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CHRONIQUE / REVIEW

fuchs

station songs

Releases information

Release date: May 18, 2018

Format: Digital, CD

Label: Tempus Fugit Records

From: Allemagne / Germany

INTERVIEW HERE

8,5

Richard Hawey - July 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

FUCHS est un projet personnel du compositeur et multi-instrumentiste allemand Hans-Juergen FUCHS. Au milieu des années 90, il a aidé sa femme à mettre en place un nouveau groupe prog rock appelé INES, plusieurs d’entre vous s’en souviennent certainement, le style était proche de IQ, Pendragon, et l'effet des claviers à la Tony Banks (Genesis) était évident. INES a publié un total de quatre albums, le dernier est paru en 2002. De retour à lui-même, il s'est engagé dans la création de comédies musicales depuis de nombreuses années, principalement conçues pour des représentations scolaires.

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En 2012, il a publié son premier album sous le titre "Leaving Home", le second est "The Unity of Two" en 2014, celui-là a été chroniqué sur nos pages. Le concept est les nombreuses couches de l'âme humaine. Musicalement parlant, on peut sentir différentes influences reliées à Genesis et Camel. Ici vos oreilles ne seront pas éprouvées car les sonorités sont plutôt agréables. Mais qu’en est-il du nouvel album paru au mois de mai sur le label Tempus Fugit intitulé "Station Songs ". Cette nouvelle production est, elle aussi, basée sur un concept, celui de l’observation des gens entre eux à l’intérieur d’un métro. Pour en savoir plus, je vous suggère de lire l’entrevue que j’ai réalisée avec FUCHS. Pour ceux qui suivent ce personnage, vous remarquerez que les musiciens qui l’accompagnent sont à peu près les mêmes que sur les deux albums précédents. Les deux chanteurs Michael WASILEWSKI et Baggi BUCHMANN alternent dans le chant solo. Il y a cependant une exception, la présence de sa femme Ines qui l’accompagne aux claviers sur tout l’album.

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La première chanson s’intitule « The Invisible Man » qui est le premier épique de l’album, plus de 11 minutes de délectation. Elle est très atmosphérique et très agréable, le chant, pour les intéressés, est fragile mais juste, il reste à l’intérieur de ses limites. Les portions instrumentales sont bien présentes, si la guitare est plus employée en accompagnement, les claviers eux sont devant et vous entendrez des sonorités à la Tony BANKS avec quelques effluves de mellotron, vraiment gouteux. Sur « Even If the Salary’s Low » l’introduction nous présente un excellent jeu des claviers, cette chanson nous montre un côté léger et dramatique à la fois toujours soutenu par les notes noires et blanches. Les synthétiseurs multiples évoquent un peu les orchestres symphoniques classiques des années 70, c'est une excellente chanson. Maintenant nous voici au deuxième épique divisé en trois parties « So Many Days/The Great Divide/Under Suburban Skies » qui est excellent, j’aime beaucoup les différentes atmosphères qui sont créées ici. La suivante est plus courte, « Crowded Boats on the Silent Sea », un instrumental basé sur la pièce « La Mer » de Claude DEBUSSY, Hans est seul et aux commandes de la guitare et des claviers. Il faut écouter la guitare et la montée des claviers à la fin. Elle est une belle représentation du thème développé. Le cinquième « Why Me? » est plus pop mais conserve l’esprit de ce qui a précédé et du reste de « Station Songs ». La sixième chanson est le dernier épique divisé en deux sections distinctes, « How Could I Just Ignore Him? » et « The Night and the Dark and the Pain » offre une intro plutôt calme, le beat mid tempo est accrocheur puis la guitare et le mellotron s’invitent sur les refrains. Au moment de la transition des chansons on note la courte présence du Flugelhorn et la mélodie s’imprègne dans notre cerveau, la seconde partie me démontre que la voix de Michael WASILEWSKI peut transmettre l’émotion, j’adore! « I’m on my Way Again » présente une ouverture à la guitare acoustique qui accompagne le chant une orientation légèrement folklorique. « Sleepwalking Man » est plus dynamique avec de très moments musicaux et la finale aux claviers est brillante. Le dernier viendra ce qui peut sembler être un remake de la précédente-la plupart des chansons de l'album sont un modèle: chansons folkloriques, voix pop, clavier solo.

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Dans l'ensemble, « Station Songs » m’a beaucoup plu, j’y ai trouvé de belles compositions mélodiques avec quelques soubresauts surprenants et des claviers envoûtants. J’ai beaucoup aimé le précédent « The Unity of Two » que j’écoute toujours, il semble que se sera pareil pour celui-ci. Il ne sera pas rangé très loin.

 

PISTES / TRACKS

 

1. The Invisible Man (11:20)
2. Even If the Salary is Low (6:35)
3. So Many Days / The Great Divide / Under Suburban Skies (10:46)
4. Crowded Boats on Silent Sea (2:01)
5. Why Me? (5:42)
6. How Could I Just Ignore Him? / The Night and the Dark and the Pain (9:02)
7. I'm On My Way Again (5:12)
8. Sleepwalking Man (7:48)
9. Will Come What May (7:13)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Hans-Jürgen Fuchs (Ines) / electric and acoustic guitars, lap steel, bass, piano, keyboards,  programming, backing vocals
- Ines Fuchs (Ines) / synth solos, piano, backing vocal (7,8)
- Andy Bartzik / electric and acoustic guitars
- Ulbi Ulbricht / bass
- Florian Dittrich / drums
- Michael Wasilewski / vocals, backing vocal
- Baggi Buchmann (Ines) / vocals, backing vocal

Guest:

 Sven Heine – backing vocal (5)

 Harald Rieder – Flugelhorn (6)

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