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CHRONIQUE / REVIEW

cell 15

river utopia

CELL 15.jpg

Releases information

Release date: June 15, 2018

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self Released

From: USA

8,4

Serge Marcoux - August 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Les fans de prog sont peut-être peu nombreux, mais ils constituent un groupe de connaisseurs des plus fidèles et reconnaissants qui aime la complexité des compositions. Le prog est la musique "Classique" d'aujourd'hui et sera toujours aimée longtemps après que la musique "Pop" soit oubliée. C’est ainsi que ROBERT SCOTT RICHARDSON, auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste, producteur et leader de CELL 15, conclut la biographie du groupe sur les sites Internet et Facebook du groupe. Voilà qui campe un décor on ne peut plus favorable pour l’écoute du deuxième album du groupe « River Utopia ». Quand on lit que des groupes tel YES, KING CRIMSON, GENTLE GIANT, GENESIS et PINK FLOYD ont influencé ses choix musicaux, on comprend bien le résultat final. Ajoutons qu’il possède son propre studio d’enregistrement et qu’il produit et distribue ses albums. Il a donc une complète liberté artistique. En 2014, « Chapter One » avait fait une très bonne impression et, au fil des ans, été reconnu par plusieurs chroniqueurs en plus de leur valoir une invitation au ROSFEST 2018.

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M. RICHARDSON est le leader incontesté du groupe mais il est assisté par quatre autres musiciens surs « River Utopia », soit SHANE JONES à la guitare, Dan McDonald, anciennement d’ELEPHANTS OF SCOTLAND qu’on a pu voir en 2015 à la Convention TERRA INCOGNITA, ANDREW COLYER de CIRCULINE aux claviers et finalement, BILL BRASSO à la batterie. L’album démarre sur des chapeaux de rue avec « Street Lights » et sa rythmique solide, un peu funky par moment, ses riffs de guitare affirmés. La structure musicale est assez classique si ce n’est un petit pont vers le milieu qui offre des réjouissants solos de guitare et de synthétiseur. Sur cette pièce comme sur les cinq suivantes, on constate que la voix de RICHARDSON est excellente. Plus d’une fois, j’ai pensé à DON HENLEY dans ses intonations et sa capacité. Cela étant dit, il s’agit d’une référence générale pour vous orienter et non pas d’une voix clonée, loin de là. La pièce suivante, « Castle Walls », une des deux meilleures selon moi avec la pièce titre, débute avec des nappes de clavier. Les autres instruments entrent dans la danse sur un rythme un peu saccadé. Sur cette pièce, nous avons aussi droit à un solo de synthétiseur. Cependant, le point fort nous arrive peu après la sixième minute alors que la guitare s’insère sur une autre nappe de claviers puis offre un puissant solo alors qu’une rythmique intense donne son appui. La voix remplacera la guitare pour conclure cette pièce de belle manière. « The Junket » est une belle chanson, plus douce, qui met la voix du chanteur bien en évidence et qui offre une section médiane un peu jazzée. La pièce est fort belle mais les propos sont plutôt sombres alors qu’il est question des difficultés des gens ordinaires et des personnes aveugles qui mènent les personnes aveugles.

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La quatrième pièce, la plus courte, débute aussi en douceur avec ses claviers et se fera plus rock peu après. Même si « Revolution soul » s’écoute fort bien, elle est celle qui a le moins capté mon attention. Sur cette chanson comme sur la suivante « Looking Glass », le volet plus rock ne lorgne jamais vers le métal. On pense plutôt au hard-rock des années 70 lorsque le volet plus rock du progressif est au rendez-vous. Ce qui est une très bonne chose selon moi. « Looking Glass » est donc une pièce assez énergique mais à mi-chemin une flute/mellotron avec basse et batterie feutrée offre une belle accalmie. Ici aussi, nous avons droit à un solo de synthétiseur. L’instrument est très présent et fort bien utilisé tout au long de l’album. La pièce de résistance « River Utopia » conclut magnifiquement l’album. Tout ce qu’on aime du prog est là et sans avoir l’impression que c’est une recette. Changements de rythme, rebondissements divers, allez et retour du synthétiseur, performances individuelles et du groupe et toujours cette agréable voix de RICHARDSON. Cette pièce me procure un plaisir fou chaque fois que je l’écoute. Alors, je ne me gêne pas, croyez-moi. En plus, du point de vue paroles, une lueur d’espoir pointe à l’horizon malgré la présence de BIG BROTHER dans nos vies. De mon point de vue, la conséquence d’avoir découvert CELL 15 avec ce deuxième disque est de vouloir découvrir le précédent et, au-delà de cette chronique, d’avoir envie d’écouter « River Utopia » au même titre que d’autres excellents disques de notre genre bien-aimé

 

PISTES / TRACKS

 

1. Street Flights (7:34)

2. Castle Walls (9:53)

3. The Junket (7:03)

4. Revolution of Soul (5:26)

5. Looking Glass (7:40)

6. River Utopia (10:34)(

 

Musiciens / MUSICIANS :

 

Robert Scott Richardson – Multi-instruments and vocals

Shane Jones – Guitar

Dan MacDonald - Bass

Andrew Colyer – Keyboards

Bill Brasso - Drums. 

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