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CHRONIQUE / REVIEW

head with wings

from worry to shame

HEAD WITH WINGS.jpg

Releases information

Release date: June 1, 2018

Format: Digital, CD

Label: Auto Production / Self-Released

From: USA

8,1

Alan Charles - October 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

 Je n’ai jamais été attiré par la musique rock en provenance des États-Unis. Hormis quelques artistes qui ont fait l’histoire dans les années 60 et au début des années 70, j’ai toujours trouvé que l’offre musicale était très teintée par la course au palmarès pop (ce foutu consensus qui étouffe la créativité) ou une pâle copie de ce qui se faisait en Europe. Pourtant quelques exemples récents (qui n’ont malheureusement ou évidemment pas connu le succès) me viennent en tête : POE, ANALOG MISSIONARY ou WALTER SICKARD AND HIS ARMY OF BROKEN TOYS. Et là vient Head With Wings du Connecticut qui s’ajoute à ma courte liste. Contrairement aux habitudes de tout chroniqueur musical qui se respecte, je commencerai par évacuer le négatif plutôt que garder ce gros « mais » pour la fin. Joshua CORUM qui chante admirablement bien, étire ses notes et pousse ses vocalises de façon un peu trop insistante. C’est le propre de la pop, de la pop américaine en particulier, et le même truc qui m’agace de DREAM THEATER. Pourquoi la voix doit-elle absolument se faire si présente, surtout dans un contexte de rock progressif? Je n’ai pas la réponse mais il pourrait y en avoir plusieurs que je tairai pour ne pas paraitre méchant…Ceci évacué, voici le temps de mettre mon gros « mais : » Cet album est excellent!

​

On a ici une flopée de musiciens de grand talent qui savent créer des ambiances diversifiées, des pièces qui ne se ressemblent pas toutes, sans être aux antipodes, et dont la dynamique est fort intéressante. Quoi de plus ronflant qu’une série de pièces saturées de distorsion de bout en bout ou, à l’opposé, qui sont si douces qu’elles ne servent qu’à un joli background pour une sieste d’après-midi (pensez au plus récent album de PINEAPPLE THIEF…)? Ce n’est vraiment pas le cas ici. Le tout s’ouvre avec une très belle mélodie de guitare acoustique pure et cristalline, sur laquelle n’auraient pas craché les CARPENTERS! Ne vous sauvez pas à la mention de ce groupe! L’ambiance de Goodbye Sky se métamorphose à 2:44 minutes pour devenir plus rock et survolée de mélodies aériennes qui à la AIRBAG. Cette pièce d’introduction donne le ton à l’album en entier. On passe allègrement de pièces douces aux autres plus rock, proches du heavy metal, comme savait le faire PROCUPINE TREE. Les solos de guitares sont toujours mélodiques et jamais plaqués là pour impressionner la galerie. Ça se fait tendre par moment et parfois plus menaçant mais toujours judicieux. Les arrangements sont riches. Encore une fois, on ne sent rien d’artificiel. Tout est « nécessaire ». Un des exemples de diversité de style est la pièce Stepping Stone. Elle débute avec une guitare sautillante, qui se situe entre le funk et le jazz, et se fait ensuite plus pop avant de revenir à un rythme entrainant avec toujours cette guitare aux notes cristallines qui pousse le tout jusqu’au prochain changement. Vous aimez les pièces qui progressent, qui se transforment, qui évoluent? Vous serez servis avec cet album et cette pièce en est l’exemple parfaite.

 

En réalité, plus les pièces s’égrènent et plus on est surpris. On se fait offrir une panoplie de rythmes, de styles, d’approches et, souvent, en une seule chanson! In Dark Motel Rooms est un autre exemple de cette diversité au sein d’une même pièce. Bien sûr, il y a toujours cette guitare « lead » qui lie le tout et qui semble s’assurer qu’il y a un fil conducteur, nous rappelant que c’est bel et bien une seule pièce qu’on écoute. Cet album s’écoute donc de bout en bout, sans arrêt. Ça se tient, c’est très bon et vraiment pas redondant. J’en suis à ma douzième ou treizième écoute, et je découvre toujours des choses intéressantes. Production impeccable, livraison irréprochable, qualité indéniable. N'est-ce pas là le propre d’un grand album?

 

En conclusion, je ne suis pas certain si on a ici affaire à un album concept mais en lisant les paroles du début à la fin, j’ai cru déceler un fil conducteur, une histoire en somme. On semble ici raconter l’histoire d’un gars dont l’enfant (ou un proche) se fait assassiner par un tireur fou dans une école. On suit ensuite son parcours parsemé de questionnements, de frustration et de tristesse jusqu’à sa mort ou est-ce celle de l’assassin. Bref, pas clair mais intéressant. Ou peut-être n’ai-je rien compris! Mais bon…Just enjoy ! N’est-ce pas là le propre d’un grand album? Je crois l’avoir écrit déjà!

PISTES / TRACKS

 

  1. Goodbye Sky (5 :49)

  2. Somewhere, Something Gives (5:13)

  3. In Memoriam (6:08)

  4. Mysanthropy (5:40)

  5. From Worry to Shame (5:17)

  6. Beyond the Wall (3:42)

  7. Stepping Stone (4:38)

  8. In Dark Motel Rooms (5:15)

  9. Treading Lightly (7:18)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Joshua Corum - Lead Vocals, Guitars
Brandon Cousino – Guitars

With:

Andrew Testa - Drums & Percussion
Joe Elliott - Bass Guitar & Additional Backing Vocals
Frank Sacramone - Additional Electric Guitars
Jamie Van Dyck - Additional Guitars & Backing Vocal Arrangements
Ben Shanbrom - Additional Backing Vocals

Featured guitar solo on "Treading Lightly" by Jamie Van Dyck

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