CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

C’est une bien longue attente que « Il Cerchio d’Oro » nous a fait subir depuis le très bon « Dedalo E Icaro » paru en 2013. J’avais bien aimé cet album même si mes souvenirs diffus me rappellent quelques lacunes surtout du côté vocal. En parcourant la liste des musiciens et avant même d’écouter le nouvel opus j’ai réalisé qu’il y a 2 bonnes nouvelles. La première c’est que la formation est intacte depuis 2006 (à part l’éclipse passagère du guitariste Massimo SPICA qui a été absent des 2ème et 3ème albums) et deuxièmement que les artistes invités Giogio USAI et Paolo SIANI de la formation « Nuova Idea » de 1971 et Pino BALLARINI de la formation « Il Rovescio Della Medaglia » (et plus récemment de « La Fabbrica dell’Assoluto ») vont sûrement contribuer à teinter vocalement l’œuvre d’une ambiance prog italienne des années 1970.

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Voici donc « Il Fuoco Sotto la Cenere » le 4ème album du groupe qui nous propose 7 nouvelles pièces dont les durées varient entre 5 et 9 minutes pour un total honnête de 48 minutes. Dès les premières notes de la pièce titre « Il Fuoco Sotto la Cenere » on se sent enveloppé par l’ambiance les années 70 distinctive de par ses sonorités vintages et ses harmonies vocales mélodieuses. Même ambiance sur « Thomas » qui suit, agrémentée d’un bel agencement entre guitare électrique, guitare acoustique, piano, orgue, synthétiseurs et voix, tout ça proposé dans un espace aéré laissant à chaque instrument la chance de se faire valoir.

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Déjà 18 minutes de passées et aucun irritant n’est venu interrompre ma concentration. « Per Sempre Qui » est introduit par un rythme un peu plus saccadé qui se calme après quelques secondes pour laisser la voix de Pino BALLARINI (La Fabbrica dell’Assoluto) prendre la place. Une belle mélodie aboutissant sur un crescendo appuyé d’une guitare électrique sobre mais efficace. C’est cette sobriété qui semble se dégager comme une constante sur cet album. C’est encore évident à l’amorce de la quatrième pièce « I Due Poli ». C’est la pièce à date qui me plaît le plus. C’est un mélange de Maxophone et Celeste.

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« Il Fuoco nel Bicchiere » débute avec du piano encore une fois très sobre et pourquoi pas un peu de mellotron pour me séduire encore un peu plus. Le dosage entre segments chantés et segments instrumentaux est parfait pour moi (un tiers du temps destiné au chant m’apparait idéal). Même formule et même dosage pour « Il Rock e L'Inferno », chantée cette fois-ci par Giorgio USAI (Nuova Idea 1971). La ligne instrumentale dominante est ici privilégiée par l’orgue. Cette pièce me rappelle le style musical de « Eagle Mountain » de la formation « La Nuova Recommandata con Ricevuta di Ritorno ». Finalement « Fuoco Sulla Collina” clôt l’album sans déroger au style des pièces précédentes.

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En conclusion je mettrais l’emphase sur la constance des pièces de l’album, interprétées de façon sobre et efficace et arrangées de sorte que l’écoute ne souffre d’aucunes distractions qui auraient pu faire perdre la concentration. Un beau clin d’œil au style des années 70 sur une note moderne.