top of page

CHRONIQUE / REVIEW

kaoll

sob os olhos de eva

KAOLL.png

Releases information

Release date: May 25, 2018

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Voice Music Records

From: Brésil / Brazil

7,9

Alain Massard - September 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

KAOLL est un groupe brésilien créé en 2008, de musique prog-jazzy avec des sonorités venant tout droit des 70’s, en particulier celles de JETHRO TULL (pour la flûte !!!!), de CAMEL (pour les envolées de guitare !!) et carrément des BEATLES dans leur période pré-prog; quant à PINK FLOYD, ce n’est pas par hasard qu’ils en ont repris certains titres auparavant pour garder sur ce CD des réminiscences évidentes. En 2017 donc, Kaoll revient avec ce quatrième album alors que le groupe est passé à six membres. Ce EP parle des questionnements philosophiques de Renato SCHIMMI concernant les révolutions historiques et la part de responsabilité d’Eve qui nous a permis de sortir du Paradis un peu plus vite que prévu!

​

Concernant la musique proprement dite, l’approche est déroutante, les développements font de suite penser à un jazz électrique folk presque banal, puis les évolutions des 6 titres amènent sur les autoroutes que certains dinosaures du « prog » ont tracé il y a bien longtemps. Le grand reproche à cet EP c’est justement sa durée trop courte, les titres mettant trop de temps eux à nous faire rattraper la bretelle de ladite autoroute! Le petit plus de cet EP c’est qu’il met en scène des atmosphères singulières, trompeuses, piochant ici et là des sons de country, de hard rock, d’art-rock, de psychédélique, de BOF aux sons purement jazzy et brésiliens. De fait, l’amoncellement de genres déstabilise l’oreille musicale au fil de l’écoute et oblige presque à enclencher la touche replay!

​

Pour les titres, on a affaire d’entrée à du space rock, puis à de la slide guitare typiquement Ry Coodérienne, le tout baignant dans une atmosphère country tout en ménageant une sonorité jazz. Le morceau suivant donne le ton avec une guitare acoustique typiquement sud-américaine, c’est fruité, calme puis la flûte entre en piste pour nous amener sur un air entraînant à souhait. Le 3e « Kopernik » démarre doucement malgré sa durée courte,jonglant entre balade, air de folk bal du samedi soir puis la guitare entrant en jeu amène un crescendo rapide mais efficace jusqu’à un riff virevoltant énergique. Déjà la 2e partie de l’album avec une intro douce de flûte, suivie d’une guitare rythmique puis de la flûte à nouveau et un arpège de piano calme, presque éthéré puis à nouveau cette guitare nerveuse, puisant dans le rock de CAMEL ses inspirations; ici, la composition tourne autour de la mort d’un des hommes les plus courageux qui soit pour avoir tenu tête à l’EGLISE du temps où c’était encore impossible. L’avant dernier titre « A Rua Contra Os Reis » part lui directement avec la flûte comme s’il n’y avait pas eu de coupure entre les titres avec un bruit de sirènes et une guitare nonchalante à la « Bonnie and Clyde » vient tenir la mélodie pour la durée la plus courte de l’album (2’50’’); on est entre les sixties et la Bande Originale de Film. Déjà le dernier titre avec « Dharma em Chamas » peut être le titre le plus prog avec un melting-pot de sonorités provenant au départ du hard rock avec une guitare Hawkindienne et ça se calme avec un tempo inca à la flûte. On pense que cela va se finir de cette manière jusqu’au deux dernières minutes où des bruitages SF, spatiaux comme ceux que l’on pouvait trouver sur des groupes de métal des 80’s (l’intro, pas les titres après!) nous rappellent qu’il y a bien du sang prog dans ce EP aussi court soit il !

​

Résumons : KAOLL est un groupe à part pour moi, du fait que je ne le connaissais pas et d’une; que la flûte à part celle jouée par Peter GABRIEL je n’en étais vraiment pas accro jusque-là et de deux; que si je m’étais arrêté à 2 ou 3 écoutes, je serai passé à côté d’une petite pépite et de trois; et qu’enfin même si le genre prodigué par KAOLL n’est pas non plus dans ce qui me fait partir très loin d’habitude, je dois avouer que cette expérience valait quand même le détour! Comme quoi, même en 2018, il faut toujours prendre le temps.

 

PISTES / TRACKS

 

1 Sob Os Olhos De Eva (6:01)
2 O Exílio Da Serpente (3:26)
3 Kopernik (2:53)
4 Julgamento E Morte De Giordano Bruno (3:35)
5 A Rua Contra Os Reis (2:50)
6 Dharma Em Chamas (5:51)

Total : 24’32’’

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Bruno Moscatiello: Guitar 
- Yuri Garfunkel: Flute 
- Rodrigo Reatto: Drums 
- Gabriel Catanzo: Bass 
- Janja Gomes: Percussion 
- Fabio Leandro: Keyboards

bottom of page