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CHRONIQUE / REVIEW

ljungblut

villa carlotta 5959

LJUNGBLUT.jpg

Releases information

Release date: November 2, 2018

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Karisma Records

From: Norvège / Norway

7,5

Philippe André - December 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Retour au Nord de notre vieille Europe, pour le sixième album de LJUNGBLUT, combo norvégien.  Les cinq précédents étaient plutôt des oeuvres solistes de Kim LJUNG et n'étaient pas référencés « rock progressif ».  Cet album, le premier donc sous la forme d'un groupe, n'est pas à priori non plus du « pur prog », car comme je le dis souvent, à ce rythme-là, tout le monde fait du progressif (je pousse le bouchon un peu loin certes mais, mais...).  Pour preuve, Kim avait fait partie avant de SEIGMEN (rock alternatif/grunge) et de ZEROMANCER (rock industriel) avant la création de LJUNGBLUT et il en subsiste de très nombreuses traces et influences dans ce « Villa Carlotta 5959 », les autres musiciens présents ici, ayant eux aussi fait partie des formations précitées.

  

Dès le titre d'ouverture « Hasselblad », la formation mythique qui me vient à l'esprit, c'est tout simplement le multi platiné combo britannique mené par Robert SMITH, on en revient donc à la question qui me taraude forcément les neurones et devrait tarauder les vôtres aussi, THE CURE faisait-il du progressif?  Ou plutôt le mot progressif était-il une insulte dans les années quatre-vingts?  J'ouvre le débat, tous vos commentaires seront les bienvenus sur le site profilprog.com ou sur la page Facebook « Les maniaques de musique prog ».  « Oktober » qui suit est plus progressif dans son thème principal et sa rythmique rappelle la plupart des combos nordiques des vingt dernières années.  « Til Warszawa » sur un rythme très lent pourrait être une pièce de Tim BOWNESS sans la voix de velours de ce dernier et à condition que le chant en norvégien ne vous rebute pas.  L'inspiration de « 235 » serait plutôt à chercher du côté des brumes de LIVERPOOL mais pas celles auxquelles vous pensez tous!!  Plutôt du côté d'ECHO AND THE BUNNYMEN et de son chanteur Ian MAC CULLOCH (entre parenthèses le groupe existe toujours et a publié un album il y a peu, en septembre dernier pour être précis, bien loin des fastes d'il y a trente ans...).  « Superga » est plus intimiste et plus proche du prog comme le deuxième titre nommé plus haut, c'est la pièce que j'apprécie la moins du disque et « Diamant » qui suit n'est pas formidable non plus avec des paroles beaucoup trop répétitives.

 

 « Himmelen som vet », intimiste aussi, nanti d'un très beau motif de piano, rehausse quelque peu le niveau tandis que « Ohnesong », plus longue pièce de l'album avec ses 5 minutes 55 retrouve les fastes bownessiens du troisième titre, sur une base rythmique véloce et entraînante, assurément le meilleur morceau de l'oeuvre de LJUNGBLUT.  « Aldri helt stille » est fréquentable sans plus, très cinématique dans sa progression harmonique.  Le court titre conclusif « Min krig » s'écoule avec lenteur jusqu'aux bords de l'océan, réminiscent de certaines pièces de SIGUR ROS.  Un bon album donc pour LJUNGBLUT mais « bon » cela suffit-il en 2018 ?

 

PISTES / TRACKS

 

1) Hasselblad (4:09)

2) Oktober (4:19)

3) Til Warszawa (5:28)

4) 235 (4:53)

5) Superga (4:25)

6) Diamant  (4:18)

7) Himmelen som vet (4:08)

8) Ohnesorg (5:55)

9) Aldri helt stille (4:05)

10) Min krig (2:20)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Kim Ljung : Vocals, keyboards

Dan Heide : Lead guitar

Ted Skogmann : Drums

Sindre Pedersen : Bass guitar

Joakim Brendsrød : Organ, piano, keyboards

 

with :

Erik Ljunggren (A-Ha, Zeromancer) : Additionnal keyboards

Ginge Anvik (SubGud, soundtrack composer)

Terje Johannesen : Additionnal guitars

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