CHRONIQUE / REVIEW
corde oblique
back through the liquid mirror
Releases information
Release date: April 6, 2018
Format: Digital, CD
Label: Dark Vinyl Audioglobe
From: Italie / Italy
7,5
Philippe André - June 2018
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Drôle de blaze pour cette formation italienne étiquetée "Prog Ethereal Folk" et qui nous présente ici son nouvel album sous la forme d'un enregistrement en public. Inutile de vous dire que je ne m'étais jamais intéressé au groupe auparavant.
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CORDE OBLIQUE est avant tout le bébé de Riccardo PRENCIPE, musicien napolitain diplômé du conservatoire San Pietro e Majella de sa ville natale, ce qui lui a valu de pouvoir jouer un peu partout dans le monde y compris en Chine, ces dernières années.
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Aucun titre n'est issu du premier album de 2005, deux le sont du second album de 2007, deux également du troisième album de 2009, deux aussi du quatrième de 2011, un seul de celui de 2013 et trois du dernier paru en 2016.
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Inévitablement le fait que les titres soient issus de différentes périodes enregistrés dans différents endroits nous donne un album quelque peu bancal donc chacun y puisera ses préférences suivant son intuition du moment, l'ensemble étant compliqué à décrire.
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Pour ma part, j'ai apprécié la seconde pièce "Flying" (le seul titre qui dépasse les sept minutes) qui est une reprise d'ANATHEMA tirée de leur septième album "Natural Disaster" de 2003 et encore plus le titre le plus court "Papavero e Memoria" (l'une des pièces tirées du dernier effort studio) les deux ayant pour point commun un violon majestueux joué par Edo NOTARLOBERTI qui rappelle fortement le même instrument chez un autre combo transalpin IL CASTELLO DI ATLANTE, c'est vraiment superbe pour celles et ceux qui aiment cet instrument que l'on retrouve aussi en vedette dans le troisième morceau "Vienti di Sale" et le neuvième "Blubosforo" (lui aussi extrait de "Il Masetri del Colore" l'opus de 2016.
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A contrario, j'ai beaucoup moins apprécié le sixième titre "Le Pietre di Napoli" (à cause des vocalises forcées d'Annalisa MADONNA) et le titre conclusif "Kaiowas" qui est pourtant la vitrine du groupe...d'après ce que j'ai compris ?
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Compte tenu du créneau choisi, nous avons à écouter un album sans claviers (synthés, moog....) juste le piano comme instrument à touches, ce qui pourra éventuellement dérouter une frange de notre potentiel lectorat, un album néanmoins très aisé d'écoute, qui constitue un fond sonore de qualité, fond sonore ici restant gage de qualité appréciable et fort d'une belle charge émotionnelle pour peu que l'auditeur reste concentré sur l'écoute globale.
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Satisfaisant sans être essentiel.
PISTES / TRACKS
1) Arpe di Vento (5:08)
2) Flying (7:19)
3) Vienti di Sale (5:13)
4) Papavero e Memoria (3:28)
5) Avemo (5:18)
6) Le Pietre di Napoli (5:07)
7) My Pure Amethyst (5:00)
8) Suono su Tela (4:25)
9) Blubosforo (4:13)
10) Cantastorie (4:01)
11) Kaiowas (4:07)
Musiciens / MUSICIANS :
Annalisa Madonna: vocals
Edo Notarloberti: violin
Umberto Lepore: bass guitar
Alessio Sica: drums
Luigi Rubino: piano
Riccardo Prencipe: classical, acoustic and electric guitars