CHRONIQUE / REVIEW
machines dream
without further ado
Releases information
Release date: December 25, 2017
Format: Digital
Label: Auto-Production / Self Released
From: Canada
7,0
Serge Marcoux - January 2018
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Ho, ho, ho! Puisque vous avez été de bons auditeurs et de bons mélomanes en 2017, voici un cadeau de Noël, certes après la date bien connue mais avant celui des pêcheurs. Le Père Noël se nomme MACHINES DREAM et leur album est bel et bien paru le 25 décembre 2017. Vous aurez besoin d’un peu plus d’une heure pour déballer leurs 8 offrandes. Vous ne pourrez déballer ce cadeau de la façon usuelle car seules vos oreilles y auront droit. En effet, il s’agit d’un album paru den version numérique seulement. «Without Further Ado» a été enregistré en concert lors du lancement de leur nouvel opus «Black Science». La moitié de cet album provient de ce qui s’avère leur 3e album complet en studio. Le groupe précise que rien n’a été enlevé ou ajouté et, clin d’œil humoristique, ils nous invitent même à repérer les erreurs et les fausses notes. C’est donc un instantané tiré de ce concert donné à SAULT-STE-MARIE, ville ontarienne dont le groupe est issus. Les 8 pièces sont disponibles gratuitement sur le site BANDCAMP du groupe.
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Le premier album éponyme de ces canadiens est paru en 2012 mais le claviériste BRIAN HOLMES et le bassiste et chanteur GRAIG WEST ont commencé à jouer ensemble en 2006. Deux guitaristes, ROB COLEMAN et JAKE RENDELL, et un batteur, KEN COULTER, complètent la formation de MACHINES DREAM. Le 2e album, «Immunity», est sorti en 2014 pour finalement aboutir à «Black Science» l’année dernière. Notons également qu’il s’agit d’un deuxième album en concert puisque «Record», live en studio, est paru en 2016. Je confesserai ne pas avoir connu ce groupe avant de le découvrir grâce au CD gratuit offert avec le numéro de janvier de la revue anglaise PROG. En effet, on y retrouve ce que je considère comme la meilleure pièce de l’album, soit «Weimar».
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La musique du groupe se situe nettement du côté rock de l’horizon progressif. Les guitares, la basse et la batterie campent un décor néo-prog de bon aloi. Les claviers apportent la touche supplémentaire nécessaire pour enrichir un décor musical quelquefois un peu uniforme. J’ai beaucoup aimé le jeu du bassiste sur tout l’album. Sa basse est bien ronde, volubile, présente, souvent prédominante et jouant un rôle lead dans plusieurs pièces. En écoutant «The Cannon’s Cry», j’ai eu la curieuse pensée de ce que pourrait être du NEIL YOUNG prog, son volet le plus rock bien sûr. Ce côté un peu «grunge» ou plus pesant, mais pas métal comme tel, on le retrouve sur plusieurs pièces de l’album. J’ai aussi pensé au son des groupes allemands JANE et ELOY mais à leurs tout débuts. Comme je l’indiquais les claviers apportent une belle coloration notamment le piano et le synthétiseur sur «Weimar», l’orgue et le synthétiseur sur «My Ocean Is Electric», pour ne donner que ces exemples. Sur plusieurs pièces, ROB COLEMAN nous offre de bons solos de guitare, je pense à celui sur «Mad For All Seasons», entre autres. Je vous invite donc à aller déballer votre cadeau et découvrir ce sympathique groupe prog canadien.
PISTES / TRACKS
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Weimar (10 :13)
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The Cannon’s Cry (4 :24)
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Toronto Skyline (8 :12)
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My Ocean Is Electric (3 :45)
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Heavy Water (8 :47)
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Battersea Transcendental (7 :43)
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Mad For All Seasons (8 :58)
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Noise To Signal (10 :35)
Musiciens / MUSICIANS :
- Craig West / lead vocals, bass
- Rob Coleman / lead guitar
- Brian Holmes / keyboards
- Jake Rendell / guitar, backing vocals
- Ken Coulter / drums
Special guest :
- Jenny Gavreau / backing vocals (3,5,6,8)