CHRONIQUE / REVIEW

CD

MAGNUM Chapitre 19 ; enfin je ne parle ici que des disques studio.

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Formation britannique originaire de BIRMINGHAM très largement mésestimée, et ce n'est pas une vue de l'esprit de votre chroniqueur qui a eu la moelle avant de rédiger cette chronique de réécouter la totalité de la discographie (studio) du groupe. Au risque de faire hurler les puristes et quelques ayatollahs du rock, tout en étant apparu une dizaine d'années plus tard, MAGNUM a pour moi une valeur égale à un autre très grand groupe anglais, toujours en activité aujourd'hui, j'ai nommé URIAH HEEP (oui oui je peux le dire car j'ai avalé récemment aussi la quasi-totalité de leurs disques à eux aussi).

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Chacun des deux groupes a un point commun d'importance, celui d'avoir un noyau dur d'irréductibles fans à travers le monde, combien de formations peuvent-elles en dire autant à ce jour sur la planète rock ? Un événement supplémentaire vient créer le buzz sur le groupe anglais, c'est le remplacement  du très brillant claviériste Mark STANWAY, présent dans MAGNUM depuis le troisième album de 1982, le fameux "Chase The Dragon", plus de trente-cinq ans, autant dire une éternité par un dénommé Rick BENTON, présent lui aussi sur la scène musicale depuis plus de trente ans et membre éminent du REBECCA DOWNES BAND, non sans avoir accompagné durant toutes ces années des groupes aussi prestigieux que EAGLES, STATUS QUO, PAUL YOUNG ou KIM WILDE, excusez du peu !!!!Rick BENTON est par ailleurs directeur artistique et musical, chef d'orchestre et un éminent professeur ès claviers, bref une pointure extrême.

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Une constatation pour dire que Bob CATLEY a rarement aussi bien chanté, ses soixante-dix printemps ne sont absolument pas un handicap, sa tessiture vocale est toujours au top, un modèle pour les chanteurs en herbe. Les onze compositions du présent opus, fruit de Tony CLARKIN bien sûr sont toutes de qualité, un seul titre sous les cinq minutes (le titre d'ouverture) et encore de peu ! Difficile donc de détacher un titre plutôt qu'un autre dans ce nouvel album de MAGNUM millésime 2018, un gage de qualité à n'en point douter. Nous ne pouvons pas non plus passer sous silence la plus que splendide iconographie de Rodney MATTHEWS, peut-être la plus belle réalisée pour MAGNUM, de l'art, du grand art. 

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Avertissement : MAGNUM ne fait pas dans le progressif pur et dur, nous sommes en présence d'une excellente oeuvre de rock AOR ou de Stadium Rock si vous préférez, en quelque sorte une collision  entre ASIA et DEEP PURPLE pour rester avec des combos connus, un enchevêtrement musical que l'on met et remet sur le platine cd sans hésitation.

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Immanquablement leur méga tournée 2018, qui aura débuté quand vous lirez ces lignes, évitera soigneusement la FRANCE, comme d'autres et pas des moindres le font aussi (SAGA, MANFRED MANN'S EARTH BAND, URIAH HEEP......)

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Normal me direz-vous, on ne peut pas consacrer ORELSAN aux Victoires de la Musique et aimer le rock fut il progressif.