CHRONIQUE / REVIEW

CD

ENTERING POLARIS est le nouveau projet de Tom TAS peut-être mieux connu pour ses prestations avec Quantum Fantay, Neo-Prophet ou Ostrogoth. Tout en faisant partie de ces groupes il a écrit beaucoup de musique surtout orientée métal. Aujourd’hui il nous offre « Godseed », un album qui nous présente une horde d’invitée, surtout à la position de chanteur. Ce projet peut nous rappeler ceux d’Ayreon où la liste d’invités était souvent importante. Disons tout de suite que Tom a réussi son pari et qu’au niveau de la production (mixage) il passe le test haut la main. Il faut préciser que le responsable à cette position est nul autre que Simone MULARONI (DGM).

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On peut rapidement vérifier en écoutant le premier titre « Nostalgia for Infinity », l’équilibre qui se dégage de l’interaction guitare, basse et batterie qui crée le décor parfait pour les chanteurs. Tout en ratissant très large au niveau des influences, et malgré le nombre impressionnant de vocalistes différents, l'album fait preuve d'une bonne homogénéité. La constante principale, bien sûr, tient dans la qualité du jeu de guitare de TAS, avec ses riffs rapides, ses mélodies enjôleuses et ses soli volubiles. Il ne faut surtout pas oublier la présence et le jeu époustouflant du batteur Vincent Van KERCKHOVE qui semble être l’autre membre régulier d’ENTERING POLARIS. « Godseed » nous offre un voyage dans un monde qui nous démontre toute la puissance du métal mélodique, le tout à un niveau élevé, ce qui prouve une grande maîtrise technique et des arrangements de qualité. Solidifié par des influences des années 80, les compositions peuvent nous ramener à un passé pas si lointain: ‎‎Helloween‎‎, ‎‎Judas Priest‎‎ et ‎‎Iron Maiden‎‎. Les pistes étant relativement courtes, ils laissent peu de place au flafla, chacune des neuf chansons offrent de la puissance et peu de temps de réflexion. Si vous êtes un fan vous vous régalerez, car tout est fait à la perfection ; parfois soulevée avec une touche progressive comme le solo de sax sur « ‎‎Flightless‎‎ » par Gregg ROSSETTI (‎‎Suspyre‎‎), qui est une bonne surprise. Et il y en a d’autres, « Paradise Reclaimed » où pas moins de quatre chanteurs, autant des voix masculines que féminines, se produisent de façon impeccable. Et la finale avec « The Long Run » qui termine ce voyage de façon grandiose avec cinq chanteurs différents. Avant de conclure, il me faut ajouter ceci : la présence d’autant de voix différentes auraient pu rendre l’album difficile à suivre, ce qui vous le devinez n’est pas le cas.

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Si vous aimez le genre, vous serez totalement comblés. Tom « Tee » TAS mène ses acolytes de belle façon, rien n’est laissé au hasard. Une belle découverte!