CHRONIQUE / REVIEW

CD

Voici une formation qui existe depuis maintenant deux décennies et dont je n’avais jamais entendu parler…Ce qui prouve que même après 25 ans à faire de la radio, il y a plusieurs groupes qui nous glissent entres les mains ! MDS formation Aurillacoise de la France vient de sortir son cinquième album. Les 4 albums précédents sont en 2001 « Inchivala », 2004 « La vie en rose, 2009 « saison 3 » et en 2015 « Error 404 ». Malheureusement n’ayant jamais entendu les albums précédents, je ne pourrais pas vous en parler versus l’évolution du groupe. Mais dans le fond ce qui est important ici…c’est le nouveau et si vous l’aimez, il sera facile pour vous de découvrir les précédents. Leurs influences principales sont Porcupine Tree, Blackfield, Riverside. Mais je dirais que leur approche musicale sur ce nouvel album est plus personnelle même si on peut remarquer quelques petits clins d’œil par ci par là des groupes mentionnés.

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L’arrivée de la chanteuse Anne-Gaëlle RUMIN en 2014 et le départ de Philippe GLAYAT en 2017, cette dernière s’est vu confier le chant sur ce nouvel album. À l’exception d’un seul titre ‘Not Under 50’ ou c’est P. GLAYAT et ce dernier signe aussi 4 des dix titres sur l’album. Sur The Last Chance, MDS propose un album concept autour des préoccupations écologiques. L’histoire part du fait que « les humains en 2013, aurait fallu 1,68 planète pour fournir la consommation humaine de façon durable. Ce chiffre ne cesse d’augmenter, puisqu’en 2050 pas moins de 2,8 planètes seront nécessaires à l’activité humaine ». Le groupe part une réflexion et nous la transmet à partir d’une fiction, avec le départ d’une équipe spatiale afin de sauver la planète qui est rendu à un pont de non-retour. L’ensemble de la musique de MDS va chercher un rock aux ambiances atmosphériques avec des touches progressives/post-rock. On débute le tout avec ‘I AM’ avec des claviers planants ou s’introduit la guitare sur un fond de Post-rock et soutenue par la batterie de Eric FARGES qui est pesante sans prendre le dessus sur le reste des instruments. La musique de ce nouvel opus est sombre par moment mais reste toutefois accessible à l’oreille et la voix d’Anne-Gaëlle est excellente et colle parfaitement à l’ambiance du concept. Enrobé d’effet sonore spatial, on participe au voyage de la dernière chance de sauver la terre tout au long de ces 55 minutes. Même si la musique est plus orientée vers la guitare (2 guitarisques), créant de superbe ambiance ainsi que de très beaux moments de solos de guitare, elle ne prend pas dessus un peu comme la batterie que j’ai mentionnée en début et ça c’est grâce à une production super bien équilibré. L’expérience de deux décennies y est sûrement pour quelque chose. Les claviers sont de style atmosphérique mais très importants à ce concept car il crée ce petit côté space de la musique. Le rythme des 10 titres proposés ici sont bien balancé et sans avoir de faiblesse. Les moments forts (même si tous les titres sont excellents) ‘I AM’, ‘Emergency’, ‘The Last Chance’, ‘Happy Birthday’.

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Quand on dit l’expression « Mieux vaut tard que jamais…», et bien c’est le cas avec MDS. Découvrir un groupe après 2 décennies (c’est ce qui vient de m’arriver), je me dis combien de fois on passe à côté de formation sans malheureusement les connaitre. Au moins avec MDS ça ne s’est pas produit et j’en suis très content !! À vous maintenant de le faire !