CHRONIQUE / REVIEW

CD

Le nouvel opus « Tale of a Dark Fate », est le deuxième album studio du groupe L’Albero Del Veleno. Il sort près de 5 ans après « Le Radici Del Male » qui en 2013 a été très bien reçu autant par la critique que par les amateurs.  « Tale of a Dark Fate » est composé de 11 pièces totalisant 44 minutes de musique originale regroupées en 2 mouvements dont la plus longue chanson s’étale sur un peu plus de 7 minutes.

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La formation actuelle d’Albero Del Veleno est composée de 5 musiciens (on retrouve Nadin PETRICELLI aux claviers, Lorenzo PICCHI à la guitare, Michele ANDREUCETTI à la basse, Marco BRENZINI à la flûte et Claudi MINIATI à la batterie) et est identique à celle de 2013 à part le cas du violoncelliste d’origine Francesco CATONI qui a été remplacé par Jacopo CIANI (qui lui, agit comme artiste invité et non pas comme partie intégrante du groupe).

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Le style musical de « Tale of a Dark Fate », est inspiré des musiques des films d’horreur des années 60, 70 et 80. Ce n’est donc pas un hasard si à la première écoute de cet album complètement instrumental j’ai eu des réminiscences d’Antonius Rex et de Goblin, des spécialistes du genre (sans oublier Ennio MORRICONE). L’album est assez lisse, dans ce sens qu’il n’y a pas de passages touffus (sauf l’avant pièce 10 « Atropos ») ou de suspense de grande amplitude. C’est fluide et extrêmement bien maîtrisé. L’inconvénient de cette fluidité c’est que ça pourrait devenir monotone pour les amateurs d’envolées épiques, de prouesses techniques, de changements de rythme ou encore de crescendos dramatiques. C’est très aéré et d’une sobriété propice à la détente particulièrement lors de la conclusion très nostalgique exécutée par le tandem Nadin PETRICELLI au piano et Jacopo CIANI au violon.

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En général la structure des pièces est assez homogène. On retrouve une trame musicale habillée par les instruments à corde et sur laquelle, qui un piano, qui une flûte, vient s’occuper de la ligne mélodique, la batterie et la basse s’occupant de façon assez traditionnelle de la rythmique. L’intensité dramatique que le titre suggère n’est peut-être pas évidente selon mon point de vue. Il y a évidemment un fonds ambiant un peu sombre mais pas autant que je l’ai anticipé.

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En conclusion voici un album instrumental qui saura plaire aux amateurs de musique prog aérée, bien exécutée et sans artifice.