CHRONIQUE / REVIEW

CD

Lisa LARUE claviériste et compositrice américaine de talent nous propose un voyage compilatrice à travers ses vingt-cinq années de carrière. Lisa est originaire de TOPEKA, dans l'état du KANSAS, qui a vu naitre aussi et surtout le célébrissime sextet étatsunien des années soixante-dix/quatre-vingt et plus encore. Lisa a toujours eu une grande passion pour nos chères années septante et ses groupes phares, hormis KANSAS, elle cite parmi ses influences, ELP, YES, GENESIS, bref du beau monde.

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Globalement nous pouvons affirmer que le style claviéristique de Lisa LARUE se rapproche fortement des travaux de Keith EMERSON, c'est vraiment l'influence qui vient le plus à l'esprit, à l'écoute de ce bilan carrièristique, la meilleure preuve avérée étant le long, très long, (trop long ?) "Prometheus" qui atteint les dix-huit minutes !

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Vu l'immensité auditive de l'ensemble, il est quasiment impossible de détailler la totalité des pièces, nous allons donc nous contenter de lister les bons ou très bons titres et pour le reste, les auditeurs éventuels jugeront par eux-mêmes. Commençons par le commencement, en citant le titre introductif "Kituwa" instrumental, un peu cuivré (Dave SCHIFF) mais qui s'écoute facilement; le délicat, court, instrumental aussi et purement pianistique "Hurtful Words" ; le troisième titre "In Camera" avec une guitare bien plus présente, instrumental également; le quatrième morceau est aussi parmi mes favoris avec une magnifique partition de violon proposée par Brenda K. mais le plus beau reste à venir avec la pièce numéro sept "Lament of the Cherokee" avec une introduction narrée par John PAYNE et surtout violoncellisée par Mike ALVAREZ avec un talent fou, auxquels s'ajoute une six cordes en apnée, un vrai métissage entre EAGLES et KANSAS, si toutefois cela existe ?

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Évidemment, nous ne pouvons pas passer sous silence le sagaien "Recurring Dream" chanté par Monsieur Michael SADLER himself d'où le parallèle facile bien sûr.....un morceau nanti d'une remarquable trame mélodique et qui affiche une longueur appréciable. La dixième pièce "Jam Jehan Nima" est une vraie jam instrumentale avec force six cordes démultipliées, un poil indigeste quand même si vous l’écoutez trop souvent, un comble pour votre chroniqueur qui habituellement est friand de titres à rallonge !!! Il nous reste enfin le très symphonique "Aspiration" pas spécialement original certes mais très agréable à l'écoute. La meilleure des quatre pistes qui dépassent les dix minutes est sans conteste "Sussuration" dans un registre pop progressif qui nous ramène vers des rivages californiens que n'auraient pas renié les DOOBIES ou POCO par exemple, avec violoncelle et violon qui donnent à cette pièce une saveur particulière.

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Faites donc votre marché ou plutôt votre sélection vous-même et donnez à Lisa LARUE une chance supplémentaire de se faire mieux connaitre.