CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Quelques vingt-deux mois après "Dawn of Eternity" voici déjà son successeur pour le quatuor germanique CRYSTAL PALACE qui n'a changé aucun membre mais qui a muté de label passant de Gentle Art of Music chez Progressive Promotion Records ; c'est déjà le huitième album du groupe allemand dans lequel ne subsiste que le bassiste chanteur Yenz STRUTZ de la formation originelle de 1995.

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Ce nouvel opus de CRYSTAL PALACE débute et se termine de la même façon par deux ballades hors du temps "Inside the Box" et "Outside the Box", les deux pièces les plus accessibles et immanquablement les plus agréables de l'album de par leur texture musicale, la six cordes en apesanteur et les claviers en soutien pour deux très bons moments de musique progressive.

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Pour le reste, ce n'est pas facile de savoir où Yenz STRUTZ et ses compagnons de route ont voulu en venir car ils ont métallisé leurs compositions à l'extrême au point de ne plus savoir qui est quoi et qui est où dans plusieurs titres, sincèrement j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce "Scattered Shards", dont par exemple le morceau éponyme qui commence joliment mais se clôt par un violent déluge guitaristique et rythmique compliqué à digérer (je sais, je sais nous ne digérons pas par les oreilles...), et pourtant la partie centrale est superbe (entre la troisième et la sixième minute).

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"Inside Your Dreams" est plus calme et plus serein (merci à la guitare acoustique), heureusement dirais-je, plus abordable, plus mélodique et surtout très bien chanté par Yenz STRUTZ, quand le titre suivant "The Logic of Fear" est lui beaucoup trop répétitif et alourdi par des couches de choeurs pas forcément les bienvenues, encore une digestion bien difficile !!!

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"Craving" est juste basique et sans grand intérêt, une pièce qui sera plutôt vue pour une prestation scénique avec néanmoins une belle intervention de Nils CONRAD autour de la troisième minute mais qui malheureusement ne dure qu'une trentaine de secondes..."

Collateral" est pour votre serviteur, proprement imbuvable, après trois écoutes, je le zappe systématiquement.

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Le plus long titre "SICI" s'avère plus intéressant en dehors de son minutage, avec une vraie mélodie, bien chantée (important) qui nous rapproche du tout meilleur PORCUPINE TREE (celui de "Lightbulb Sun" ou de "Fear for a Blank Planet"), dommage qu'il n'y est pas plus de titres de ce calibre sur l'album, une pièce qui nous réconcilie avec CRYSTAL PALACE.

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Conclusion : une trentaine de minutes agréables sur un peu plus de cinquante, c'est un peu court aujourd'hui, eu égard à la sévère concurrence existante dans notre petit monde progressif, dans tous les cas une oeuvre notablement inférieure à ce qui est et demeure la plus belle que nous a offert CRYSTAL PALACE à ce jour le "System of Events" de 2013.