CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Quand vous avez dix-sept ans à CRACOVIE en POLOGNE, vous faites quoi ? Euh du rock progressif M'sieur !!!

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Nous vous présentons volontairement FIZBERS sous le ton de la blague mais c'est quand même un peu ça ! Repéré par le maitre du progressif polonais Mister Ryszard KRAMARSKI, c'est ce qui est arrivé aux trois membres de FIZBERS, gageons qu'il aurait pu leur arriver pire !

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Ce premier album se présente avant tout comme une vitrine de ce que savent faire nos trois compères, donc pas forcément un opus très unitaire immanquablement....un album qui balance entre progressif pur jus et pop progressif, un peu comme l'avait fait DISPERSE, autre combo polonais il y a une petite dizaine d'années avec à l'époque des musiciens très jeunes également.

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Derechef nous pouvons donc distinguer les titres vraiment progressifs et les autres. Soyons clairs et honnêtes; les premiers ne sont que trois....un peu comme les membres du combo !!!

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Dans la première catégorie, la plus passionnante pour nous évidemment, nous mentionnerons le second titre "Factory" qui suit la fort belle intro aux claviers de "Flight", une pièce totalement sous influence floydienne agrémentée d'une sublime partition de violon jouée par une invitée Jadwiga KROLIKOWSKA, superbe, n'y allons pas par quatre chemins, la meilleure pièce de l'album de FIZBERS, Szymon KUBALA s'y montrant un digne héritier de David GILMOUR.

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"First Mind" le sixième morceau, introduit par le délicat piano de Dominik PAWLUS, est un peu dans la même veine sans les influences précisées dans le titre précédent, plus MOODY BLUES dans sa première moitié et plus nerveuse dans sa seconde pour vous donner une piste d'écoute. La pièce conclusive "Ashes" sera la troisième réellement progressive, délicatement surannée, avec une six cordes plutôt camelienne (jusqu'à la septième minute) qui s'éclate sur les rivages mordorés posés par les claviers (piano en tête), un bien beau canevas digne du meilleur néo progressif que nous connaissons déjà.

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Dans la seconde catégorie, nous rangerons tous les autres titres avec une mention particulière à "Normality" qui flirte gaiement avec la new wave classieuse britannique des décennies quatre-vingt et quatre-vingt-dix et à "Lady With No Real Name" un peu dans le même cas, une romance popisante qui a tous les atouts pour un passage radiophonique répété à l'envie, mais pas du tout progressive pour le coup...

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Nous n'en avons pas parlé jusqu'à présent mais sachez néanmoins que le bassiste Dawid LEWANDOWSKI chante fort bien tout au long de ce "First Mind", un premier esprit prometteur qui demande confirmation, un premier essai intéressant avec peut être le devoir de faire un choix entre rock progressif pur et pop musique à l’avenir ?