le jeu de guitare d’Eric Gillette est grandiose. Les notes sont jouées avec justesse et malgré la complexité musicale, son jeu semble se faire d’une facilité déconcertante. Le chant est partagé principalement entre Neal, Eric, Bill et Mike. Éric se charge des notes élevées tandis que Bill est responsable des basses. Une force notable de cet album et de surcroit, de cette formation est la fusion de voix, l’omniprésence des claviers et le talent indéniable de Mike Portnoy qui, pour cet album ne se limite pas à frapper les peaux et les cymbales mais ajoute une profondeur vocale tout au long du concert.

 

Plusieurs se demandent maintenant si, après avoir jouée plus de 2 heures 15 minutes, si cette soirée prend fin suite aux dernières notes de «  Broken Sky / Long Day (Reprise). Non ! Le quintet est de retour sur scène pour interpréter la pièce titre de l’album de Neal Morse « Momentum » et finalement l’excellente pièce « The Call » de l’album « The Grand Experiment » sorti en 2016. Quelle soirée et quelle façon de terminer celle-ci. Mon seul bémol n’était pas en lien avec le jeu des musiciens mais le prix exorbitant à la table de marchandise. 120$ pour le vinyle me semble un peu excessif…

 

Généreux, talentueux et infatigables, The Neal Morse Band a offert au public québécois, l’une des plus belles performances de Rock Progressif des dernières années. Si il y avait des clients pour lesquels il s’agissait d’une première expérience, je suis persuadé qu’aujourd’hui ils écoutent « The Similitude of a Dream » en boucle. Pour ceux qui possédaient déjà le « T-Shirt », ceux-ci en ont eu pour chaque dollar investi et sortent de cette salle, le sourire aux lèvres. Pour ma part, mon côté critique requiert de voir autant les points forts que ceux faibles mais ce soir, je vous avoue avoir assisté à une performance à couper le souffle et le positif sort gagnant haut la main !

English Version

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Today is February 1st 2017. It is 7:15 PM and many fans are already waiting for the doors to open and then sit in this newly renovated theater: La salle Jean-Paul Tardif. This Theater that is becoming one of the most praise place to hold concerts. We already knew about the "The Road Called Home" tour but nothing better than actually attend one of the presentation yourself !

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The concert tonight is presented to us by JLC Music & La Capitale du Prog, promoters very that are very active in Quebec to support and promote Progressive Rock, Jazz Rock and Pop Rock. Neal Morse is not at his first visit to the National Capital but his arrival is highly anticipated following the release of the double album concept: The Similitude of A Dream. The latter relates in part the history of the classic John Bunyan's book; The Pilgrim's Progress. In fact, it is this story that we are going to be exposed tonight.

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I walk through the doors leading to the seating area and can already feel the electrical atmosphere. Unlike the concerts of some of the other bands in the similar music genre, we can see people of all ages. This said, the majority of Quebec's die hard fans are at the rendezvous.

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At 8:00 PM, the evening begins with a video in the background while the first notes of "Long Day" resonates in the room for the pleasure of all and everyone. A minute later, dressed in black and a hood, the great Neal Morse appears alone with his pocket light and begin the festivities of this evening that will be filled by powerful songs and harmonies. As the lights come on and the music gets more intense, people are literally lifted from their seats. A first standing ovation is offered to the musicians and it will not be the last!

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Despite the tour schedule loaded and days of rest virtually non-existent, the quintet seems to be in great shape. With a strong presence on stage and so much emotion in his  voice, Neal Morse draws a lot of attention from the audience right from the start. The theatrical aspect, the voice games, the disguises and the sound quality are at the rendezvous. One of my first observations was the musical accuracy in respect to the album as well as the perfect adjustment of the volume of each instrument. In our ears, everything seems perfect. That said, one of the worst fears for a musician when on stage is to encounter technical problems ... In short, a few seconds towards the end of "Overture", the PA system abruptly shut down. Only the electric guitar and the drums are still audible. At this point, everyone, including musicians, is wondering exactly what is happening. As far as I am concerned, I look forward to the musicians' reaction facing the issue. Will they leave the stage and wait for the problem to be corrected, will they remain calm and turn this situation in humor, will they animate the audience and find a solution in the short term? Result: Mike Portnoy and Eric Gillette continue playing the song until it's end and then left the floor to Neal Morse. To the delight of the audience, the American artist, accompanied by his guitar, offers us the pleasure of hearing "We all need some light" and "Shine" from the repertoire of Transatlantic. In reality, Neal is not alone and he seems quite happy about it. He is accompanied by a large portion of the people present in the theater who loudly sing along . About 10 minutes later, the issue is fixed and the regular action resumes in its normal form.

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As specified, the album is played in its entirety, from the first to the last minute. The ovations multiply and the interaction between the musicians and the public is mainly through music and very little through discussions. Eric Gillette's guitar playing is absolutely unreal. The notes are played with accuracy and in spite of the musical complexity, his play seems so easy for him. The vocal is shared mainly between Neal, Eric, Bill and Mike. Eric takes care of the high notes while Bill is responsible of low keys. A notable strength of this album is the fusion of voices, the omnipresence of the keyboards and the undeniable talent of Mike Portnoy. Mike who doesn't limit himself hitting the skins and cymbals but adds a vocal depth throughout the concert.

 

Many are now wondering if, after playing more than 2 hours 15 minutes, if this evening ends after the last notes of "Broken Sky / Long Day (Reprise). No ! The quintet is back on stage to perform the title track of the Neal Morse's "Momentum" albm and finally the excellent "The Call" from  "The Grand Experiment" released in 2016. What a great evening and what a way to finish it. My only critique was not related to the musicians' game but the exorbitant price at the merchandise table. $ 120 for vinyl seems a bit excessive ...

 

Generous, talented and indefatigable, The Neal Morse Band has given Quebec's public one of the best Progressive Rock performances of recent years. If there were clients for whom it was a first experience, I am convinced that today they listen to "The Similitude of a Dream" in loop. For those who already owned the "T-Shirt", they are extremely pleased with every dollar invested and leave this room with a huge smile on their faces. Being a reviewer, I am required to look at the  strengths as well as weaknesses but tonight, I admit having  witnessed a breathtaking performance where weaknesses were nowhere to be found!

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*Review translated from french, It may not be 100% perfect English

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Extrait Vidéo

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