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CHRONIQUE / REVIEW

clouds can

leave

Releases information

Release date: December 4, 2017

Format: Digital, CD

Label: Progressive Promotion Records

From: Allemagne / Germany

8,0

Serge Marcoux - February 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Deux étudiants universitaires dotés des talents musicaux qui fraternisent et décident de collaborer pour faire de la musique. Voici une histoire familière qui est à la base de multiples et fructueuses collaboration de l’univers musical progressif. C’est aussi le cas de Thomas THIELEN et Dominik HÜTTERMAN qui se sont connus en 1995 à l’Université de TRIER en Allemagne et qui formèrent alors CLOUDS CAN. De cette époque subsiste un album live «Moon» en 1995 et un autre qualifié d’expérimental «Per Aspera» quelques années plus tard, en 1998. Quelque chose me dit qu’il doit être difficile de trouver ces réalisations. Chaque compère a ensuite suivi sa destinée, l’enseignement dans le nord du pays pour HÜTTERMAN et la musique pour THIELEN. Ce dernier a d’abord formé SCYTHE qui a produit deux albums dont «Divorced land» qui avait eu de bonnes critiques. Mais son projet le plus connu est celui de t  (oui, oui en minuscule). Allez jeter un coup d’œil sur sa page Internet pour découvrir ce musicien capable de bien manier les instruments, le studio, l’ironie et l’autodérision. Depuis 2002, THIELEN, sous le nom de « T »,  nous a offert six albums où il fait tout. Comme on le constate, nous avons à faire à un musicien fort talentueux et les nombreuses analyses positives de son œuvre sont là pour le démontrer.

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Le hasard fait bien les choses puisque t a obtenu la chance de participer à un festival dans le nord de l’Allemagne en 2012 et 2013. Puisqu’il était resté en contact avec son complice de l’époque, il lui a demandé de l’accompagner et CLOUDS CAN renaissait de ses cendres. «Leave» est le résultat de ce nouveau feu créatif. Les deux auteurs qualifient leur travail artistique de pop progressive. Cette branche du rock progressif a permis de bien belles productions par le passé, pensons à ASIA ou Alan PARSONS notamment. Plus récemment, le nouvel opus de Steven WILSON explorait les influences de la musique des années 80. Les sept pièces qui composent l’album «Leave» transportent les auditeurs sur des mélodies qu’on se surprend à fredonner après quelques écoutes. Un signe qui ne trompe pas quant à la réussite d’un disque que l’on souhaite plus accrocheur. Les orchestrations et l’enregistrement sont de haut niveau. Nous avons droit à des orchestrations foisonnantes, un peu à l’instar du fameux «Wall of sound» de Phil SPECTOR ou de la pièce «Don’t answer me» de Alan PARSONS pour vous mettre sur la piste. Lorsque la voix émotive de THIELEN vient se positionner sur ces bases où les claviers et la guitare dominent, on ressent souvent un frisson. Lorsque l’écoute s’accompagne de la lecture et de la compréhension de ces chants d’amour, de vie et de ruptures, le plaisir n’est que plus grand.

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L’album offre souvent des contrastes entre des moments calmes et d’autres où la musique explose littéralement. Souvent, une introduction douce laisse place  à ces spectaculaires orchestrations. C’est vrai dès la première pièce où les voix multipliées donnent un résultat grandiose. La même chose se produit sur «All we are I am not» ou la voix de THIELEN est particulièrement touchante avec une finale dont vous me donnerez des nouvelles. La tapisserie musicale, sur un tempo plus lent, se poursuit sur «Life is strange» où l’on retrouve un bien beau solo de guitare en prime. Ironie et sentiments se partagent la magnifique pièce «On the day you leave» que j’aime beaucoup. Cette pièce invite à savoir ce que ressent et ce que dit le chanteur. Sur la suivante «Like any angel», le voix de THIELEN évoque pour moi un peu celle de Steve HOGART et c’est une autre réussite. Puis avec la 6e, vous vous dites, voilà un album qui peut peut-être réconcilier ma conjointe pour mon conjoint avec l’univers progressif. Lorsque ce goût n’est pas déjà partagé bien sûr! Mais attention, un album que l’on croyait avoir deviné vient nous surprendre avec «Amnesia». Le tempo est franchement rock, basse ronflante, guitare et cymbales à la volée avec un petit solo de saxophone pour ponctuer une pièce énergisante. Chanson tragique ou l’amoureux dit qu’il devra tuer celle qu’il aime pour pouvoir dormir. La dernière pièce reprend le style que nous avions découvert sur les six premières et se termine sur une fin en apothéose.  Sans être court, 51 minutes quand même, l’album passe rapidement. Un autre bon signe d’un album très beau et très satisfaisant même s’il est franchement moins progressif.

 

PISTES / TRACKS

 

1. This Dream of Me (5:28)

2. All We Are I Am Not (6:35)

3. Life Is Strange (7:14)

4. On The Day You Leave (6:31)

5. Like Any Angel (6:16)

6. A Change Of Heart (5:21)

7. Insomnia (6:48)

8. Almost Forever (7:13)

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

Thomas Thielen – all Instruments & lead vocals

Dominik Hüttermann, all Instruments & backing vocals

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