CHRONIQUE / REVIEW
hollowscene
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Releases information
Release date: June 2, 2018
Format: Digital, CD
Label: Black Widow Records
From: Italie / Italy
9,0
Philippe André - November 2018
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Je ne sais si c'est un phénomène de mode mais HOLLOWSCENE (EX BANAAU dans les années nonante) comme d'autres ces dernières années y a plongé ; plongé dans quoi ? Dans le grand bain des suites à tiroirs et à rallonge, puisqu'il nous propose sur ce premier album éponyme, rien moins qu'un titre qui avoisine les quarante-deux minutes ! Ce "Broken Coriolanus" est évidemment inspiré de la tragédie shakespearienne "Coriolan", pourtant pas la plus connue de l'écrivain britannique. Pour les amateurs de symphonique grandiloquent et classieux, ce HOLLOWSCENE va ravir leurs oreilles. Le chant d'Andrea MASSIMO est correct sans être exceptionnel mais ça passe sans trop de restriction même si l'album aurait gagné à être moins chanté, son timbre anglais étant satisfaisant pour un non anglophone.
"Welcome to Rome" qui ouvre l'opus et donc la première partie de la suite est le titre le plus facile à écouter, le plus évident avec deux somptueux soli de moog, un dans son mitan et l'autre dans le final de la pièce (lequel des deux claviéristes s'y colle je l'ignore, peut être les deux, à tour de rôle ?). "A Brave Fellow" est relativement calme avec beaucoup de piano solo et chanté avec mesure par Andrea MASSIMO, seules les deux dernières minutes sont un peu plus "nerveuses" avec de l'orgue et un solo de guitare. "Traitor" est une pièce typique d'un symphoniste transalpin classieux, magnifiée par la flute de Demetra FOGAZZA, mais Andrea y chante moins bien que dans les deux parties précédentes, dommage...pas à jeter aux orties pour autant, la qualité mélodique de la musique compensant en partie la faiblesse vocale. "Slippery Turns" qui débute sur un piano frappé, est lui aussi avantageusement rehaussé par Demetra et sa flute, la voix volontairement scandée en provenance d'outre-tombe, offrant à l'auditeur un parallèle évident avec DEVIL DOLL pour les connaisseurs (écoutez au moins une fois dans votre vie de progmaniaque "Dies Irae"), avec des claviers très présents dans le final. Il nous reste le cinquième épisode de cette suite, qui est aussi le plus long, plus de treize minutes, chanté de façon différente, car à deux voix (féminine et masculine), ce qui lui donne un cachet un peu particulier et plus aventureux, traversé là aussi par la très belle flute de Demetra FOGAZZA, les claviers assurant au morceau, une remarquable assise mélodique, petit solo de six cordes autour de la cinquième minute et jusqu'à la septième, puis un autre dans les deux dernières minutes, la guitare étant l'instrument le plus discret sur la totalité des quarante-deux minutes, autant l'apport des deux claviéristes se remarque avec aisance, autant la présence des deux guitaristes est bien moins évidente, une très grande pièce de progressif symphonique quand même dans sa globalité.
L’album est clôturé par deux titres plus courts en terme de minutage, tout d'abord "The Worm" une composition originale, tout aussi symphonique que la longue suite précédente qui met encore une fois en valeur la flute et les claviers, qui aurait gagné là aussi à être moins chanté....et nous terminons ce beau voyage par une cover de GENTLE GIANT "The Moon is Down" issu du second opus du groupe britannique le grandiose "Acquiring The Taste" de 1971 et pourtant ce n'est pas un fan invétéré du Gentil Géant qui vous le dit...alors !, une reprise un peu moins percutante que la version d'origine qui était un must en terme de créativité. HOLLOWSCENE, encore une belle réalisation venant de la botte, malgré les réserves dues au chant, exprimées plus haut.
PISTES / TRACKS
1. Welcome to Rome (5:58)
2. A Brave Fellow (7:44)
3. Traitor (8:43)
4. Slippery Turns (6:27)
5. Rage and Sorrow (13:13)
6. The Worm (7:54)
7. The Moon is Down (4:27)
Musiciens / MUSICIANS :
- Andrea Massimo: Guitar, vocals
- Elton Novara: Guitar
- Lino Cicala: Keyboards
- Andrea Zani: Keyboards
- Demetra Fogazza: Flute, vocals
- Tony Alemanno: Bass, bass pedals
- Matteo Paparazzo: Drums