CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Des titres dans la langue de MOLIERE pour un groupe polonais ! Et une formation qui ne vient ni de VARSOVIE, ni de CRACOVIE, ni de KATOWICE...Voilà qui va nous changer quelque peu.

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HALUCYNACJE est originaire de WROCLAW, une grande ville de l'ouest de la POLOGNE située sur la rivière ODER donc pas très loin de l'ALLEMAGNE.

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Premier album, instrumental, qui se veut une vitrine de ce que le groupe sait faire, une musique inspirée du psychédélisme et d'un certain rock puissant et énergique sans etre métal, nous dirons "aux frontières du métal" et pour rester en POLOGNE une rencontre et une inspiration entre VOTUM et les plus médiatiques RIVERSIDE mais sans vocaux. Et pour celles et ceux qui nous lisent, vous pourrez noter une certaine analogie avec un autre groupe du même pays qui a sorti un disque il y a quelques mois, THE ADEKAEM, mais HALUCYNACJE nous la joue meilleure et donc plus intéressant.

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Parmi les points positifs, en premier lieu l'utilisation mesurée mais bien présente du saxophone totalement déjanté de Tomek BOJARSK, quelqu'un qui a visiblement beaucoup écouté David JACKSON et VAN DER GRAAF GENERATOR, notamment en ouverture du morceau éponyme sous-titrée "Danse Sensuelle d'Une Blonde" et que l'on retrouvera plus loin dans la partie finale "Cauchemar Après le Réveil"; la guitare de Kuba MENDELAK fait elle feu de tout bois sur la totalité de cette pièce fleuve avec une maestria proche du métal le plus pur.

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Le saxophone et la guitare nous les retrouverons tout aussi brillants sur "Ty Wiesz, Ty Wiesz" qui se traduit par "Tu Sais, Tu Sais" et qui nous offrent un dernier tiers du titre complètement épileptique tout en restant mélodique. Le troisième titre (avec un intitulé imprononçable pour moi) est dans la même veine, la six cordes et le saxophone en vedette, c'est la pièce où l'on entend distinctement mais partiellement le plus la guitare basse et le Hammond.....un peu dommageable en soi.

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Le dernier morceau, le bien nommé "Foie Gras" laisse enfin une place plus importante aux claviers de Andrzej WLODARCZYK, c'est aussi le titre le plus accessible, le plus doux (tout est relatif) et le plus facile à mémoriser (peut-être parce que c'est le plus court ?) et il se conclut par une belle partition de ...saxophone.

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Un bon premier album mais pas un album essentiel, encore une fois, que l'on peut classer dans le psychédélique/space-rock.