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CHRONIQUE / REVIEW

downriver dead men go

departures

Releases information

Release date: Mars 8, 2018

Format: Digital, CD

Label: Freia Music

From: Pays-Bas / Netherlands

8,8

Denis Boisvert - April 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Voici le deuxième opus de ce groupe des Pays-Bas qui s'était fait remarquer d’entrée de jeu avec un tout premier album qui s’appelait ‘Tides’. Malgré un peu de changement de personnel et le passage du temps (2 ans), «Departures» présente une belle continuité. Le style est demeuré essentiellement mélancolique et atmosphérique, toujours dans des tempos très lents. L’esthétique, la recherche du paysage sonore désiré et la composition reste un point fondamental dans leur oeuvre.

 

‘Departures’ débute tout doucement avec ‘Lamentations’ et ses claviers mellotroniques, pour bien nous mettre dans l’ambiance. Toutes les pièces durent suffisamment longtemps pour permettre toute l'expression artistique voulue. Parmi mes morceaux favoris on retrouve le délicat «Mother», un morceau typique de DOWNRIVER DEAD MEN GO, avec sa montée en puissance, sa guitare ressentie et cette impression de vagues qui battent la côte inexorablement. La voix féminine qui ouvre le morceau annonce que: ‘Mère est le nom de Dieu sur les lèvres et dans les coeurs de tous les enfants’… La pièce la plus progressive est sans aucun doute le magnifique «Uncertainty» qui fait 14 minutes et qui surprend par son ingéniosité et la force de son émotion. Un morceau plus symphonique qui rappelle un peu ce que fait ‘ANATHEMA’. J'ai bien aimé aussi «Departures» qui va vous surprendre par l’utilisation de ‘doudouk’ ce hautbois d’origine arménienne qui est presque hallucinant et auquel s’ajoutent des vocalises et autres arrangements vocaux fantomatiques et spectraux. ‘To Have And To Hold’, le morceau final termine sur une note un peu (juste un peu)  moins sombre, une ballade intrigante et calmante. Toutes les autres pièces ont aussi leurs particularités et il n’y a pas de moments faibles. On ne trouve rien à redire sur la qualité musicale et l’exécution. Même chose pour la production. Il semble y avoir moins de grandes envolées bruyantes et plus de subtilité et d'intimité dans cet album que dans le précédent. Les claviers sont assez classiques et font pensez au jeu de WRIGHT avec PINK FLOYD. La voix de GERRIT est superbe, plus engagée et mature, et se marie parfaitement à la musique et à l’ambiance. Mon reproche principal a rapport à l'humeur triste, frôlant la déprime qui imprègne tout l’album et la lenteur des morceaux, mais c’est sûrement voulu par les artistes. En plus, on pourrait sûrement en dire autant de certains albums de STEVEN WILSON n’est-ce pas?

 

Si vous avez aimé ‘Tides’, vous apprécierez ‘Departures’ autant sinon un peu plus toutes ces belles envolées nostalgiques et ces crescendos poignants. Auparavant je les avais comparé avec «NINE STONES CLOSE» surtout pour les guitares réverbérées et lancinantes et la comparaison tient toujours un peu mais DDMG ont vraiment un style propre et continuent brillamment sur leur lancée.

PISTES / TRACKS

 

1. Lamentation (4:04)

2. Mother (7:15)

3. Loneliest Of Creatures (7:53)

4. Prison Walls (8:10)

5. Home (8:01)

6. Uncertainty (14:00)

7. Departures (8:48)

8. Familiar Face (6:13)

9. To Have And To Hold (4:23)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Gerrit Koekebakker : Vocals, Guitar

Fernandez Burton : Bass

Michel Varkevisser: Guitar, Backing Vocals

Remco den Hollander: Keyboards

Manuel Renaud: Drums

Joanne Platts: Voice

Inge den Hollander (backing vocals on track 7)

Steen Gees Christensen (Duduk on track 7)

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