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CHRONIQUE / REVIEW

argos

unidentified dying objects

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Releases information

Release date: July 20, 2018

Format: Digital, CD

Label: Bad Elephant Music

From: Allemagne / Germany

9,1

Alain Massard - September 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

ARGOS sort son cinquième album via Bad Elephant Music et en est à sa dixième année de production musicale. Au début nommé SUPERDRAMA, ARGOS s’est étoffé avec la venue de guests stars de pointure comme Andy TILLLISON (The Tangent), Linus KASE (Änglagård, Brighteye Brison), Marek ARNOLD (Damanek) et Johannes STEINBRONN pour les trompettes. C’est suite à leur dernier opus que j’avais gardé l’oreille ouverte sur leur son typiquement anglais, canterbury, Charisma label. Je dirais également l’univers du lapin et ses grandes oreilles de Lewis CAROLL. Un son qui baigne dans les styles de VDGG, SPOCKS BEARD, d’XTC, BEATLES, SAGA et de MINIMUM VITAL questions solis et de CARAVAN le tout saupoudré d’origines jazzy provenant de son créateur Thomas KLARMANN !

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Cette dernière livraison me surprend encore plus par l’utilisation presque effrénée des sons jazzy sur les différentes pièces avec une trompette se permettant de jouer des solos! Autant « A Seasonal Affair » lorgnait vers GENESIS et MARILLION, autant là on en prend pour les surprises avec donc des sons plus « Beatlessiens ». Mais passons à la critique de ces « objets mourants non identifiés »!

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Dès le 1er opus, le ton est donné avec un titre assez long permettant de s’engouffrer dans l’univers Charisma avec la ligne jazzy comme ligne métronomique et une guitare électrique, fruitée et alambiquée ainsi qu’une flûte à la JETHRO TULL à la fin, un grand titre d’introduction. Pour le 2e titre, j’ai aussitôt pensé à un son des BEATLES mais avec la voix de D. BOWIE sur le titre « The Jean Genie »; ambiance british et piano et orgue pour les finitions solo. Le 3e morceau nous amène sur l’ambiance jazzy caractéristique avec une trompette omniprésente et un solo de guitare à la Ian CRICHTON de SAGA, autant dire qu’on est réellement et intensément dans une création éclectique. Vient ensuite « The Days Of Perky Pat » un des morceaux qui m’ont le plus touché avec toujours cette empreinte jazzy (que je ne supporte pas d’habitude!). De l’orgue et un son à la CARAVAN, cette joute entre la voix et le synthé dans la lignée de certains arpents de « Supper’s Ready » vaut à elle seule le détour. La 5e chanson amène à nouveau sur les BEATLES, sur XTC avec une comptine sur son lit de clarinette! Ces quatre morceaux à la suite s’enchaînent comme des sous parties d’un plus grand titre, chacun titrant 4’06 ‘’ à quelques secondes près.

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« Still Fighting Gravity » part lui sur un titre alliant une mélodie toute droite sortie de MINIMUM VITAL sur la période « Sarabandes » avec synthé et guitares s’entrecroisant, guitare virevoltante à nouveau dans la lignée de CRICHTON ou de PAYSSAN le tout emballé par une trompette saisissante! Le 7e titre part sur un thème plus acoustique avec piano et guitare sèche, à nouveau une voix s’approchant de BOWIE et des sonorités guitares à la WILSON pour une finale à la flûte limpide. Enfin, car il y a une fin, le dernier morceau « When The Tide Comes In » de presque 19’00’’ arrive pour clore l’album : celui-ci reprend un peu tous les thèmes abordés brassant des atmosphères à la Joe JACKSON, une voix douce, puis un peu lancinante et un phrasé à la ZAPPA et … envolée de guitare! Un riff gras, puis un solo de clarinette, une basse à la KING CRIMSON énergique, un peu schizoïde, puis du synthé à la MINIMUM VITAL encore un riff énergique pro-métal, puis trompette, piano et encore guitare; jusqu’à un phrasé narrateur digne du « seigneur des anneaux ». D’autres diront d’un jeu de plate-forme…bref tout y est et tout se déroule de manière très harmonieuse jusqu’à une finale progressive avec une voix provenant encore d’un fond de tiroir inachevé de « Supper’s ready ». Le tout enrubanné de trompette, idéale à cette place : une pièce maîtresse de PROG qui passe presque trop vite. Tout est à sa place, tout devient logique et limpide, tout sort d’une idée de concilier plusieurs genres et de se les approprier pour en faire un son à part entière et une dernière voix narratrice qui glace un peu dans le dos.

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Voilà, le CD est fini…Moi qui craignais un peu aux premières notes, me voilà subjugué, ému et jamais ennuyé. J’ai l’impression rien qu’avec le dernier morceau d’avoir vécu (entendu plutôt) quelque chose de grand, de très grand, dans la lignée d’un groupe néo-néo 2018. N’en déplaise à Mr WILSON!

 

PISTES / TRACKS

 

1. The Hunters Last Stand (7:30)

2. Unpainted Dreams (4:15)

3. Beneath The Valley Of Sleep (4:08)

4. The Days Of Perky Pat (4:11)

5. Shock Headed Peter (4:10)

6. Still Fighting Gravity (5:24)

7. Elsewhere (4:27)

8. When The Tide Comes In (18:37)

   Of Rivers, Of Stones

   Sparks

  Waking Dreams

  The Tide Is Out

  Travelling Far (Encounters II)

  The Door To The Sky

   In Trance

Musiciens / MUSICIANS :

 

Thilo Brauss: Keyboards, Melodica, Violin

Thomas Klarmann: Bass, Flute, Keyboards, Guitars, Vocals, Soundscapes

Robert Gozon: Vocals, Piano, Keyboards, Guitars

Ulf Jacobs: Drums, Percussion, Vocals

Rico Florczak: Guitars, Vocals

   With

Andy Tillison (The Tangent)

Linus Kase (Brighteye Brison, Anglagard)

Marek Arnold (Seven Steps To The Green Door, Cyril, Toxic Smile, Damanek, U.P.F.)

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