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CHRONIQUE / REVIEW

empire norton

empire norton

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Releases information

Release date: March 17, 2018

Format: Digital, CD

Label: Auto Production / Self-Released

From: Royaume-Uni / UK

8,3

Philippe André - October 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Qu'on se le dise, cette nouvelle formation britannique nous propose un disque court, moins de trente-cinq minutes mais il n'y a qu'un seul titre divisé en cinq actes, oui des actes comme au théâtre ou à l'Opéra, EMPEROR NORTON est donc à la fois le nom du groupe et le nom de l'album. Attention il ne faudra pas confondre avec un groupe américain qui porte en partie le même nom !!!

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Et quand vous allez appuyer sur "play", il ne faudra pas vous attendre à un rock progressif conventionnel, vous allez grosso modo vous offrir un voyage musical qui tient autant de l'opéra (on y revient) que du rock symphonique et je vais vous expliquer pourquoi ; le chanteur Matthew CORRY a tout simplement une tessiture vocale proche d'un ténor (celui de l'opéra donc (encore !), pas celui du barreau). Alors évidemment, le raccourci facile, est de citer feu Freddie MERCURY pour trouver une zone d'approche et ça ne sera pas complètement faux, voir même ce sera en partie vrai. Le premier acte est instrumental donc un peu à part avec un Scott NEUMANN à la guitare qui a du écouter Steve HOWE pendant de nombreuses années car le mimétisme et les sons qui sortent de sa six cordes sont dignes de son ainé. Pour l'acte deux "Petrichor", bienvenue donc à Matthew CORRY, vocaliste différent car sa voix opératique sort incontestablement de la norme et c'est là que nous pouvons effectuer le parallèle vocal et aussi musical avec QUEEN, qui était un quatuor alors qu'EMPEROR NORTON est un quintet et comme ici Scott NEUMANN est plus Brian MAY que Steve HOWE, vous comprendrez aisément là où nous voulons en venir. "Travails" débute sur des bidouillages électroniques et le piano enchanteur de Marc GREEN avant que Matthew CORRY n'enflamme l'ensemble de sa tessiture vocale si particulière, la partie la plus commerciale (sic) et la plus entrainante de l'album sur laquelle s'enchaine "Empress" l'acte quatre, celui que j'apprécie le moins sur la globalité de l'opus, malgré l'excellent travail sur les tambours de Joe REES JONES, j'y ai discerné un manque de liant.

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Il nous reste le péplum, le Big Morceau, "Arrow" et ses plus de quinze minutes, avec une introduction somptueuse offerte par les claviers de Marc GREEN avant que n'intervienne la guitare du sieur NEUMANN et à partir de 2:30, la voix haut perchée de Matthew CORRY qui nous emmène loin, très loin des contingences habituelles de notre société de 2018 pour peu que vous adhériez évidemment sans restriction à ce chant hors des modes, le seul morceau où l'on perçoit un tantinet le beau son rond de la guitare basse de James KULMER. Pour faire une comparaison, disons actuelle, la voix de Matthew CORRY se rapproche quelque peu de celle de Thibaut DE HALLEUX, chanteur de feu la formation belge AMANDA (un groupe à connaître sans restriction pour celles et ceux les ignorent encore).

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En résumé, une première oeuvre courte mais prometteuse, au quintet britannique de confirmer.

PISTES / TRACKS

 

1. Act I: Portents (3:39)

2. Act I: Petrichor (6:23)

3. Act II: Travails (5:00)

4. Act II: Empress (3:58)

5. Act III: Arrow (15:39)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Matthew Corry: Vocals

- Scott Neumann: Guitars

- Marc Green: Keyboards

- James Kulmer: Bass

- Joe Rees-Jones: Drums

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