CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Quatrième album en cinq ans pour le duo batave Leo KOPERDRAAT/Frank URBANIAK plus connu sous le nom de FRACTAL MIRROR, ça ne chôme pas du côté d'AMSTERDAM !

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Il me semble déjà avoir développé la même rhétorique il y a quelques semaines lors d'une précédente chronique mais je ne peux m'empêcher de dire que si l'on classe FRACTAL MIRROR dans le rock progressif, eh bien moi je m'appelle Jean VALJEAN...

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Signalons quand même que cet opus a été produit par Brett KULL, plus connu comme multi instrumentiste chez ECHOLYN, et cette réflexion n'est pas anodine car certains titres ont une certaine saveur étatsunienne comme par exemple "White Sounds" l'une de mes pièces préférées et aussi "Silver" avec ses choeurs dédoublées mais qui n'est pas vraiment (voir plus haut) prog.

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L'on retiendra également parmi les morceaux notoires, la pièce éponyme "Close to Vapour" qui  l'emporte haut la main avec là aussi beaucoup de choeurs, l'influence echolynienne inévitable et une vraie trame mélodique ce qui est rarement le cas ailleurs dans ce disque...

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Le très beau "Tabula Rasa' placé en avant dernière position vaut lui aussi le détour avec un passage instrumental hautement classieux entre la troisième et la cinquième minute, là nous avons un vrai moment de rock progressif intemporel (juste un moment n'est-ce pas !) qui éclaire au-delà de l'habituel et c'est tant mieux.

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Vous l'aurez compris cet album m'a déçu, et même beaucoup déçu, trop de passages moyens, voir insipides, FRACTAL MIRROR a fait mieux dans le passé et même beaucoup mieux.... (vingt-deux minutes sur cinquante à sauver, ça fait un peu juste)

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Comme vous le savez, je déteste par-dessus tout, détruire le travail des musiciens mais ici franchement le compte n'y est pas, reprenez-vous messieurs pour la prochaine fois au risque de voir votre musique noyée dans le grand océan de l'oubli...