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CHRONIQUE / REVIEW

Colin carter

one

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Releases information

Release date: February 22, 2018

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: USA

6,8

Serge Marcoux - August 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Le bien nommé « One » constitue le premier album solo de COLIN CARTER. Ce n’est pas si banal si on considère que la carrière de M. Carter a débuté vers 1971 en tant que chanteur du groupe FLASH. Ce groupe a attiré l’attention des amateurs de prog car PETER BANKS y officiait aux guitares après avoir quitté YES. Sur le premier album du groupe, on retrouvait aussi TONY KAYE. CARTER est resté associé à ce groupe lors de relativement courtes réunions au début des années 80 et de 2009 à 2013. Au fil des ans, COLIN CARTER est devenu multi-instrumentiste mais pour son aventure solo, il s’est entouré de deux vieux amis. Ainsi, on retrouve MIKE HOUGH à la batterie, lui aussi a joué avec FLASH, et CLINT BAHR à la basse, à la mandoline et au synthétiseur.  Quelques musiciens de l’Oregon, où demeure actuellement CARTER, complètent le panorama musical dont le claviériste DORO REEVES. Grâce au jeu d’orgue de ce dernier, c’est l’instrument qui se démarque le plus, à mon humble avis.

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À ce stade, il importe de préciser que les dix pièces proposées sur « One » ne sont pas de l’univers du rock progressif. On y trouve des rocks, souvent mid-tempo, une pièce tirant nettement vers le blues, une autre inspirée par un mélange de valse bavaroise et de musique de club, une qui combine des influences un peu celtiques et de chants de marins, une ballade. Si l’ensemble paraît un peu éclectique, c’est selon moi un des points intéressants d’un album où l’énergie n’est pas toujours au rendez-vous. COLIN CARTER souligne qu’il a favorisé les chansons plutôt que la guitare lead. Je me permets de signaler qu’une guitare plus présente aurait bénéficié à des pièces comme « Underground » ou « Wings » par exemple. Dans « Star Crossed », le très court solo de guitare aurait pu être plus mordant, plus présent, afin de capter notre attention et notre intérêt. Quelques bonnes idées musicales ne sont pas toujours supportées par la pièce dans lesquelles on les retrouve. À titre d’exemple, le début de « Highway to Oblivion » avec les cloches qui tintent, la dissonance et le jeu d’orgue promettent une pièce un peu différente, plus agressive mais cela ne se concrétise pas et la pièce s’installe dans son confort mid-tempo. Le début un peu mystérieux et intéressant de « Munich Song » est aussi prometteur. Malheureusement, la pièce s’étire sans faire plus que de ramener ces sonorités à divers moments. Plusieurs pièces auraient bénéficié d’un solo bien senti ou d’une approche instrumentale plus musclée. La lente balade qui clôt l’album renforce cette impression générale qu’il manque un «je-ne-sais-quoi » pour avoir une œuvre plus aboutie. Malgré le talent des musiciens et le professionnalisme évident de « One », l’album n’a tout simplement pas réussi à me captiver.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Wings (4:39)
2. Reachin’ Out (4:23)
3. Highway To Oblivion (5:12)
4. Star Crossed (4:16)
5. Cafe Elektric (5:18)
6. Underground (4:50)
7. Munich Song (7:13)
8. Obsession (5:13)
9. Tortuga Tonight (3:19)
10. Sleeping With You (4:36)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Colin Carter - All lead Vocals and backing vocals, guitars, bass, synthetizer, drums and percussion
Doro Reeves - Piano, organ, accordion.

Clint Bahr - Bass (1,2,5), mandolin (9), synthetizer (10).
Mike Hough - Drums (1,2,3,5), cymbals (10).
Tom Beckstrom - Drums (4,8).
Michael Cardell - Hand drums (9).

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