CHRONIQUE / REVIEW
hillsphere
florescence
Releases information
Release date: May 28, 2018
Format: Digital, CD
Label: Layered Reality Productions
From: Pays-Bas / Netherlands
8,1
Francois Lavallée - July 2018
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
OH ! On me demande de faire la critique d’un album métal prog. Et ça commence tellement en douceur, une mélodie de clavier envoûtante… du métal prog ? La pièce titre de l’album ne dure qu’une minute, mais quelle introduction !
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J’adore ces intros mystérieuses. Ça se poursuit avec « The Breeding of us »… une atmosphère mystérieuse, vaporeuse pour une autre minute de délectation avant que la guitare ne se présente avec un riff me rappelant… me rappelant… hmm… je lance ici mon premier pavé dans la mare. Plusieurs riffs, mélodies et arrangements me rappellent quelque chose. Je sais, je sais, avec la pléthore de nouveaux bands qui lancent chacun des albums de 75 minutes chaque année on devient un peu blasé et les ressemblances et réminiscences sont inévitables. Mais la première écoute ne cesse de me rappeler Opeth, Katatonia, Pain of Salvation et les prouesses techniques de Dream Theater. Pas des mauvaises références me direz-vous…
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Je dois avouer cependant que deux-pièces instrumentaux pour commencer un album, ça ne me déplaît pas du tout. Les deux sont intéressantes et malgré les souvenirs musicaux qu’elles évoquent, il y a suffisamment de variations et de mélodie dans cette énergie guitaristique (sans surdose !) pour donner le goût de pour poursuivre l’écoute. Encore une fois. Troisième pièce… encore une intro de clavier… et un thème qui semble s’inspirer des deux premiers.. oho, oh.. Ça sent le concept… je n’en peux plus, j’ouvre le dossier de presse ! En effet, un album concept. Comme premier album d’un groupe, ça prend du courage !
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Les trois premières pièces lent vraiment bien ensemble. Aucun vocal so far… et je n’ai pas les paroles pour confirmer le fil de l’histoire ou apprécier la poésie. L’histoire en est une de croissance et de cheminement en partie basée sur des faits réels et en partie sur une fiction. Rien de très original comme « storyline ». « Our Physical way of speaking » sonne vraiment comme Opeth ! Du très, très bon Opeth cependant ! « Aquarius » est un bon rock-prog-ballade de transition entre deux grosses pièces. Un formidable interlude. Encore des réminiscences de Opeth dans les mélodies et le vocal. « Ghost of you » s’amorce délicatement et prend de la vigueur ensuite. Une atmosphère un peu Doom à la Katatonia avec le même impact : hypnotique, et transcendant. Qui a dit que le métal n’était que du bruit ? La production (l’autoproduction devrais-je dire.. par Elias MAYER) et l’équilibre du mix (Pieter BAS BORGER) nous font découvrir des sonorités nouvelles à chaque écoute.
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« Mind at rest » nous délecte encore avec la même recette : un début énigmatique au clavier, des riffs de guitare pesant sans exagération, des riffs mélodiques, un vocal un temps doux, un temps puissant. Je me répète, mais les réminiscences avec Opeth et Katatonia sont très présentes sans nous empêcher d’apprécier cette superbe musique. La guitare en arrière-scène à parer de 8 h 30 me rappelle Drappery Falls du Black Water Park de Opeth. Arrêt complet surprenant à 1:40 de la fin… et ça repart pour une finale grandiose accompagnée d’un peu de blastbeat technique. Intense et mélodique.
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« Clairvoyance » pièce instrumentale pour finir cet album concept... est-ce moi ou Iron Maiden me vient à l’esprit immédiatement ? Vite, vite, « Seventth son of a seventh son » à l’écoute et ouiiii… pas de plagiat, mais une grande inspiration pour la mélodie du début de la pièce…Rien de mal, mais encore une fois, ces rappels à des idoles sans doute, entache un peu la richesse de l’album. Rien de bien grave, je le répète, car après plus de 5 écoutes, cet album passé la barre !! Le reste de la pièce est assez lent, supporté par le piano et des rythmes syncopés et riffs de guitare ressemblant à Opeth. Une finale d’album un peu fade… dommage.
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Tout l’album sonne très bien et bien que la critique ne soit faite qu’à partir de fichiers mp3 256 b/s on ne peut qu’imaginer le résultat sur une platine CD ! WOW ! Énorme potentiel pour ce band qui, je le souhaite, saura se trouver une identité propre pour leur prochain album.
PISTES / TRACKS
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Florescence (1:00)
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The Breeding of Us (6:18)
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Home (1:36)
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Our Physical Way Of Speaking (6:25)
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Aquarius (4:32)
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Ghost of You (10:48)
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Mind At Rest (11:46)
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Clairvoyance (9:12)
Musiciens / MUSICIANS :
Tim Beimer – Vocals
Elias Mayer – Guitar, Keys, vocals
Eren Özilhan – Guitar
Tom van Hoven – Bass
Jorn van der Wal – Drums