top of page

CHRONIQUE / REVIEW

galasphere 347

galasphere 347

GALASPHERE.jpg

Releases information

Release date: July 20, 2018

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Karisma Records

From: Multi National

9,5

Philippe André - July 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Quand quatre pointures du rock progressif se réunissent pour jouer la musique qu'ils aiment, ça peut faire BOOOOM ! Et dans le cas présent ce quatuor GALASPHERE 347 fait plus que BOOOOM...

​

Évidemment les connaisseurs remarqueront que trois des quatre membres de GALASPHERE 347 se trouvaient déjà dans le projet WESERBERGLAND l'année dernière, et le quatrième (Stephen BENNETT jouait même sur un titre dudit projet), Stephen James BENNETT le seul anglais de la bande, pensionnaire habituel du groupe de Tim BOWNESS et de HENRY FOOL et à l'origine un claviériste devenu multi instrumentiste.

​

GALASPHERE 347 nous propose un disque court (quarante petites minutes) mais avec trois titres longs, un de dix minutes et les deux autres de quinze. Ce format rappellera aux grands anciens, comme votre serviteur, ce qui faisait le charme et la valeur des albums dans les années septantes.

​

"The Voice of Beauty" porte bien son nom, une pièce planante comme savait le faire ELOY ou PINK FLOYD il y a quarante ans, menée par la voix douce-amère du sieur BENNETT sur fond de claviers multiformes (trois membres sur quatre en jouent), et agrémentée par le jeu aérien de l'un des meilleurs flutistes de la scène progressive actuelle, si ce n'est le meilleur Ketil Vestrum EINARSEN (WHITE WILLOW, KAUKASUS, WOBBLER et bien d'autres encore) ; à noter que l'on entend le passage d'un hélicoptère à mi morceau, cela ne vous rappelle rien ?

​

Pour "The Fallen Angel" dont le titre renvoie au roi cramoisi de "Red" ce qui n'est pas le cas de la musique, celle-ci est d'une douceur infinie en ouverture avant de bifurquer sur un passage popisant, digne du PORCUPINE TREE le plus calme et le plus commercial, puis à partir de la cinquième minute c'est du grand progressif symphonique où l'on entend un peu la guitare basse de Jacob HOLM LUPO (WHITE WILLOW) soutenue par le drumming méthodique voir chirurgical de Mattias OLSSON (ANGLAGARD évidemment), les claviers restant grandement majoritaires et protéiformes pour les harmonies, peut être quand même le titre le plus difficile à apprécier des trois proposés pour son coté aventureux qui change de direction à plusieurs reprises ; du grand art néanmoins.

​

Nous terminons avec "Barbarella's Lover" un peu le frère jumeau du morceau précédent pour sa construction mélodique et sa longueur, mais beaucoup plus énergique dès les premières minutes, plus rock dans l'esprit et dans le jeu du quatuor, plus fouillé, plus original, volontairement canterburyen (HATFIELD n'est pas très loin entre la troisième et la sixième minute) sans verser pour autant dans le difficilement écoutable, juste plus complexe et à écouter donc avec une plus grande attention et des oreilles bien ouvertes (Mattias OLSSON y est tout simplement démoniaque pour sa science de la batterie et son drumming hors normes, quel festival de la sixième à la neuvième minute !!!, du rarement entendu.....).Le dernier tiers du morceau est plus facile d'accès et surtout beaucoup plus mélodique avec une belle utilisation de l'orgue, un instrument peu remarqué jusqu'alors.

​

Un grand album, digne de nos vinyles d'antan, magistralement interprété par la crème des musiciens du progressif actuel.

​

Cinq étoiles après délibération du jury.

 

PISTES / TRACKS

 

1) The Voice of Beauty (10:42)

2) The Fallen Angel (15:35)

3) Barbarella's Lover (15:17)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Stephen James Bennett - Vocals, Keyboards, Guitars

Ketil Vestrum Einarsen - Keyboards, programming and flute

Jacob Holm-Lupo - Guitars and bass guitar

Mattias Olsson - Drums, Keyboards, Guitars

bottom of page