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CHRONIQUE / REVIEW

lunatic soul

fractured

Releases information

Release date: October 6, 2017

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: KScope

From: Pologne / Poland

8,1

Jimmy Farley - January 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Dans une parution récente de la revue britannique PROG j’avais lu avec intérêt l’interview qu’a donné Mariusz DUDA (Riverside, Lunatic Soul), entrevue dans laquelle il a mentionné quelle « Annus Horibilis » il venait de vivre (décès de son ami musicien Pietr GRUDZINSKI, décès de son père, son divorce), je m’étais préparé à ce que le nouvel album « Fractured » de Lunatic Soul soit un peu sombre. Après la première écoute je dirais que Je ne m’étais pas trompé, sauf que le mot « Sombre » étant un peu fort, je corrigerais en disant que c’est plutôt nostalgique. Durant ce même interview, Il a aussi abordé comment il voulait revenir aux racines de la musique des années 80 (comme par exemple, Talk Talk, U2, The Cure, et Peter Gabriel qui furent ses plus importantes influences), cette musique qui avait façonné sa propre personnalité artistique. Ce détail m’a fait sourciller car ça m’a rappelé quelque chose de semblable quand Steven WILSON avait tenu les mêmes propos peu de temps avant qu’il sorte son album « To the Bone ». Est-ce que cette intrusion dans les années 80 a été bénéfique pour Steven WILSON? Commercialement oui sans aucun doute. Du point de vue Prog, il n’y a cependant pas eu consensus. C’est donc dans cet esprit un peu biaisé que j’ai abordé l’écoute de « Fractured ». Disons par contre que je n’étais pas très inquiet parce que le dernier album « Walking On A Flashlight Beam » paru en 2014 m’a énormément plu.

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On revient donc à « Fractured » ce nouvel album qui est composé de 8 morceaux dont la durée varie de 4 :36 à 12 :17 minutes pour un total d’un peu plus de 53 minutes. En écoutant La première pièce « Blood on the Tightrope », toutes mes appréhensions sont disparues par enchantement grâce à la voix hypnotisante de Mariusz DUDA et grâce aussi à la modernité du son (pas de gugusses électroniques à ce stade-ci).  La pièce « Anymore » suit dans le même registre et ici on a droit à certains claviers subtils à la Talk Talk, dans un tout bien aéré et dominé par une riche ligne de guitare basse, gâchée par contre vers la fin par la présence de la répétitive batterie électronique. Ce morceau n’offre rien de musicalement bien emballant.

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La troisième pièce « Crumbling Teeth and the Owl Eyes » est de signature plus symphonique supportée par l’ensemble « Sinfonietta Consonus » et est exempte d’irritant, la mélodie étant bien servie par la très belle voix de DUDA.  La sensibilité de cette voix est encore présente sur la pièce suivante « Red Light Escape » dont la musicalité et la mélodie sont supportées par une belle guitare acoustique et un saxophone discret mais efficace.

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« Fractured » débute en sonorités très techno qui je dois l’admettre ne sont pas le meilleur héritage technologique que nous a laissé l’époque des années 80. La batterie trop en évidence et trop saccadée me distraie et m’éloigne de la mélodie. Je passe.

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Après ce cours passage techno, Mariusz revient avec « A Thousand Shards of Heaven » la pièce de résistance de 12 minutes, une autre belle mélodie empreinte de nostalgie et doucement interprétée encore une fois par l’ensemble « Sinfonietta Consonus ». C’est ma pièce préférée de l’album grâce à sa signature Prog indéniable et aux sonorités subtiles qui l’habillent. Les pièces « Battlefield » et « Moving On » terminent l’album dans le même registre (avec un léger irritant dans « Moving On » causé par une batterie électronique trop en évidence et trop saccadée encore une fois).

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Somme tout « Fractured » est un excellent album qui malgré mes appréhensions s’est avéré nostalgique, j’en convient, mais pas sombre. Et en ce qui concerne l’héritage techno des années 80, il se manifeste par l’utilisation de la batterie électronique un peu trop fréquente que l’on retrouve sur 4 morceaux, ce qui m’a déplu, mais ça ne justifie pas par contre de jeter le bébé avec l’eau du bain.

 

PISTES / TRACKS

 

1.Blood on the Tightrope (7:19)      

2.Anymore (4:37)    

3.Crumbling Teeth and the Owl Eyes (6:42)     

4.Red Light Escape (5:43)

5.Fractured (4:36)   

6.A Thousand Shards of Heaven (12:17)  

7.Battlefield (9:05)

8.Moving On (5:14)


Total : 53:33 minutes

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

Mariusz Duda / vocals, acoustic guitar, bass & piccolo bass, keyboards, synth programming, percussion

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Avec

Marcin Odyniec / saxophone (Riverside)

Wawrzyniec Dramowicz / drums (Indukti)

Sinfonietta Consonus / orchestra

MichaÅ‚ Mierzejewski / orchestral arranger 

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