CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Voici un groupe originaire du bout du bout de l'Espagne, plus précisément de JEREZ DE LA FRONTERA, tous à vos atlas ! EL TUBO ELASTICO est catalogué comme un groupe de post rock, personnellement  mais ce n'est que mon avis je les mettrais dans le post/space/rock, un nouveau genre à creuser incontestablement. Pas de chant puisque le post rock est rarement chanté. A noter que leur premier album en 2015 avait été chroniqué par Richard HAWEY himself sur l'ancienne version de profil.

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Nous allons donc détailler ou tout du moins essayer de vous faire part de nos impressions concernant cet "Impala" inspirée par l'antilope du même nom, originaire d'Afrique centrale et du Sud, bien représentée sur la jaquette de l'album.

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"Ingravido" qui ouvre le disque avec ses presque dix minutes, est le titre le plus abordable et le plus facile à écouter, nous verrons pourquoi plus loin ; le thème principal à la six cordes (ils sont deux préposés à l'instrument Daniel GONZALEZ et Vizen RIVAS) se mémorise aisément avec des motifs lyriques d'une grande finesse, répétitifs mais c'est le genre de musique qui le demande, donc un avantage et non pas un handicap comme pour certaines formations que la décence m'interdit de nommer ici, une vraie belle pièce de space post rock, mon morceau préféré de l'album.

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‘’L'Antihero’’ qui suit, presque aussi long, est introduit par un puissant groove de basse, avant que n'intervienne une douce guitare acoustique appuyée par un tapis de claviers délicats mais les guitares électriques reprennent le flambeau peu après pour un feu d'artifice pétaradant qui se clôt de façon un peu abrupte, mais voici quand même un titre qu’on a du plaisir à écouter et à découvrir au fil du temps.

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La troisième morceau et son intitulé pour le moins bizarre, c'est du latin, Nutricula = Infirmière, est très jazzy et totalement basé sur le travail de la quatre cordes et surtout du Chapman Stick joué par Guillermo CIDES en invité, un titre pas facile à apprivoiser.......et sur lequel s'enchaine le plus long titre de l'album "El Acelerador De Picotas", un peu barré dans son premier tiers mais beaucoup plus mélodique ensuite et donc plus facile d'écoute mais toujours sous le joug de la guitare basse, vraiment très présente tout au long de l'opus, les synthétiseurs ne s'en laissent pas compter mais sont utilisés plus en bidouillages électroniques quand vraies touches lyriques.

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L'avant dernier titre (eh oui déjà) "La Avispoteca", la guêpe, est la pièce que j'apprécie la moins, certainement à cause des instruments "Indigènes" qui y sont utilisés, il nous manque cette habituelle  trame mélodique, très technique, un tantinet arabisant, mais où le travail du percussionniste Carlos CABRERA se révèle très important, n'oubliez pas que JEREZ fait quasiment face à l'Afrique, un titre que je traduirais par "réservé aux musicologues" ce que je ne suis pas...

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Nous clôturons cette oeuvre post rock, enfin space/post/rock pour votre serviteur avec "Impala Formidable", facile à traduire celle-ci, une pièce aux contours musicaux chamarrés, menée de main de maitre par les guitares, le titre le plus énergique (ce n'est quand même pas du métal !) avec toujours ces escapades synthétisées issues des programmations et qui nous offre aussi un beau final alambiqué et dansant....oui j'ai bien dit dansant.

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Très bon album que celui de ce quatuor espagnol.